Mot de l'éditeur : Arrivé en Espagne pour y devenir capitaine des gardes wallones, le jeune Alphonse Van Worden est entraîné dans une étrange aventure. La Sierra Morena qu'il choisit de traverser pour se rendre à Madrid, jouit alors (début du XVIIIè siècle) d'une sinistre réputation. A l'orée de cette contrée maudite, un gibet orné de pendus suppliciés met en condition le voyageur assez intrépide pour s'y aventurer. C'est là pourtant qu'à travers les étapes et les épreuves d'une quête initiatique faite de terreurs et de délices alternées, le jeune Alphonse s'engagera dans la voie du vrai savoir - après avoir succombé jusqu'à l'inanition au charme de l'éblouissante Emina et de sa sœur Zibeddé. Il apercevra l'abîme insondable des forces qui assaillent la raison et qui ébranlent ses fragiles certitudes. Roman picaresque, conte fantastique, récit libertin, fable philosophique, ce chef-d'œuvre de la littérature française est une véritable anthologie de tous les genres narratifs.
Mot de l'éditeur : Un matin de janvier 1997, la petite Bliss, 6 ans, est assassinée chez elle, dans le New Jersey. Dix ans plus tard, son frère aîné, junkie paumé et solitaire, essaie de comprendre, à travers la rédaction d'un journal-fleuve qui passe au microscope tous ses souvenirs de famille. Qui a pu tuer Bliss, vedette de patinage artistique, petite fille adorable qui accaparait l'attention de ses parents ? A partir d'un célèbre fait divers, Joyce Carol Oates plonge au cSur de l'âme humaine et s'attaque au mythe américain.
Mot de l'éditeur : Lorsque John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle invraisemblable de sa jeunesse, un personnage en émerge : Owen, son ami dont la frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue ou la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Cet ange du Bizarre ne s'était-il pas assigné la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde ?
Mot de l'éditeur : " Écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans, parce qu'il se croyait un écrivain raté, La Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cette histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift : "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." Bernard Le Saux, Le Matin
Mot de l'éditeur : Après avoir simulé sa mort accidentelle, Patrick Lanigan, un avocat brillant, s'est volatilisé avec les 90 millions de dollars destinés à ses associés. Un coup de maître que ses ennemis ne sont pas près de lui pardonner.
Au bout de quatre années de cavale, il est rattrapé et torturé par ses poursuivants avant de tomber entre les mains de la justice. Tout le monde veut la peau de Patrick Lanigan, à n'importe quel prix.
Mais dans son plan machiavélique, l'avocat a tout prévu... ou presque.
Mot de l'éditeur : Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir.
Mot de l'éditeur : Remède mortel Après Sans un adieu, un nouveau collector publié en 1991 aux États-Unis, signé par un jeune Harlan Coben diabolique à souhait.
Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée. Un médecin qui se suicide. Des patients sauvagement assassinés. Coïncidences ? Complot ? Et si l’annonce prochaine d’une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ?
Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l’enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d’elle la prochaine victime d’un mystérieux serial killer…
Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges… Au cœur d’un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.
Avant d'aller dormir La révélation 2011 du thriller. Un premier roman que les amateurs du genre n’oublieront pas.
A la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent.
Ne le dis à personne, d’Harlan Coben, Shutter Island, de Dennis Lehane, Tokyo, de Mo Hayder… il est des livres dont la publication marque irrémédiablement le genre et hisse leur auteur au rang des incontournables du polar. Gageons que Avant d’aller dormir de S. J. Watson va tout de suite aller rejoindre ce cercle très fermé. Avec une héroïne à laquelle on s’attache instantanément, un récit à la construction aussi machiavélique qu’époustouflante et un suspense de tous les instants, une seule question hante l’esprit du lecteur une fois la dernière page refermée : à quand le prochain Watson ? Les éditeurs évoquent souvent « un livre qu’on ne peut pas lâcher ». Voici un livre qu’on ne peut véritablement pas lâcher !
Un père idéal Jack Hunter a longtemps été un bon époux et un père idéal. Un homme bien sous tous rapports, hormis cette petite manie secrète et discutable : le meurtre violent de prostituées. Aussi son fils Edward ne s’attendait-il pas à ce que la police vienne un jour frapper à la porte de leur maison si tranquille pour y arrêter le premier serial killer de l’histoire de Christchurch, Nouvelle-Zélande. Vingt ans plus tard, Edward est à son tour devenu un citoyen modèle. Comptable sans histoire dans un cabinet d’avocats de la ville, il a tout fait pour oublier et faire oublier ses sombres origines. Mais le jour où sa femme est sauvagement assassinée, c’est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu’il se tourne pour prendre conseil. Pourra-t-il faire autrement que de marcher sur ses traces ? L’instinct de tueur est-il vraiment héréditaire ? Autant de questions qu’Edward va devoir affronter durant une folle semaine qui verra sa vie bien rangée basculer dans l’horreur.
Avec le diable Condamné à 10 ans de prison pour traffic de drogue, le charismatique James Keene se voit proposer un marché particulier : se lier d'amitié avec un tueur en série pour lui faire avouer d'autres crimes qu'il aurait commis contre une remise de peine conséquente. Une histoire vraie captivante.
Toyer Los Angeles est la proie d’un monstre très particulier. Un homme qui ne viole ni ne tue les femmes mais leur réserve un sort peut-être pire encore : il les séduit, les kidnappe, joue avec elles, puis les abandonne à l’état de mort cérébrale. Neurologue, Maude Garance est en charge des neuf victimes de celui que la presse a surnommé Toyer. Bouleversée par le sort de ces femmes, elle accepte la proposition que lui fait Sara Smith, une jeune journaliste ambitieuse : s’adresser directement au coupable par voie de presse. C’est le début d’une relation très particulière, par médias interposés, entre Maude et Toyer, qui bien vite passionne un lectorat avide de sensations. Grisé par une célébrité grandissante, Toyer commettra-t-il le faux pas qui permettra de l’identifier ? Alors que dans l’ombre Maude et Sarah continuent d’enquêter, elles ne tardent pas à réaliser que leur mystérieux interlocuteur est beaucoup plus proche d’elles qu’elles ne le croyaient.
Mot de l'éditeur : « Dans ce livre, j'essaye d'imaginer l'histoire telle qu'elle serait si le Messie, ou Jésus-Christ, était toujours vivant et vivait à New York en plein XXIe siècle. À quoi est-ce qu'il ressemblerait, en quoi est-ce qu'il croirait, comment est-ce qu'il vivrait ? Il aurait des liaisons avec des hommes, engrosserait les filles, il soignerait les malades et pratiquerait l'euthanasie… Et vous, que feriez-vous si vous le rencontriez ? Mon but n'était pas de réécrire l'histoire du Christ. Je voulais créer une nouvelle mythologie, une qui ait du sens dans un monde d'armes nucléaires, de connaissances scientifiques avancées, d'Internet, de tests et de manipulations génétiques, un monde où l'on ne considère plus l'homosexualité comme un choix. Ce que je voulais, c'était raconter une histoire, faire une oeuvre d'art qui prenne tout son sens dans un monde sur lequel nous savons des choses que les gens ou les écrivains ne pouvaient pas savoir, ni même imaginer, il y a 2000 ans. Ai-je atteint mon but ? Les lecteurs, le temps, et l'Histoire me le diront. » James Frey
Mot de l'éditeur : Fini les détectives, les policiers, les médecins légistes. Place aux ordinateurs, aux profileurs, aux appâts et. à Shakespeare. L'élite du «dispositif » est à la manoeuvre pour traquer l'insaisissable «Spectateur» qui terrorise Madrid. Où Somoza atteint l'apogée de sa folie et de son art. Génie absolu qui a traversé les siècles ou acteur inculte, presque illettré, usurier, ivrogne ? L'aura de mystère qui entoure Shakespeare repose sur les doctrines occultes qui étayent son théâtre et pose la satisfaction du désir à l'épicentre de notre construction psychologique. Les services de police et de renseignements de Madrid l'ont bien compris, qui dans ce futur proche où la technologie de pointe n'est plus d'aucun recours dans la traque des assassins, consacrent de colossaux moyens financiers et humains à décrypter ces codes élisabéthains. Un centre de formation a été spécialement créé pour initier les agents aux techniques des «Masques» : déterminer à quelle source de plaisir réagit le suspect et le neutraliser par la mise en scène idoine qui lui procure une véritable overdose du seul plaisir auquel il ne peut résister. Ces agents s'appellent «les appâts» et parmi eux, Diana Blanco est le meilleur élément. Lorsqu'elle découvre que sa soeur, qui a choisi d'embrasser la même profession, vient d'être enlevée par le Spectateur, un dangereux psychopathe qui terrorise la ville, elle mène une lutte contre la montre qui la conduira directement jusqu'à l'antre du monstre. C'est du moins ce qu'elle croit. Subversif, inquiétant, inventif, subtil, J. José-Carlos Somoza est ici à l'apogée de son art.
Sur la route « Ça y est, j’ai raconté toute la route » écrit Jack Kerouac, en mai 1951, à son ami Neal Cassady. « Suis allé vite, parce que la route va vite ». Il explique qu’entre le 2 et le 22 avril, il a écrit un roman complet, de 125 000 mots. « L’histoire, c’est toi, moi, et la route ». Il l’a écrite sur des bandes de papier de 40 mètres de long, « le rouleau s’est imprimé dans la machine, sans paragraphes, en fait. » La légende veut que Kerouac se soit dopé à la benzédrine pour écrire Sur la route, qu’il l’ait composé en trois semaines, sur un long rouleau de papier télétype, sans ponctuation. Il s’était mis au clavier, avec du bop à la radio, et il avait craché son texte, plein d’anecdotes prises sur le vif, au mot près. Le sujet : la route avec Dean, son cinglé de pote, le jazz, l’alcool, les filles, la drogue, la liberté… Évidemment, les éditeurs refusent ce rouleau qui ressemble si peu à un manuscrit. Kerouac récupère son travail et reprend la route vers la Californie et le Mexique ; il découvre l’écriture automatique et le bouddhisme, il écrit d’autres romans « à toute blinde », les consignant dans de petits carnets que personne n’a le courage de publier. Des années passent avant que Viking n’achète Sur la route. Le roman publié n’a en fait rien à voir avec « le livre échevelé que Kerouac a tapé en 1951 » déclare Allen Ginsberg ; un jour « quand tout le monde sera mort ajoute-t-il, l’original sera publié en l’état, dans toute sa folie. » C’est cet original, « dans toute sa folie », qui est aujourd’hui publié en français. Pour mieux comprendre la genèse de Sur la route, quatre universitaires américains exposent leurs points de vue en complément du roman. Howard Cunnell explique comment s’est élaboré le premier manuscrit. Penny Vlagopoulos s’intéresse au contexte et à l’Amérique de l’époque. Georges Mouratadis étudie la personnalité de Neal Cassady, compagnon d’aventures de Kerouac. Enfin, Joshua Kupetz envisage les rapports entre le rouleau et la théorie littéraire contemporaine afin d’en souligner la nouveauté.
La route Dans le monde dévasté de l’apocalypse, un jeune homme et son père errent sur une route, affrontant le froid, la pluie, la neige, fuyant toute présence humaine. En un voyage crépusculaire, poussant leur chariot rempli d’objets hétéroclites, ils marchent vers la mer. Prix Pulitzer 2007.
Né en 1933 dans l’État de Rhode Island, Cormac McCarthy est l’auteur de nombreux romans dont Le Gardien du verger (prix Faulkner 1965) et De si jolis chevaux (National Book Award 1994), No Country for old men, Méridien de sang. Il est l’un des écrivains américains les plus importants de sa génération. Tous ses livres sont disponibles en Points.