Podcasts

Les Podcasts de la librairie Filigranes à Bruxelles. Coups de coeur et rencontres avec des auteurs.

Isabelle Alonso présente, Blanche de Richemont, "Manifeste vagabond", Plon

Manifestevagabon

A partir de sa propre expérience de "la route" et de celles de grands vagabonds, Blanche de Richemont nous livre avec ce texte aux accents philosophiques et poétiques une belle réflexion sur l'essence du voyage.

Michel Kichka présente, Boualem Sansal, "Le village de l'Allemand", Gallimard

Villagedelallemand

« Tu n’avais pas le droit de vivre, tu n’avais pas le droit de nous donner la vie, cette vie, je n’en veux pas, elle est un cauchemar, une honte indélébile. Tu n’avais pas le droit de fuir, papa. Je dois assumer à ta place, je vais payer pour toi, papa. » Soit deux frères - les narrateurs du roman -, Rachel et Malrich, nés en Algérie, de mère algérienne et de père allemand, qui ont été confiés à un oncle, en France, dans une cité de la banlieue parisienne. Avec eux, ils emportent l’espoir d’une vie meilleure. Ils ne connaissent rien de leur langue, de leur histoire et de leur famille. Rachel, l’aîné, a fait des études supérieures et a obtenu un poste de cadre dans une multinationale : il est l’exemple même de l’intégration. A dix-sept ans, Malrich est un vrai gamin de la cité qui ne se préoccupe guère de son avenir : c’est sa manière en lui de s’enraciner. Lorsque commence le roman, Rachel vient de se suicider. Malrich découvre le journal de son frère, et avec lui une autre tragédie : en 1994, le GIA a massacré une partie de la population du village d’Aïn Deb, près de Sétif. Leurs parents ont été au nombre des victimes. Malrich, qui cherche à comprendre, décide de mener l’enquête et va affronter une nouvelle révélation : son père, le très respecté moudjahid local, était un ancien nazi qui a œuvré dans les camps de la mort. Il se met à son tour à écrire. Au désespoir de son frère, il oppose sa révolte… Boualem Sansal relie deux guerres, celle de 1939 et celle de l’Algérie des années 90. Il propose une réflexion grave sur les abominations des hommes et l’extermination de masse, et dénonce avec brio les fanatismes religieux et politiques dont l’humanité reste victime aujourd’hui.

Marc Van Staen présente, Marc Fiorentino, "Tu seras un homme riche, mon fils !", Bourrin Editeur

Tuserasunhommeriche

«Je veux devenir riche et je veux que tu m'apprennes !» C'est la demande surprenante d'un jeune homme de 18 ans, à son père, financier international.
Tu seras un homme riche, mon fils est la réponse, sous forme de dialogues père-fils, imaginée par Marc Fiorentino.
Il nous offre un texte nerveux et plein d'humour, ponctué d'anecdotes savoureuses. Mais surtout, il nous propose une réflexion concrète sur l'économie et l'avenir des jeunes. Il nous donne des clefs, livres des informations précises, indique des pistes à suivre. Ce conte économique peut se lire comme un guide pratique à l'usage des fils et des filles qui veulent réussir dans le monde de demain.
Spécialiste des marchés financiers, banquier d'affaires, Marc Fiorentino est également éditorialiste pour la radio BFM. Il a dirigé pendant plus de quinze ans des banques d'affaires américaines avant de créer sa propre société de bourse. Il transmet dans ses éditoriaux, et aujourd'hui dans ce livre, sa passion pour la finance, l'économie et l'entreprise.

Albert Verdeyen présente, Etienne Davodeau, "Les ignorants", Futuropolis, Peter de Clerq, "Le grand livre du BBQ", Racine

Ignorants

Les ignorants :
Un vigneron chez Jean-Pierre Gibrat ou chez Emmanuel Guibert, et un auteur de bande dessinée dans la vigne : mais qui sont-ils ? Deux ignorants !
Comment, pourquoi, et pour qui faire des livres ou du vin ? Les réponses à ces questions forment le récit vivant et joyeux d’une initiation croisée.
Par un beau temps d’hiver, deux individus, bonnets sur la tête, sécateur en main, taillent une vigne. L’un a le geste et la parole assurés. L’autre, plus emprunté, regarde le premier, cherche à comprendre « ce qui relie ce type à sa vigne », et s’étonne de « la singulière fusion entre un individu et un morceau de rocher battu par les vents ».
Le premier est vigneron, le second auteur de bandes dessinées.
Pendant un an, Étienne Davodeau a goûté aux joies de la taille, du décavaillonnage, de la tonnellerie ou encore s’est interrogé sur la biodynamie.
Richard Leroy, de son côté, a lu des bandes dessinées choisies par Étienne, a rencontré des auteurs, s’est rendu dans des festivals, est allé chez un imprimeur, s’est penché sur la planche à dessin d’Étienne...
Étienne et Richard échangent leurs savoirs et savoir-faire, mettent en évidence les points que ces pratiques (artistiques et vigneronnes) peuvent avoir en commun ; et ils sont plus nombreux qu’on ne pourrait l’envisager de prime abord…


Grandlivredubbq
Le grand livre du BBQ :
Le barbecue peut être bien plus qu'une saucisse grillée dans les règles ou une côtelette à l'os classique. Peter De Clercq, spécialiste du genre, a compilé cette incontournable somme de quelque cinq cents recettes, toutes testées, goûtées et approuvées par le maître en personne.
Il nous présente un éventail plus que complet de recettes exceptionnelles pour les occasions les plus diverses, de la fête enfantine au pique-nique, en passant par le buffet et le petit-déjeuner. Grâce à lui, vous pourrez sans peine composer un menu « total barbecue » ; rien ne manque à l'inventaire : cocktails, sauces, bouchées apéritives, poissons et viandes, recettes végétariennes, accompagnements et desserts. Plaisir garanti autour du feu !

Nicolas Crousse pésente, Robert Belleret, "Léo Ferré, une vie d'artiste", Actes Sud

Leoferre

Pendant deux ans, l'auteur a tiré le fil d'une vie prodigieusement complexe et passionnée : grâce à la masse impressionnante de documents qu'il a exploités, aux témoins nombreux, célèbres ou anonymes, qu'il a rencontrés, à sa connaissance intime des textes, il nous invite à suivre, pas à pas, la vie, la carrière, l'engagement de celui qui apparaît ici, par la mise en perspective de sa trajectoire dans le siècle, comme un très grand musicien et un immense poète.

Alain Trellu présente, John Gage, "Turner", Citadelles & Mazenod

Turner

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) est, avec John Constable, son contemporain, le plus grand peintre anglais du XIXe siècle.
Fils d'un barbier-perruquier londonien, il s'illustre d'abord par ses aquarelles de paysages qui lui valent bientôt une solide réputation et la protection de riches mécènes. A 26 ans, il est le plus jeune artiste jamais élu à la Royal Academy. Commence alors une longue et prolifique carrière. Admirateur des grands paysagistes anglais et hollandais mais aussi des peintres français du XVIIe siècle, Poussin et le Lorrain, il travaille à des compositions à l'huile plus ambitieuses où une nature poétisée aux lumières vaporeuses sert de cadre à des épisodes mythologiques ou historiques.
Son goût du sublime le conduit bientôt à privilégier dans la nature ses aspects dramatiques ou les plus grandioses : coucher de soleil, reliefs abrupts, avalanche, tempête, incendie lui permettent de déployer toutes les ressources de son art. Carnet de croquis en main, il n'aura de cesse de parcourir la Grande-Bretagne, mais aussi l'Europe, des Alpes aux rives du Rhin, de Calais à Rome, de Nantes à Venise en quête d'émotions visuelles propres à nourrir ses recherches picturales.
Sous son pinceau, les miroitements à la surface de l'eau, le ciel et ses infinies variations deviennent le motif d'innombrables études. II échappe peu à peu aux traditions académiques, ses réflexions sur la composition et la couleur le conduisant à l'invention de formes radicalement nouvelles. Sa peinture capte désormais des impressions, des atmosphères fugitives, jouant d'une palette claire et lumineuse, où les formes perdent leurs contours, où les figures se font évanescentes.
Cet embrasement progressif donne à ses sujets une dimension onirique et fantastique dont ses contemporains ne saisiront pas la portée visionnaire, à l'exception notable de John Ruskin qui, dès 1840, le hisse au panthéon des artistes anglais. A sa suite, Moreau, Monet, Pisarro, Renoir ou Ensor... prendront la mesure de la modernité du peintre. Dans ce livre, John Gage retrace brillamment le parcours intellectuel et les centres d'intérêt qui ont nourri l'oeuvre de Turner : son insatiable curiosité pour l'histoire et les sciences, sa passion de la littérature et de la mythologie.
sa quête infinie de la couleur à travers les voyages et la recherche théorique. Par une approche thématique, il explore son génie à sublimer l'héritage des maîtres du passé pour ouvrir à la peinture des horizons singuliers.

Marcel Sel présente, Sorj Chalandon, "Retour à Killybegs", Grasset

Retourakillybegs

Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir.

Avec Retour à Killybegs, Sorj Chalandon se glisse dans la peau de Tyrone Meehan, un homme qui a trahi, dont il nous conte l’histoire et dont on entend la voix. On voit comment se déroule, sur trois générations, le fil d’une existence, en Irlande du Nord. L’enfance entre un père violent et une mère qui ploie sous le fardeau des naissances et de la mi-sère. Puis la haine des Anglais, très tôt enseignée par le père, qui, un jour, lassé de tout, disparaît. Commence alors l’engagement du jeune Tyrone Meehan dans l’IRA, jusqu’à ce que le héros qu’il était passe de l’autre côté. Est-ce ex-plicable, est-ce admissible ? Ce texte tout de dignité, de violence et de tendresse, laisse ouverte la voie de l’indulgence.

Denis Westhoff présente, Célia Houdart, "Carrare", P.O.L.

Carrare

Célia Houdart a écrit ce roman comme on taille dans un bloc. Les personnages ont surgi peu à peu. Ils sont issus d'un même matériau. Elle a voulu que leur destin et leurs émotions dépendent d'autre chose que de la psychologie ou d'un enchaînement de causes et d'effets trop prévisible. Elle a invité dans le récit une poétique que l'on pourrait dire « élémentaire » (qui replacerait l'homme parmi les éléments) et un motif cher à Novalis ou à Roger Caillois : les pierres.
Nous ne sommes pourtant pas au pays des romantiques allemands mais en Toscane.
Dans une Italie à la fois âpre, bruissante, archaïque et sensuelle, un prévenu attend une décision de justice. Une femme juge perd sa bague et le sommeil. Un berger surmonte sa peur et témoigne. Un enfant rêve assis sur un muret au soleil. Une jeune fille naît à elle-même en apprenant dans un atelier au pied des Alpes apuanes à tailler le marbre.
Les hommes et les pierres semblent échanger des propriétés. Des corps se figent, ou se précisent. Des trajectoires se croisent comme si elles étaient soudain aimantées. Des sculptures luisent dans l'ombre.
Une magie discrète opère et libère un champ de forces invisibles. Elles naissent ici dans des carrières à ciel ouvert.

 

Barbara Abel présente, Alessandro Baricco, "Novecento : pianiste", Gallimard

Novencentopianiste

Lemon Novecento est né sur le Virginia, un bateau qui fait la traversée de l'océan Atlantique vers l'Amérique. Jamais, il n'en est jamais descendu. Il est devenu le pianiste de l'orchestre et de l'Océan...
Sa vie étrange et poétique est racontée à travers celle d'un trompettiste engagé sur le bateau qui va passer six ans à ses côtés.
Avec étonnement, il entend les légendes qui entourent ce pianiste virtuose avant de devenir son ami. Ainsi, il découvre d'où vient la merveilleuse musique que joue le talentueux Novecento. Jamais entendue, elle rend fou les plus grands pianistes comme Jelly Roll Morton, l'inventeur du jazz.
Dans ce texte, Baricco témoigne de son immense intérêt pour la musique, sensible déjà dans son style très musical.
Cet écrivain plein de sensibilité avait déjà séduit le public et la critique avec Soie, Novecento: pianiste enchantera ses lecteurs.

Gabrielle Piquet présente, Charles Juliet, "Journal", P.O.L.

Journalcharlesjuliet

Pourquoi écrire un Journal ? Sans doute et avant tout pour garder trace de certains instants de vie. Pour revenir avec des mots sur ce qui fut vécu et dont il importe de prendre conscience. Afin de l'interroger et de le revivre. Afin de mieux le savourer. Ainsi s'écrivent des notes sur des voyages, des lectures, des rencontres. À quoi s'ajoutent des réflexions sur l'art, sur l'écriture, sur l'aventure de la quête de soi.

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