Mot de l'éditeur :
avec la divine comédie, dante a légué un véritable monument à la littérature occidentale. il y décrit son voyage dans les trois régions de l'au-delà, où des figures historiques et imaginaires lui révèlent peu à peu l'ordre de la justice divine. oeuvre d'une foisonnante richesse, elle nous rappelle que le moyen-âge n'est pas ce temps d'obscurantisme auquel on l'a longtemps assimilé.
Mot de l'éditeur :
Dans le monde dévasté de l’apocalypse, un jeune homme et son père errent sur une route, affrontant le froid, la pluie, la neige, fuyant toute présence humaine. En un voyage crépusculaire, poussant leur chariot rempli d’objets hétéroclites, ils marchent vers la mer. Prix Pulitzer 2007.
Né en 1933 dans l’État de Rhode Island, Cormac McCarthy est l’auteur de nombreux romans dont Le Gardien du verger (prix Faulkner 1965) et De si jolis chevaux (National Book Award 1994), No Country for old men, Méridien de sang. Il est l’un des écrivains américains les plus importants de sa génération. Tous ses livres sont disponibles en Points.
Mot de l'éditeur :
À Brighton, Caitlin, 15 ans, est atteinte d'une grave maladie hépatique. Son seul espoir, une greffe de foie de toute urgence. Mais les listes d'attente sont longues, son groupe sanguin rare, et les chances de trouver un donneur plus que minces. Terrassée par la nouvelle, sa mère se tourne alors vers Internet où tout se vend et tout s'achète...
Dans le même temps, un bateau repêche dans la Manche le corps d'un adolescent, portant une incision suspecte à l'abdomen. Le commissaire Roy Grace appelé sur les lieux se voit confier l'enquête. Bientôt, deux autres victimes sont découvertes.
À des centaines de kilomètres de là, à Bucarest, une généreuse bienfaitrice aide les enfants des rues à quitter le pays, à fuir la misère et à se construire une vie meilleure en Angleterre. Mais ses intentions sont-elles vraiment aussi charitables ?
Pour certains de ces enfants il est déjà trop tard, pour d'autres pas encore... Seulement, Roy Grace le sait, il doit faire vite, car la mort n'attend pas !
Mot de l'éditeur :
Le Fusil de chasse, ou les multiples facettes d'une impossible passion. Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier.
Au départ, une banale histoire d'adultère. A l'arrivée, l'une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine.
Avec une formidable économie de moyens, dans une langue subtilement dépouillée, Yasushi Inoué donne la version éternelle du couple maudit.
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• En immersion dans le pays profond, ou :J.F. cherche travail désespérément.Comment vit-on en France, aujourd’hui, quand on a un revenu inférieur au Smic – voire pas de revenu du tout ?Pour le savoir, Florence Aubenas quitte temporairement sa famille, ses amis et son emploi de grand reporter au Nouvel Observateur pour vivre pendant 6 mois dans la France de tout en bas. Embauchée d’abord comme femme de ménage dans une ville de province, cumulant les contrats précaires, elle plonge dans un autre monde. Un monde où le travail est rare et les nuits brèves, l’exploitation maximale et la solidarité minimale. Où les lieux de rencontre sont le Pôle emploi et l’hypermarché local. Entre colère et résignation, chacun lutte pour sa survie.Document exceptionnel sur des Français invisibles, ce livre est aussi une extraordinaire galerie de portraits, un récit où la condition humaine se dévoile dans toute sa nudité.Comme le classique Dans la dèche à Paris et à Londres (George Orwell), En France devrait faire date dans l’histoire du journalisme.
• Née en 1961, Florence Aubenas est journaliste. Elle a fait la plus grande partie de sa carrière à Libération, qu’elle a quitté lors du départ de Serge July. Après son retour de captivité en Irak, elle a publié La Méprise – L’affaire d’Outreau (Seuil, 2005). Elle a été nommée présidente de l’Observatoire international des prisons en juillet 2009.
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La Langue de ma mère est le premier roman traduit en français de l’écrivain flamand Tom Lanoye, très populaire en Flandre, aux Pays-Bas et en Allemagne, où il est le dramaturge étranger le plus joué.
Frappée par une attaque cérébrale sur ses vieux jours, la mère de l’auteur perd sa langue mais pas la langue en général puisqu’elle s’exprime désormais en un baragouin furieux et inintelligible, qui traduit son désespoir et sa colère d’être incomprise. Durant toute son existence cette commerçante, bouchère à Saint-Nicolas, bourg de la province d’Anvers, a été actrice dans une compagnie d’amateurs. La langue était son instrument. Elle la maniait en virtuose au théâtre comme dans la vie où sa volubilité et son sens de la répartie, alliés à un caractère bien trempé et autoritaire, faisaient d’elle un personnage haut en couleur et parfois redoutable.
Tom Lanoye est un personnage célèbre dans son pays. Depuis vingt ans, il défraie la chronique littéraire de Flandre et des Pays-Bas. Dès ses études à l’Université de Gand, il déclame ses propres textes sur la scène de divers cabarets littéraires. En 1985, il conquiert la notoriété avec Un fils de boucher avec de petites lunettes. Suivent à partir de là nouvelles, romans, essais, recueils de poèmes et pièces de théâtre dont deux, Méphisto for ever et Atropa, la vengeance de la paix furent montées en France et firent sensation en Avignon en 2007 et 2008, avant d’être représentées au Théâtre de la Ville de Paris et de tourner dans tout le pays.
Digne successeur de Hugo Claus dans son célèbre Chagrin des Belges, il allie un regard sarcastique sur la société flamande avec une tendresse ironique et lucide.
Mot de l'éditeur :
"Il redoutait ce tout petit endroit que sa famille et ses amis lui avaient pourtant dépeint sous des couleurs attrayantes et rassurantes mais qui l’assommait à l’avance. C’est mon destin, pensa-t-il."
Par un jour d’été torride, un homme arrive dans un hôtel d’une petite station balnéaire de la côte dalmate. Il cherche à guérir d’une dépression, et fuit à la fois sa maîtresse qu’il vient de quitter, sa femme, sa fille, ses amis, son travail. Il fuit le questionnement qui le hante : que cherche-t-on, qui se dérobe constamment, derrière le désir, la passion, quel manque insondable aspire-t-on à combler à travers chaque acte de sa vie ? Au terme de quatre jours fiévreux durant lesquels il revit les étapes de son adultère – occasion pour Sándor Márai de stigmatiser avec une ironie mordante les conventions sociales et d’analyser crûment les balancements d’un cœur masculin –, il prend une décision soudaine et folle qui va faire basculer sa vie.
Avec une finesse psychologique toujours aussi troublante, ce récit implacable de la déchéance d’un homme évoque le pouvoir destructeur de la passion amoureuse et s’impose parmi les meilleurs romans de l’auteur des Braises, un des derniers géants littéraires de la Mitteleuropa.