Le Mot de l'éditeur :
Le Mot de l'éditeur :
« L’affaire DSK » est le chant du cygne d’une certaine presse de connivence.
L’arrestation du directeur général du FMI, le 15 mai 2011, accusé de tentative de viol, a rompu la loi du silence et fait voler en éclats l’un des plus solides tabous de la sphère médiatique hexagonale : la vie privée des politiques.
Parfois complices, voire amis de nos dirigeants, les journalistes français savent se montrer généralement avares de révélations, et cette « amitié » prime trop souvent sur le devoir d’informer. Tous les politiques bénéficient de cette loi du silence, de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Chirac et François Hollande. Jean Quatremer est l’un des très rares journalistes à avoir osé briser l’omerta en évoquant sur son blog, dès 2007, le problématique « rapport aux femmes » de Dominique Strauss-Kahn – ce qui lui a valu de vives critiques de la profession.
Si nos médias classiques veulent survivre, le dit doit être la règle et le non-dit l’exception.
Jean Quatremer est journaliste à Libération, anime le blog « Coulisses de Bruxelles » et est spécialiste des questions européennes.
Le Mot de l'éditeur :
En résumé :
Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.
Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l'Asie centrale, qu'il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s'est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L'Axe du loup (Robert Laffont). De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Une vie à coucher dehors (2009) et, avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis, Haute tension (2009).
Lorsqu’il est convaincu que Jean–Paul Ier sera nommé pape, l’abbé Lunghi, secrétaire à la banque du Vatican, est pris de panique : le futur pontife a annoncé que s’il accédait à la magistrature suprême, il remettrait de l’ordre dans les finances romaines gangrenées par des connexions louches avec la loge P2 et la mafia.
Afin d’échapper à cette moralisation des avoirs du Saint-Siège, l’abbé Lunghi va faire un pacte du diable avec un banquier genevois, Marcel Bonnivard, un ami chez qui il abritera un trésor de guerre de plusieurs centaines de millions de dollars, logés au Liechtenstein dans la Fondation de la providence.
Le 28 septembre 1978, Jean–Paul Ier meurt très opportunément après 33 jours et 6 heures de pontificat. Les affaires de Vatican S. A. peuvent reprendre comme avant. Grâce à son intervention efficace, l’abbé Lunghi accélère sa carrière sous les ors du Vatican et se retrouve vite évêque, puis cardinal. Bonnivard, quant à lui, peut s’adonner tranquillement à la gestion de sa clientèle et, côté loisirs, à l’accroissement d’une magnifique collection d’automates.
Quelques années plus tard, un nouvel associé de Bonnivard et Cie, cédant aux sirènes de la cupidité, se lance dans une spéculation hasardeuse et met la banque au bord de la faillite. Faisant taire ses scrupules, Marcel Bonnivard veut utiliser l’argent du Bon Dieu pour éviter la catastrophe, mais il a négligé un détail : le vrai bénéficiaire des fonds de la Fondation de la providence n’est pas le Vatican, mais la « Pieuvre » incarnée par Vito Scarzalesi, un dangereux capo mafieux. Le bilan de la fausse manœuvre du Suisse s’avérera terrible et sèmera la mort sur les rives du Léman.
En 2010, Claudio Pellegrino, un jeune paumé corse reçoit la visite d’un passeur suisse en mission à Bonifacio, il est loin de se douter où va le mener le contenu du paquet de papier kraft qu’il lui remet. Louise Rondot, modèle nu pour peintres, va lui rappeler que personne n’échappe à son passé, même lointain.
Il s’agit ici d’un thriller, lié à d’obscurs trafics d’argent et à la mafia, qui se déroule dans les milieux proches du Vatican. Argent et pouvoir, morts suspectes et mystère, sexe et secrets peu à peu révélés : tous les ingrédients sont là pour un récit riche en rebondissements.
Ce roman, le sixième de Jean-Louis du Roy, qui confirme avec L’Argent du Bon Dieu son talent d’auteur à suspense.
Au cœur d’un New York insomniaque, un roman éblouissant sur l’art, le désir, le couple, la mort. Le grand retour de Michael Cunningham pour une œuvre d’une douloureuse beauté.
Peter et Rebecca Harris ou le couple new-yorkais par excellence : lui est galeriste, elle est éditrice, ils ont la quarantaine fringante, un superbe loft à Soho, une fille en route pour l’université, des amis brillants. En un mot, la quintessence de la réussite et du bonheur.
Jusqu’à l’arrivée de Mizzy, le frère de Rebecca, jeune beauté androgyne de vingt-trois ans au charme ambigu.
Fasciné, envieux de la liberté de Mizzy, troublé par ce prince gracieux et décadent qui lui rappelle tant son défunt frère, Peter va tout remettre en question, ses artistes, sa carrière, son mariage, le monde qu’il avait mis tant de soin à se construire…
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Aldo, à la suite d'un chagrin d'amour, demande une affectation lointaine au gouvernement d'Orsenna. S'ensuit alors la marche à l'abîme des deux ennemis imaginaires et héréditaires.
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