inversés, Kim et Loup, deux jeunes hommes lancés depuis peu dans la vie active, se retrouvent confrontés à la domination féminine. Réification, abus de pouvoir, désillusions sentimentales, telles sont les multiples expériences que vont faire les deux protagonistes. Enfermés dans leur rôle d’objet de désir, ils enchaînent déboires et déceptions, dans une réalité matriarcale cocasse qui ne fait ressortir qu’avec plus d’éclat l’absurdité de notre société.
Fidèle à ses engagements féministes, Isabelle Alonso dépeint avec drôlerie et finesse les travers d’une société où règne impitoyablement les relations de domination. Elle nous offre avec ce roman désopilant un regard critique sur l’égalité des sexes.
A partir de sa propre expérience de "la route" et de celles de grands vagabonds, Blanche de Richemont nous livre avec ce texte aux accents philosophiques et poétiques une belle réflexion sur l'essence du voyage.
« Le désir de vivre », c’est une des traductions possibles du disque d’Iggy Pop sorti en 1977, Lust for life, et dont la pochette sert de modèle à ce nouvel album de Nine Antico.Qu’est-ce qui pousse à sortir en soirée, avec ou sans les copines, avec ou sans alcool, en terrain plus ou moins connu ? Qu’est-ce qui pousse à danser, à chanter, à faire l’amour ? Si ce n’est cet impérieux désir de vivre…Pauline et ses copines sont en plein dedans. Elles sont jeunes, plutôt jolies, plutôt futées. Dans cet album, qui raconte heure par heure six soirées différentes, Nine Antico offre un aperçu très juste de la vie d’une jeune femme, de ce qui leur passe par la tête et dans le cœur. Un album original autant qu’universel.
Quelque part dans le sud, en été, un petit groupe d’amis – deux couples, deux enfants et un moniteur – part en expédition en pleine nature, pour une grande journée de canyoning. L’isolement, le dépaysement et le frisson du danger vont servir de révélateur. Chacun, au fil de cette longue journée pleine d’imprévus, va se retrouver seul, confronté en silence à ses interrogations les plus intimes. Ainsi Juliette, la narratrice, qui perçoit bientôt cette journée particulière comme une sorte d’épreuve du feu pour le couple qu’elle forme avec Luis. Comment dépasser le sentiment d’immobilisme et d’attente qui imprègne leur relation, et qui lui est devenu presque insupportable ? Cette belle journée d’été n’est-elle pas, finalement, l’épilogue de leur histoire d’amour ?
Unité de temps, de lieu, d’action, ce récit tout simple en apparence surprend et séduit à la fois par son ton, intime et sensible, et par sa forme, très picturale et spectaculairement colorée. Le premier album plein d’originalité d’une jeune dessinatrice au talent très affirmé.
Deuxième Génération n’est pas un règlement de comptes avec un père ni avec l’histoire. C’est une tentative pour expliquer une enfance dans l’ombre de la Shoah. Michel Kichka, à travers des anecdotes formidables et des souvenirs aussi tragiques que précis, retisse la toile familiale de cette maison installée au cœur de la Belgique industrielle. Récit autobiographique d’une vie qui porte la douleur des siens, mais qui mesure l’urgence de s’occuper de ses besoins : celui de partir à l’âge de dix-huit ans, selon l’auteur, sur une « terre vivante ».
« Tu n’avais pas le droit de vivre, tu n’avais pas le droit de nous donner la vie, cette vie, je n’en veux pas, elle est un cauchemar, une honte indélébile. Tu n’avais pas le droit de fuir, papa. Je dois assumer à ta place, je vais payer pour toi, papa. » Soit deux frères - les narrateurs du roman -, Rachel et Malrich, nés en Algérie, de mère algérienne et de père allemand, qui ont été confiés à un oncle, en France, dans une cité de la banlieue parisienne. Avec eux, ils emportent l’espoir d’une vie meilleure. Ils ne connaissent rien de leur langue, de leur histoire et de leur famille. Rachel, l’aîné, a fait des études supérieures et a obtenu un poste de cadre dans une multinationale : il est l’exemple même de l’intégration. A dix-sept ans, Malrich est un vrai gamin de la cité qui ne se préoccupe guère de son avenir : c’est sa manière en lui de s’enraciner. Lorsque commence le roman, Rachel vient de se suicider. Malrich découvre le journal de son frère, et avec lui une autre tragédie : en 1994, le GIA a massacré une partie de la population du village d’Aïn Deb, près de Sétif. Leurs parents ont été au nombre des victimes. Malrich, qui cherche à comprendre, décide de mener l’enquête et va affronter une nouvelle révélation : son père, le très respecté moudjahid local, était un ancien nazi qui a œuvré dans les camps de la mort. Il se met à son tour à écrire. Au désespoir de son frère, il oppose sa révolte… Boualem Sansal relie deux guerres, celle de 1939 et celle de l’Algérie des années 90. Il propose une réflexion grave sur les abominations des hommes et l’extermination de masse, et dénonce avec brio les fanatismes religieux et politiques dont l’humanité reste victime aujourd’hui.
Si les Italiens n'ont pas inventé la tradition de l'apéritif, ils l'ont cependant sublimée en élevant cette parenthèse anecdotique de la journée en véritable pratique institutionnelle, rite exubérant et pratique irréfutable de socialisation et de mondanité. Et qui dit apéritif en Italie, dit immanquablement Spritz et bruschette ! De sa visite en Italie du Nord, dans la région de Vicenza, Albert Verdeyen nous a ainsi ramené 30 de ces cocktails amers qui font tourner la tête des Italiennes (dont le fameux Spritz qu'on ne présente plus), mais il est également tombé "en amour” d'une merveilleuse mise-en-bouche, une caresse apéritive, une douce explosion de saveurs et de parfums : la Bruschetta Veneta. Déposée sur une simple planche de bois, la tranche de pain grillée multiplie ses effets en combinant à l'envi le jambon, le thon, l'artichaut, le salami piquant ou encore la courgette. Un vrai régal facile à cuisiner et qui fait son plus bel effet en terrasse à l'heure de l'apéritif. Partons donc à la découverte épicurienne d'un art de vivre et d'une tradition, celle du Happy-Hour transalpin.
«Je veux devenir riche et je veux que tu m'apprennes !» C'est la demande surprenante d'un jeune homme de 18 ans, à son père, financier international. Tu seras un homme riche, mon fils est la réponse, sous forme de dialogues père-fils, imaginée par Marc Fiorentino. Il nous offre un texte nerveux et plein d'humour, ponctué d'anecdotes savoureuses. Mais surtout, il nous propose une réflexion concrète sur l'économie et l'avenir des jeunes. Il nous donne des clefs, livres des informations précises, indique des pistes à suivre. Ce conte économique peut se lire comme un guide pratique à l'usage des fils et des filles qui veulent réussir dans le monde de demain. Spécialiste des marchés financiers, banquier d'affaires, Marc Fiorentino est également éditorialiste pour la radio BFM. Il a dirigé pendant plus de quinze ans des banques d'affaires américaines avant de créer sa propre société de bourse. Il transmet dans ses éditoriaux, et aujourd'hui dans ce livre, sa passion pour la finance, l'économie et l'entreprise.
Les ignorants : Un vigneron chez Jean-Pierre Gibrat ou chez Emmanuel Guibert, et un auteur de bande dessinée dans la vigne : mais qui sont-ils ? Deux ignorants ! Comment, pourquoi, et pour qui faire des livres ou du vin ? Les réponses à ces questions forment le récit vivant et joyeux d’une initiation croisée. Par un beau temps d’hiver, deux individus, bonnets sur la tête, sécateur en main, taillent une vigne. L’un a le geste et la parole assurés. L’autre, plus emprunté, regarde le premier, cherche à comprendre « ce qui relie ce type à sa vigne », et s’étonne de « la singulière fusion entre un individu et un morceau de rocher battu par les vents ». Le premier est vigneron, le second auteur de bandes dessinées. Pendant un an, Étienne Davodeau a goûté aux joies de la taille, du décavaillonnage, de la tonnellerie ou encore s’est interrogé sur la biodynamie. Richard Leroy, de son côté, a lu des bandes dessinées choisies par Étienne, a rencontré des auteurs, s’est rendu dans des festivals, est allé chez un imprimeur, s’est penché sur la planche à dessin d’Étienne... Étienne et Richard échangent leurs savoirs et savoir-faire, mettent en évidence les points que ces pratiques (artistiques et vigneronnes) peuvent avoir en commun ; et ils sont plus nombreux qu’on ne pourrait l’envisager de prime abord…
Le grand livre du BBQ : Le barbecue peut être bien plus qu'une saucisse grillée dans les règles ou une côtelette à l'os classique. Peter De Clercq, spécialiste du genre, a compilé cette incontournable somme de quelque cinq cents recettes, toutes testées, goûtées et approuvées par le maître en personne. Il nous présente un éventail plus que complet de recettes exceptionnelles pour les occasions les plus diverses, de la fête enfantine au pique-nique, en passant par le buffet et le petit-déjeuner. Grâce à lui, vous pourrez sans peine composer un menu « total barbecue » ; rien ne manque à l'inventaire : cocktails, sauces, bouchées apéritives, poissons et viandes, recettes végétariennes, accompagnements et desserts. Plaisir garanti autour du feu !
En mars 2010 disparaissait Jean Ferrat, légende de la chanson française suscitant une véritable renaissance de cette génération de chanteurs engagés auprès du public. Les radios passaient en boucle les tubes de ces chanteurs anars. Un véritable phénomène de societé que Nicolas Crousse souhaite aborder dans ce document en dressant un portrait de groupe foisonnant d'anecdotes de ces poètes qui ont emergé après la seconde guerre mondiale : Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara, Serge Reggiani, Georges Brassens, Juliette Gréco, Serge Gainsbourg, Boris Vian, Yves Montand, Charles Aznavour, Claude Nougaro ou encore Jean Ferrat.
Férus de poésie, puisant leur source d’inspiration chez Aragon, Baudelaire, Rimbaud, Prévert, ils sont communistes ou pacifistes et n'hésitent pas à prendre des positions radicales en affirmant leur engagement dans leurs chansons.
L’URSS d'Yves Montand, les cocos de Jean Ferrat, La Marseillaise de Serge Gainsbourg ou encore l'appel à la désertion de Boris Vian, autant d’hymnes à la liberté pour des chansons devenues cultes. Chanteurs également de l'émotion, ils célèbrent la passion amoureuse avec fougue et panache.
Ce livre sera accompagné d'une sélection de chansons : La chanson des vieux amants, musique de Gérard Jouannest et de Jacques Brel, textes de Jacques Brel. Interprètes : Michel Jonasz, Marc Lavoine, Maxime Le Forestier, Liane Foly, Jean Louis Aubert, Muriel Robin. Le Déserteur, musique d'Harold Berg et de Boris Vian, textes de Boris Vian. Interprètes : Serge Reggianni, Eddy Mitchell, Richard Anthony. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Musique de Léo Ferré, textes de Louis Aragon. Interprètes : Léo Ferré, Bernard Lavilliers, Jacques Prévert. Il n'aurait fallu, musique de Léo Ferré, textes de Louis Aragon. Interprètes : Léo Ferré, Jacques Loussier. L'étrangère, musique de Léo Ferré, textes de Louis Aragon. Interprètes : Léo Ferré, Bernard Lavilliers, Stéphane Sanséverino.
Pendant deux ans, l'auteur a tiré le fil d'une vie prodigieusement complexe et passionnée : grâce à la masse impressionnante de documents qu'il a exploités, aux témoins nombreux, célèbres ou anonymes, qu'il a rencontrés, à sa connaissance intime des textes, il nous invite à suivre, pas à pas, la vie, la carrière, l'engagement de celui qui apparaît ici, par la mise en perspective de sa trajectoire dans le siècle, comme un très grand musicien et un immense poète.