Un portrait de Christian Dior ? Oui, mais aussi un miroir dans lequel
Francis Huster se regarde et regarde les femmes. Dans ce roman à la fois
vrai et fantasmé, où l'on croise son copain d'enfance Patrick Dewaere,
Jean-Louis Barrault ou Jean Marais, le comédien s'intéresse aux
dernières années de Christian Dior, celles qui ont vu le succès d'un
homme, d'un style et d'une marque. En se racontant au travers de
l'histoire de Dior, Francis Huster évoque sa mère couturière, ses
souvenirs de théâtre, ses rencontres, ses rêves et le parfum envoûtant
des années 1950. C'est surtout, dans un style très personnel,
enthousiaste et inventif, le prétexte à un éloge de la folie créatrice,
de l'excellence française dans ce qu'elle a de plus admirable, de plus
élégant, mais, avant toute chose, c'est une déclaration d'amour à celles
sans qui Christian ne serait jamais devenu Dior et qui, sans Dior, ne
seraient pas tout à fait les mêmes : les femmes.