A peine arrivé à Bruxelles, Alain Trellu fut immédiatement conquis par l'éclectisme de son paysage urbain. Très vite, il a saisi les lignes audacieuses de son patrimoine architectural. Aucune photographie n'est truquée. Les reflets sont authentiques, pris sous des angles improbables, voire invisibles au premier coup d'oeil. Parfois, l'auteur n'a fait que révéler les couleurs d'origine estompées par le temps. Alain Trellu a également voulu que d'autres s'approprient ses clichés. Il les a proposés à des auteurs, tous amoureux de Bruxelles. Alain Berenboom, Vincent Engel, Bert Kruismans, Caroline Lamarche, Jacques Mercier, Pierre Mertens, Patrick Weber... ont choisi la photo qui leur parlait et ont composé un texte. Découvrez ou redécouvrez Bruxelles sous un angle et des couleurs inédits !
Joseph Mallord William Turner (1775-1851) est, avec John Constable, son contemporain, le plus grand peintre anglais du XIXe siècle. Fils d'un barbier-perruquier londonien, il s'illustre d'abord par ses aquarelles de paysages qui lui valent bientôt une solide réputation et la protection de riches mécènes. A 26 ans, il est le plus jeune artiste jamais élu à la Royal Academy. Commence alors une longue et prolifique carrière. Admirateur des grands paysagistes anglais et hollandais mais aussi des peintres français du XVIIe siècle, Poussin et le Lorrain, il travaille à des compositions à l'huile plus ambitieuses où une nature poétisée aux lumières vaporeuses sert de cadre à des épisodes mythologiques ou historiques. Son goût du sublime le conduit bientôt à privilégier dans la nature ses aspects dramatiques ou les plus grandioses : coucher de soleil, reliefs abrupts, avalanche, tempête, incendie lui permettent de déployer toutes les ressources de son art. Carnet de croquis en main, il n'aura de cesse de parcourir la Grande-Bretagne, mais aussi l'Europe, des Alpes aux rives du Rhin, de Calais à Rome, de Nantes à Venise en quête d'émotions visuelles propres à nourrir ses recherches picturales. Sous son pinceau, les miroitements à la surface de l'eau, le ciel et ses infinies variations deviennent le motif d'innombrables études. II échappe peu à peu aux traditions académiques, ses réflexions sur la composition et la couleur le conduisant à l'invention de formes radicalement nouvelles. Sa peinture capte désormais des impressions, des atmosphères fugitives, jouant d'une palette claire et lumineuse, où les formes perdent leurs contours, où les figures se font évanescentes. Cet embrasement progressif donne à ses sujets une dimension onirique et fantastique dont ses contemporains ne saisiront pas la portée visionnaire, à l'exception notable de John Ruskin qui, dès 1840, le hisse au panthéon des artistes anglais. A sa suite, Moreau, Monet, Pisarro, Renoir ou Ensor... prendront la mesure de la modernité du peintre. Dans ce livre, John Gage retrace brillamment le parcours intellectuel et les centres d'intérêt qui ont nourri l'oeuvre de Turner : son insatiable curiosité pour l'histoire et les sciences, sa passion de la littérature et de la mythologie. sa quête infinie de la couleur à travers les voyages et la recherche théorique. Par une approche thématique, il explore son génie à sublimer l'héritage des maîtres du passé pour ouvrir à la peinture des horizons singuliers.
Depuis deux ans, vous croyez tout savoir et tout avoir vu sur le drame vécu par ce pays, sur les manœuvres du couple Sarkozy-Merkel, sur l’incurie de la classe politique grecque, sur sa possible sortie de l’euro.
Il fallait que quelqu’un parle et révèle les coulisses de cette tragédie écrite depuis longtemps.
Vangelis Demiris, avec justesse et ironie, sans concessions pour aucune partie grecque ou européenne, dévoile les tractations secrètes. Les chantages odieux qui se sont déroulés à Bruxelles depuis les débuts de la crise ; les coups fourrés entre pays, les mensonges servis aux opinions publiques, la responsabilité de la France et de l’Allemagne dans cette déroute financière ; le fonctionnement du célèbre « 4-4-2 » ; la technique grecque utilisée pour échapper à l’impôt, la place de l’Eglise orthodoxe etc. Rien n’échappe à son constat.
Faut-il le rappeler ; le marathon est une invention grecque...
Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir.
Avec Retour à Killybegs, Sorj Chalandon se glisse dans la peau de Tyrone Meehan, un homme qui a trahi, dont il nous conte l’histoire et dont on entend la voix. On voit comment se déroule, sur trois générations, le fil d’une existence, en Irlande du Nord. L’enfance entre un père violent et une mère qui ploie sous le fardeau des naissances et de la mi-sère. Puis la haine des Anglais, très tôt enseignée par le père, qui, un jour, lassé de tout, disparaît. Commence alors l’engagement du jeune Tyrone Meehan dans l’IRA, jusqu’à ce que le héros qu’il était passe de l’autre côté. Est-ce ex-plicable, est-ce admissible ? Ce texte tout de dignité, de violence et de tendresse, laisse ouverte la voie de l’indulgence.