Fondeveau sur Burette... C'est une petite ville du coeur de la France, une petite ville qui se prépare à vivre son premier Salon du Livre. Elle en rêve depuis des années... ça n'a jamais été possible jusqu'à ce fameux week-end où elle peut lancer son premier salon sous l'égide de William Byrde, le best-seller américain qui a accepté, et avec quel enthousiasme, d'en être président d'honneur ! Dans les jardins des thermes romains de Divina, où se déroule le salon du livre, il y en a pour tous les goûts, des romanciers (il y en a même qui ont écrit leurs livres !), des essayistes, des historiens, des biographes, des as de la bande dessinée, des champions de la science-fiction, des médiévistes timides qui côtoient Bijou la rappeuse aux ongles verts, Velléda la top model, mitraillées des 8h. par des caméras aux aguets. Et soudain, c'est la panique : on a perdu William Byrde, le best-seller américain, le président d'honneur en personne. Pourquoi ? Que s'est-il passé ? Divina, l'âme de la ville, le sait déjà. Elle attend avec impatience la rencontre de ceux qui lisent et de ceux qui font rêver, elle sait que son Passé, lourd d'Histoire, va se réveiller pour s'unir au Présent, que l'Amour va combler sa jolie sous-préfète, que beaucoup de vacheries mais aussi beaucoup de baisers vont être échangés durant les trois jours du Salon. Elle attend les écrivains avec fièvre, gourmandise et espoir, car elle sait, Divina, qu'on trouve tout dans un Salon du Livre !
Ils sont tous nés le 11 septembre 2001. Il ne leur reste guère plus d’un an à vivre. Ils parlent tous une langue oubliée. Leur sort est lié au Grand Secret, un secret terrifiant qui remonte à l’aube du monde. Et seul un enfant du premier matin, un enfant du renouveau pourra lever cette malédiction… Seul un enfant du premier matin pourra mettre fin au Grand Secret…
Valentin serait un enfant comme les autres s’il n’était hanté par de terribles cauchemars. Parfois même, prémonitoires. Depuis la mort de son père, les nuits du petit garçon sont devenues un enfer. Valentin est atteint d’un rare syndrome, qui semble n’affecter que les enfants nés le 11 septembre 2001. Dernière lueur d’espoir pour Lucie, sa mère : une clinique spécialisée américaine. Mais là-bas, dans le Wisconsin, les mystères se succèdent : pourquoi Valentin semble-t-il déjà connaître les autres petits malades ? Pourquoi parlent-ils entre eux une langue oubliée de tous ?... Avec la disparition des enfants, les pièces d’un effrayant puzzle se mettent en place. Le Grand Secret va-t-il enfin être dévoilé ? Valentin serait-il celui qui peut lever, après des millénaires, une antique malédiction ?
De la Provence au Vatican, des enchantements de Brocéliande aux énigmes de Nazca, un époustouflant thriller initiatique où l’auteur des Derniers jours de Paris mêle avec son talent habituel fantastique, occultisme et grands mythes fondateurs de l’humanité.
Nicolas d’Estienne d’Orves a 37 ans. Journaliste et écrivain, il est notamment l’auteur des Derniers jours de Paris et des Orphelins du Mal, vendu à plus de 200 000 exemplaires dans le monde.
Découvrez, dans le « Carnet de recettes d'une Belge en Cévennes », une trentaine de recettes concoctées avec des produits régionaux, biologiques et de saisons pour le plus grand bonheur de vos yeux et de vos papilles gustatives.
Qui ne connaît pas les émissions "Feu Vert", "Voulez-vous jouer?"... Jacques Careuil fut l'idole de notre enfance, une des toutes premières vedettes de la télévision, l'animateur de jeux inoubliables des sixties aux années quatre-vingt. A cette époque-là, le rêve était encore unique. Une télévision, un programme, une attente hebdomadaire... A l'aube de ses 77 ans, du fond de sa Thaïlande, Jacques Careuil s'est confié à Claude Rappé. Son enfance, ses débuts, sa carrière, ses amours, ses joies et ses déceptions racontés pour la première fois. Un parcours surprenant, une narration émouvante, des secrets dévoilés, les siens ainsi que ceux de la RTBF...nos jeunes années retrouvées.
Bienvenue au Custer Hill Club, lieu de villégiature luxueux qui, officiellement, rassemble pour d'innocentes parties de chasse et de pêche ce que l'Amérique compte d'hommes puissants. Lors de réunions qui n'ont pourtant rien de bucolique, les membres du club, nostalgiques de la guerre froide, regrettent l'époque bénie où la destruction mutuelle assurée présidait au maintien de l'équilibre de la planète. Avec les moyens faramineux qui sont les leurs, ces magnats de l'industrie, généraux de réserve et ministres en exercice élaborent un plan de représailles pour venger les attentats du 11 septembre 2001 : l'Opération Wild Fire. Et ces Docteurs Folamour du XXIe siècle de tramer l'holocauste nucléaire de deux métropoles américaines, lequel, imputé aux terroristes islamistes, entraînerait une riposte inévitable qui rayerait de la carte tout le monde arabo-musulman. Comment l'agent spécial John Corey peut-il empêcher d'appuyer sur le bouton ?
Le monde a tellement changé que les jeunes se doivent de tout réinventer ! Pour Michel Serres, un nouvel humain est né, il le baptise « Petite Poucette », notamment pour sa capacité à envoyer des messages avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Comme chacune des précédentes, la troisième, - le passage aux nouvelles technologies - tout aussi majeure, s’accompagne de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de crises. Devant ces métamorphoses, suspendons notre jugement. Ni progrès, ni catastrophe, ni bien ni mal, c’est la réalité et il faut faire avec. Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… mais il faut lui faire confiance ! L’AUTEUR Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’auteur de nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, dont les derniers, Temps des crises et Musique ont été largement salués par la presse. Il est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture. Ses chroniques sur « France info » sont très écoutées et lui ouvrent un plus large public.
« Au petit jour, la rumeur jaillit et agite la foule : le roi est entré dans Jérusalem par la porte de Jaffa ! Il emprunte les ruelles qui mènent à l’arche de Robinson, en gravit les marches, débouche sur l’immense esplanade du Temple, un bouquet à la main, des sandales de papyrus aux pieds, vêtu d’une toge blanche. Ce 15 de Tichri de l’année 3801, les pèlerins ne viennent pas simplement célébrer Soukkhot, la fête des Tabernacles, des Moissons et des Vendanges, mais approcher, voir, toucher, se prosterner devant un des leurs, le premier à régner sur la Palestine depuis près de quarante ans, Marcus Julius Agrippa. » Petit fils d’Hérode, intime de quatre empereurs romains (Auguste, Tibère, Caligula et Claude), disciple du philosophe Philon d’Alexandrie, père de Bérénice (célébrée par Racine et Corneille), Agrippa est le dernier roi des Juifs. Prince à la vie dissolue, il connaît les fastes et les honneurs, la misère et la solitude. Roi, il permet à son peuple de vivre uni, libre et en paix pour la première fois de son histoire. Après sa mort tragique en 44, un million de Juifs périssent dans la guerre avec Rome, la Judée est rayée de la carte.
Jean-Claude Lattès, fondateur des éditions qui portent son nom, a vécu, sur les traces d’Agrippa, à Alexandrie, Jérusalem et Rome.
Kamal Jann, Syrien de 40 ans, avocat d’affaires à Manhattan, est un mystère. Sa réussite professionnelle recouvre son drame : son oncle, chef des services de renseignements syrien, homme redoutable et redouté, a fait tuer ses parents quand il avait 12 ans, mais il a aussi financé ses études à New York. Quand, début septembre 2010, la CIA l’avertit que son frère djihadiste, resté en Syrie, va commettre un attentat terroriste à Paris, Jann comprend qu’il va devoir cette fois s’engager dans la toile d’araignée des services secrets occidentaux pour faire tomber son oncle et le pouvoir syrien. Un roman puissant et sombre. Entre Damas, Beyrouth, New York ou Paris, une mosaïque de personnages liés par des relations ambiguës où le pouvoir, le désir, la manipulation, la survie poussent leurs pions sur un échiquier dément et sanglant. Une chorégraphie puissamment orchestrée où violence, trahison, peur, lâcheté, mensonge et corruption rendent impossible le moindre règlement politique au Moyen-Orient tant que les dictateurs en place serviront les intérêts de tous ceux qui ont le pouvoir en ce monde. Kamal Jann est le produit de ces interactions, de cette schizophrénie arabe, de cette conscience éclatée, pour qui l’appartenance au clan, la révolte et la liberté sont incompatibles. Née à Beyrouth en 1953, Dominique Eddé est romancière, essayiste. Intellectuelle engagée, elle participe à de nombreux débats sur le Moyen Orient et vit entre France, Liban et Turquie. Dernier ouvrage, Le crime de Jean Genet (Seuil, 2007).
L'ouvrage lui a été demandé avec insistance par l'abbé Séguin, son confesseur. Il retrace en quatre livres la jeunesse mondaine, la maturité austère et la vieillesse d'un religieux du XVIIIème siècle qui bouleversé par la mort d'une femme aimée s'est converti à 37 ans puis retiré à La Trappe, et qui par son apostolat, sut restaurer dans son monastère la plus stricte observance de la règle. Chateaubriand retrouve, à chaque étape de cette existence, une image de sa propre vie : mêmes rêves d'aventures, même expérience de la douleur, mêmes remords, même désir de conversion. La pensée de la mort hante l'ouvrage comme elle hante Chateaubriand vieillissant. Trop peu minutieux sur le plan historique, il parlait autant de l'auteur que de Rancé. Égrenant les confidences et les souvenirs, ressuscitant trop bien les prestiges et l'esprit du Grand Siècle, l'ouvrage est effectivement plus d'un conteur que d'un pénitent, et c'est là son charme. Mais on a tort de le croire d'un vieillard épuisé qui jette en désordre ses dernières pensées. Fidèle à sa méthode consistant à regarder le passé pour comprendre le présent et y lire l'avenir, Chateaubriand tente une ultime confrontation de son temps avec le XVème siècle. Le parallèle entre Louis XIV et Napoléon s'affine, les comparaisons abondent, les jugements se font plus tranchés que jamais. Le portrait du Cardinal de Retz, « vieil acrobate mitré, prétendu homme d'État [qui] ne fut qu'un homme de trouble », est un prétexte pour satisfaire une vieille rancoeur contre Talleyrand. Le monde moderne n'est pas toujours inférieur au siècle de Louis XIV « nous n'allons pas à la cheville de ces gens-là », néanmoins Madame Sand l'emporte sur Mademoiselle de Scudéry ; mais hélas, « [elle] fait descendre sur l'abîme son talent », et « l'insulte à la rectitude de la vie ne saurait aller plus loin ». La nostalgie du temps passé, si elle existe ici, puise dans le dégoût du monde moderne. Des images étonnantes surgissent, et créent un univers fantastique : les surréalistes se l'approprieront. « La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel. ». La Révolution est une « piscine de sang où se lavèrent les immoralités qui avaient souillé la France ». Par-delà son époque, c'est encore la vie que contemple et juge le vieil écrivain. Des leitmotive des Mémoires sont repris : l'amertume de survivre, la fausseté de l'amour, la vanité du bonheur -ce qui n'empêche pas le souvenir nostalgique des jours heureux et des femmes aimées de passer parfois dans ces pages.
Deuxième Génération n’est pas un règlement de comptes avec un père ni avec l’histoire. C’est une tentative pour expliquer une enfance dans l’ombre de la Shoah. Michel Kichka, à travers des anecdotes formidables et des souvenirs aussi tragiques que précis, retisse la toile familiale de cette maison installée au cœur de la Belgique industrielle. Récit autobiographique d’une vie qui porte la douleur des siens, mais qui mesure l’urgence de s’occuper de ses besoins : celui de partir à l’âge de dix-huit ans, selon l’auteur, sur une « terre vivante ».
360 bistrots. Plus de 50 nouvelles adresses sélectionnées par les enquêteurs, avec leur rigueur et leur compétence bien connues. Une présentation très pratique : les plats principaux de la carte, les menus, les jours et heures d’ouverture, le métro le plus proche ainsi que la date et les détails sur le repas le plus récent. Et toujours les mêmes symboles pour le jugement sur la qualité de la cuisine : 1, 2 ou 3 Cocottes Staub. En début d’ouvrage, les palmarès des meilleurs bistrots de Paris, et des bistrots sélectionnés par l’A.S.O.M. (Association pour la Sauvegarde de l’Œuf Mayonnaise) et le vainqueur du Prix Staub-Lebey 2012. Le prix du meilleur bistrot sera décerné par un jury de personnalités des lettres et de la cuisine. La liste des nominés sera envoyée à la presse en décembre 2011. En fin d’ouvrage, des cartes par arrondissements pour situer tous les établissements et de nombreux index très utiles et pratiques : par ordre alphabétique et par arrondissements ? les bistrots ouverts le week-end et le lundi ? les bistrots par gammes de prix. Depuis l’édition 2011, un illustrateur réputé est, chaque année, invité à concevoir la couverture. Pour ce millésime 2012, Hélène Tran qui a collaboré au Vogue français et signe les illustrations de l’éditorial de l’hebdomadaire Point de Vue, proposera son atmosphère des bistrots parisiens et sa vision du Petit Lebey.