Mot de l'éditeur : Il y a très longtemps, au milieu des montagnes sauvages, vivaient un petit garçon et sa mère. L’enfant, qui boitait, était surnommé Sequoyah par les autres enfants de la tribu, ce qui signifiait « pied de porc » en cherokee. Sequoyah grandit à l’écart des autres, apprenant à lire dans la nature comme dans un livre. Il devint un très grand chasseur respecté des siens. Un jour, un homme blanc vint lui demander de signer un contrat. Sequoyah eut honte de ne pas savoir lire et écrire et décida d’apprendre.
Mot de l'éditeur : Au cours des 78 années de son existence, la Sabena fut l'un des plus beaux symboles que la Belgique exportait quotidiennement aux quatre coins du monde. A Kinshasa ou à Atlanta, c'est un sentiment de bien-être qui pénétrait le Belge montant à bord d'un des appareils à la cocarde bleue et blanche. Comme s'il avait déjà posé un pied à la maison, en feuilletant les journaux nationaux et en retrouvant l'accent bien de chez nous du personnel de cabine. La Sabena, on la critiquait et on l'encensait en même temps... mais on la pensait éternelle...
Et pourtant, le 7 novembre 2001, le Tribunal de Commerce de Bruxelles écrit le mot 'fin' au bas du livre d'histoire de la compagnie. Dans notre pays, peu de faillites ont eu un tel retentissement et engendré de telles conséquences pour autant de personnes et de familles.
Ce livre retrace deux histoires qui s'entrecroisent et s'entremêlent : celle d'un homme, fils d'immigrés siciliens qui a déjà connu plusieurs vies et celle, nébuleuse et surtout peu glorieuse, des dernières années de la Sabena. Homme de terrain, Salvatore 'Toto' Bongiorno a pu mesurer de près l'évolution de la compagnie, entre son métier de chef de piste et sa responsabilité de délégué syndical. Son parcours étonnant et truffé de rencontres improbables le fera traverser en première ligne l'ouragan de la faillite la plus destructrice de l'histoire du pays et le mettra à l'avant-plan des médias.
Purge En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes. Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ? Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.
Reinventing food Ferran Adrià has done things with food never dreamed of or attempted before. He has created thousands of new dishes, and designed new implements for eating them. His influence over the culinary world is unmatched. His story is entwined with the rise of elBulli: with no formal culinary training, Ferran Adrià took a traditional restaurant perched on a remote Catalan clifftop, and placed it in the centre of the culinary map. Ferran takes a fresh look at the restaurant that has held three Michelin stars for over a decade, and receives over 2 million request for the 8,000 places served each year. The legendary multi-course menus of elBulli are developed by Ferran and his team over months of laboratory experimentation. This unique approach gives elBulli's food an alchemy all its own; for example, tortilla espanola, or Spanish tortilla, becomes a riot of flavour and texture with potato foam, onion purée and egg-white sabayon, through evolving cooking methods that influence the restaurant menus around the world. Reinventing Food charts Adrià's transition from comparative obscurity to becoming the focus of massive media attention - he has been admired, talked about, criticised more than any other chef alive today. Colman Andrews has spent over a decade in conversation with Ferran, as well as countless hours in his restaurant and workshop, and his account recasts Ferran's remarkable career trajectory on an absorbing, human scale. With unrestricted access to the chef and his family and friends, as well as decades of accumulated insights and interviews with the most prominent chefs and critics, Reinventing Food sheds new light on the most radical culinary innovator of our times. Lively and readable, and full of fresh insights, it will engage not just food-lovers of food, but anyone who enjoys a remarkable story: the story of how one young chef changed the gastronomic world, and reinvented food.
Mot de l'éditeur: Le portrait inattendu d’un homme intranquille et d’un grand chef, cuisinier et artiste. Trois ans de dialogue pour épuiser tous les comment… Comment l’enfance, l’amour, l’émotion, le parcours, le métier. Comment une idée culinaire, une saveur, une recette, une assiette, un restaurant, une entreprise, des hommes et des femmes, et la gastronomie comme art…
Pierre Gagnaire est né le 9 avril 1950 à Apinac (Loire). Fils d'un restaurateur réputé près de Saint-Etienne, il reprend le restaurant familial en 1976, en 1981 il ouvre son premier restaurant à Saint-Etienne puis le second en 1992 et obtient l’année suivante trois étoiles au Michelin. En 1996, après des difficultés financières, il quitte sa ville et à Paris, crée un nouveau restaurant rue Balzac. Il retrouve ses trois étoiles l’année suivante en 1998.
« Il aime l'antithèse des nuances, la collision des goûts, l'irruption du coup de théâtre dans un récit qui s'endormait. Il fait frissonner le foie de canard dans le jus des calmars, inquiète le salpicon de tourteau et d'huîtres d'un jus de bœuf, mélangé à l'épinard et au cresson, bouleverse les grasses certitudes d'une pintade dans les épices et l'étuvée de champignons à l'aigre-doux. Il pousse parfois jusqu'à la dissonance, joue sur les suspens, les syncopes, improvise sur ce qu'on pourrait appeler les thèmes culinaires (les produits, pas les recettes) comme un jazzman sur de vieux «standards ». Jean-François Abert
Mot de l'éditeur : « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Mot de l'éditeur : Au Paradis des mères juives se retrouvent les mèresdu petit Freud, du petit Einstein, du petit Gary, dupetit Cohen, du petit Proust, du petit Woody Allenet des petits Marx Brothers. De quoi parlent-elles ?De leurs fils. De la passion qu'elles ont vécue avec eux,de méthodes d'éducation, de vies dédiées à leur réussitefuture. Que disent-elles ? Que chaque petit garçona été le préféré, couvé sans relâche, d'une santé fragile,avec une vie amoureuse difficile et un père sans droitde regard... Très documentée, cette subtile comédies'attaque avec humour et tendresse au mythe dela « Jewish mama ». Il semblerait que les mères degarçons soient toutes concernées. Natalie David-Weill est docteur en littérature française ; elle apublié Rêves de pierre, la description de la femmechezThéophile Gautier, aux Éditions Droz, en 1987.
Mot de l'éditeur : Par la forme tout d’abord, avec de superbes clichés qui font réellement vivre les 22 adresses choisies, qui se succèdent sans jamais lasser. On a même hâte de tourner les pages pour découvrir les trouvailles de la photographe, des photos tantôt rétro, tantôt insolites, et toujours de magnifiques portraits.
Mot de l'éditeur : Collection « Classiques » dirigée par Michel Zink et Michel JarretyDaniel Defoe Vie et aventures étranges et surprenantes de Robinson Crusoé, de York, marin Après quelques premières expéditions, Robinson Crusoé, marin d’York, s’embarque pour la Guinée le 1er septembre 1659. Mais le bateau essuie une si forte tempête qu’il dérive pendant plusieurs jours et finalement fait naufrage au nord du Brésil. Seul survivant, Robinson parvient à gagner une île située au large de l’Orénoque où il va peu à peu s’assurer une subsistance convenable : il y restera près de vingt-huit ans, d’abord seul, puis accompagné d’un fidèle indigène qu’il baptise Vendredi. Inspiré de l’aventure réelle d’un marin écossais, le roman que Defoe fait paraître en 1719 connaît un succès foudroyant qui ne s’est plus démenti. Si James Joyce fera plus tard de Defoe le « père du roman anglais », ce n’est pas seulement que l’auteur innove en prétendant offrir un authentique manuscrit retrouvé par l’éditeur. C’est aussi qu’il crée un héros différent : homme ordinaire qui raconte son histoire extraordinaire simplement, comme il l’a vécue, Robinson touche tous les lecteurs. Et cette histoire devient un mythe que d’innombrables écrivains s’attacheront à récrire. Traduction de Pétrus Borel revue par Jean-Pierre Naugrette. Edition de Jean-Pierre Naugrette.
Mot de l'éditeur : Nicolas Sarkozy (alias Bruno Masure) nous livre ici son journal quasi quotidien depuis le 6 juillet 2010 (début de l'affaire Bétancourt) jusqu'à juillet 2011.
Passant ainsi en revue les nombreuses turpitudes de la vie politique de l'année écoulée, mais également les grands moments médiatiques, culturels et sportifs, ce journal intime dévoile les réactions bien personnelles qu'auraient notre Président, assorties de son fameux franc-parler.