Mot de l'éditeur : Au XIe siècle, le comte Roger Ier, noble normand qui a conquis la Sicile sur les Arabes, veut faire exécuter le prince Omar qui a comploté contre lui. Mais la soeur de ce dernier, la très belle princesse Yasmina, va tenter de le convaincre d'y renoncer en l'invitant à sa table. Sept banquets vont se succéder, chacun dédié à une forme d'amour, de l'amour maternel à l'amour parfait, en passant par l'amour pour les animaux, l'amour-amitié, l'amour courtois... Durant ces repas où l'on découvre avec le comte tous les plats de la tradition culinaire sicilienne et leur empreinte arabe, Yasmina va déployer ses charmes en livrant des récits tirés du répertoire légendaire de la Sicile ou de l'imagination des auteurs, en résonance avec une très ancienne, tragique et succulente histoire. Ponctué des interventions de Giufà, le bouffon de la tradition méditerranéenne aux multiples visages, accompagné des recettes puisées aux meilleures sources familiales d'aujourd'hui, soutenu par une intrigue aux rebondissements surprenants, ce Mille et une nuits culinaire, sensuel et drôle évoque ce moment où deux hautes civilisations se sont rencontrées non sous le signe du choc, mais pour se mélanger avec bonheur.
Mot de l'éditeur : Le soleil se leva derrière eux, et alors... Brusquement, ils découvrirent à leurs pieds l'immense vallée. Al freina violemment et s'arrêta en plein milieu de la route. - Nom de Dieu ! Regardez ! s'écria-t-il. Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d'arbres fruitiers et les fermes. Et Pa dit : - Dieu tout-puissant ! ... J'aurais jamais cru que ça pouvait exister, un pays aussi beau.
Mot de l'éditeur : Dans ce livre, tout se passe pour la première fois. Marin découvre le monde et le monde découvre Marin. Marin ou une partie de Marin peut se dissoudre dans l’eau et s’élever dans l’air. Marin est hypnotisé par un chat. Marin oblige la mer à s’aplatir. Marin mange du poisson et Marin mange de la terre. Le riz fait rire Marin. Marin ou une partie de Marin s’enfuit en carrousel. Qui est Marin et de quoi est-il fait ? À ces deux questions, il n’existe qu’une réponse. Mais l’auteur préfère donner sa langue au crapaud-buffle.
Marin mon cœur est tout entier dédié à Marin, le fils aîné d’Eugène Savitzkaya. Avec la tendresse d’un entomologiste, l’écrivain observe la capture de son éléphanteau dans les rêts du monde. Nain parmi les géants, innocent qui ne hait personne et que personne ne hait, Marin reconstitue peu à peu son corps, apprivoise l’espace et le réorganise à sa mesure. Antoine de Gaudemar, Libération
Il faut entrer dans ce livre avec le cœur frais et l’haleine pure, puis se laisser aller au rythme du doux babillage qui berce comme si Marin racontait lui-même, parce que le narrateur a donné à l’écrivain le sens d’une langue qui se mâche autant qu’elle se lit. On s’y frotte, parfois elle râpe un peu sur la joue, souvent elle caresse le front, toujours elle va son chemin sans rien demander à personne qu’un peu de temps pour écouter encore ce qui va venir ensuite. Marin mon cœur est une bouffée de vie qui donne du souffle au lecteur patient et attentif. Pierre Maury, Le Soir
Mot de l'éditeur : Ce recueil de dessins publiés dans l'hebdomadaire Le Vif / L'Express et le quotidien financier L'Echo parcourt avec nous les 4-5 dernières années de l'actualité. Comme les supports de publication sont belges, la politique et les faits divers belges y occupent une place importante. Mais pas seulement. Nicolas Sarkozy, Barak Obama, la crise financière mondiale, les religions, le réchauffement climatique, le sport sont autant de thèmes abordés dans les quelque 140 pages de l'ouvrage. Le ton est souvent drôle, mais parfois il se veut simplement un révélateur d'absurdités de notre monde.
Très inspiré, l'auteur trouve avec brio l'angle qu'il faut pour mettre en images et en mots les événements qui font l'actualité de notre société. Il mise également sur une lisibilité et une efficacité maximales en utilisant un trait "ligne claire" et des couleurs vives bien choisies.
Pour celui qui s'intéresse un tant soit peu à ce qui se passe autour de lui, ce livre est un véritable régal. Il offre un résumé pertinent et amusant de l'actualité belge et étrangère des 5 dernières années.
Mot de l'éditeur : Par sa large audience, le cinéma constitue un témoignage privilégié des sensibilités populaires, des adhésions et des rejets politiques d'une époque donnée. Souvent, à l'insu du réalisateur, le film de fiction en dit plus que le documentaire. Le cinéma est aussi un des instruments d'élaboration des mémoires collectives: le film historique raconte le passé en le posant en concurrent effronté des agents "agréés " et institutionnels. A travers une centaine d'œuvres du cinéma occidental, l'auteur analyse les modes de représentations audiovisuelles des grandes questions qui ont animé et bouleversé le XXe siècle: la formation des démocraties, la déclaration de la Première Guerre mondiale, la naissance du communisme, l'avènement des crises économiques, la montée du fascisme et du nazisme, les affrontements de la Guerre froide et du colonialisme ainsi que la décolonisation...
Mot de l'éditeur : Des plateaux de France 2 aux studios d'Europe 1, la vie de Michel Drucker est une perpétuelle effervescence. En contrepoint, il a voulu ce livre, espace intime contre la course du temps. Car le sien, d'une certaine manière, s'est arrêté le 18 avril 2003, quand au petit matin il a appris la mort de son frère Jean, l'idole de son enfance, l'interlocuteur privilégié de sa vie d'adulte. Il est des disparitions dont on ne se remet pas… Homme de télévision lui aussi, patron de chaîne, fondateur de M6, Jean Drucker entretenait avec son cadet un dialogue ininterrompu. Rappelle-moi est le prolongement de leurs conversations où, quand ils ne parvenaient pas à se joindre directement (chacun étant tout de même assez occupé !), les deux frères se laissaient ce rituel message. L'intime s'y mêle au public, des passages très émouvants révélant un Michel Drucker qu'on ne connaissait pas (le jour de la mort de Jean, ses obsèques, le retour à Compiègne, où leur père fut interné pendant la guerre) ouvrent sur des moments plus légers retranscrits avec beaucoup de drôlerie (le portrait de leur mère, Johnny voulant à tout prix descendre en hélico sur le Stade de France). On y vit les coulisses d'émissions sous haute tension (Jacques Chirac, Domenech...). On y pèse à travers des portraits inattendus (Belmondo, Ferrat…) la valeur de l'amitié dans ce milieu plutôt réputé pour sa cruauté et son hypocrisie. Conviant le lecteur à partager une relation fraternelle d'une rare qualité, Michel raconte à Jean les moments forts de sa vie et de sa carrière ces dernières années, les rencontres qui l'ont marqué, l'évolution de la télévision (leur « drogue » commune), le rôle de chef de clan que son aîné lui a légué, tout ce qu'il aurait voulu lui dire et qu'il ne lui a pas dit, par pudeur, parce qu'on croit toujours qu'on a la vie devant soi. Avec ce livre d'hommage mais aussi de lucidité, l'autodidacte qui est devenu l'ami des stars, le confident des politiques et l'une des personnalités les plus aimées des Français ouvre son coeur comme il ne l'avait jamais fait.
Mot de l'éditeur : Pierre Marcolini présente et dédicace son dernier ouvrage et animera une conférence pour les jeunes: 'De la fleur cacao à la tablette'
Champion du Monde de pâtisserie à Lyon en 1995, Pierre Marcolini ouvre, cette même année, sa première boutique à Bruxelles. Sa réputation est internationale et ses boutiques sont présentes dans le monde entier : au Japon, à Londres, Paris, New York, au Koweït
Mot de l'éditeur : Les éditions First réalisent, avec la parution de cette synthèse de l’Histoire de Belgique, un coup marketing sans précédent. D’une part parce que la période est judicieuse: nous sommes non seulement à la veille des fêtes de fin d’année mais nous nageons également en pleine incertitude politique. D’autre part, et par conséquent serais-je tentée de dire, nous avons besoin de connaître notre Histoire afin de savoir comment nous en sommes arrivés là, dans ce magma communautaire. Pourtant, ce n’était pas le but premier des auteurs: c’est bien l’histoire d’un territoire – dont les frontières ont fluctué au cours du temps- qu’ils décrivent et non celle d’un Etat ou d’un peuple.
Mot de l'éditeur : Un jour, lors d’une exposition de masques, Beethoven revient dans la vie d’Eric-Emmanuel Schmitt : l’écrivain se rappelle l’avoir aimé passionnément autrefois, pendant son adolescence.
Pourquoi Beethoven s’est-il éloigné ? Pourquoi l’homme d’aujourd’hui n’éprouve-t-il plus ces émotions, ce romantisme, ces orages intérieurs et cette joie ? Qui a disparu ? Beethoven ou nous ? Et qui est l’assassin ?
Ce texte est suivi de Kiki van Beethoven, l’aventure d’une femme, la soixantaine rayonnante, laquelle va, grâce à la musique, changer sa vie ainsi que celle de ses trois amies. Une fable sur la jeunesse perdue et les secrets ensevelis.
Mot de l'éditeur : « Peu à peu, je prenais le chemin du détachement des petites et des grandes choses, pour ne pas être assujettie à mes désirs ou à mes besoins, car n’ayant plus le contrôle de leur assouvissement, je ne devenais que plus prisonnière entre les mains de mes geôliers. »
Le 23 février 2002, Ingrid Betancourt est enlevée par les FARC. Un calvaire commence, qui prendra fin six ans et demi plus tard, le 2 juillet 2008. Ingrid Betancourt décrit avec précision sa captivité aux mains des FARC. Le récit débute par une impressionnante scène, décrivant l’une de ses cinq tentatives d’évasion. Le lecteur est ainsi fixé à la fois sur la détermination de la prisonnière, et sur la dureté de ses conditions de détention. On revient ensuite au début de l’histoire, qui suivra dès lors le fil chronologique, à commencer par la journée du 23 février 2002.
De cette litanie de journées semblables, Ingrid Betancourt parvient à faire un récit captivant de bout en bout. Elle nous plonge dans la vie quotidienne de la jungle, rendant presque palpables l’attente et l’angoisse, décrivant de façon très nuancée ses geôliers, qui pour la plupart ont l’âge de ses propres enfants. Elle raconte les évasions ratées, les humiliations permanentes dues à la promiscuité et à la cruauté de certains gardes ou commandants de camps successifs, les conditions de vie épouvantables, la fuite permanente, les malaises et les maladies, les périodes de découragement. Chaque tentative d’évasion entraîne des traitements toujours plus violents, mais aussi les reproches de ses codétenus, qui la rendent responsable de l’aggravation immédiate de leurs conditions. Il y a aussi des moments inattendus de joie (la confection de ceintures tressées en fil de nylon, la broderie, la lecture de la Bible ou de Harry Potter, le gâteau confectionné pour la date d’anniversaire de la fille d’Ingrid…) et puis des amitiés fortes qui contre toute attente naissent dans ce monde cruel. Le lecteur est introduit dans l’intimité de ce petit monde en loques, errant sous les pluies diluviennes dans une jungle peuplée d’insectes monstrueux, ravagée par les maladies, où les humains sont placés dans un redoutable face à face avec eux-mêmes, leurs faiblesses, leurs mesquineries, leurs terreurs, mais aussi leurs convictions et leurs espoirs. Une amitié très forte liera Ingrid à Lucho, l’un de ses codétenus, avec qui elle s’évadera : cinq jours hallucinants dans une forêt sans fin, avant d’être repris par des geôliers qui ne tarderont pas à se transformer en bourreaux. Cercle après cercle, nous sommes conviés à un voyage infernal où l’humanité pourrait se perdre, et où elle puise au contraire les raisons essentielles de s’affirmer.
Même le silence a une fin restera sans doute comme un des grands textes de la littérature concentrationnaire. Il ne s’agit pas simplement d’un récit-choc, mais d’un vrai livre, profond et beau. Il décrit une aventure humaine qui reste palpitante malgré son caractère atroce, et un itinéraire spirituel qui force le respect.