Alexandre Fillon - Lire, novembre 2011
Avec La tristesse des anges, Jón Kalman Stefánsson éblouit en mariant poésie et réalisme, chaleur et glace...
Jón Kalman Stefánsson avait déjà fait forte impression l'an dernier, lorsqu'on le découvrait avec Entre ciel et terre(Folio). Poète, romancier et traducteur, l'Islandais éblouit peut-être plus encore avec La tristesse des anges, qui en est la suite. Difficile de ne pas être saisi par un univers où le feu brûle sous la glace, où les émotions ne demandent qu'à affleurer. "Qu'est-ce qui nous afflige - si seulement nous le savions. Nous savons à peine pourquoi nous posons la question, nous savons simplement qu'il y a quelque chose qui nous afflige, que nous ne vivons pas comme nous le devrions. Et que la mort nous attend tous", lâche en route Stefánsson qui, à l'instar de Jens le Postier, connaît manifestement le pouvoir des mots et de la littérature.
Avec La tristesse des anges, Jón Kalman Stefánsson éblouit en mariant poésie et réalisme, chaleur et glace...
Jón Kalman Stefánsson avait déjà fait forte impression l'an dernier, lorsqu'on le découvrait avec Entre ciel et terre(Folio). Poète, romancier et traducteur, l'Islandais éblouit peut-être plus encore avec La tristesse des anges, qui en est la suite. Difficile de ne pas être saisi par un univers où le feu brûle sous la glace, où les émotions ne demandent qu'à affleurer. "Qu'est-ce qui nous afflige - si seulement nous le savions. Nous savons à peine pourquoi nous posons la question, nous savons simplement qu'il y a quelque chose qui nous afflige, que nous ne vivons pas comme nous le devrions. Et que la mort nous attend tous", lâche en route Stefánsson qui, à l'instar de Jens le Postier, connaît manifestement le pouvoir des mots et de la littérature.