Mot de l'éditeur :
Lorsque j'étais adolescent, la plupart des livres, reliés de toile noire et sentant bon le papier moisi, que j'empruntais à un cabinet de lecture, comportaient une préface, et j'avoue que, depuis plus de quarante ans que j'écris à mon tour, il m'arrive de regretter que la mode en soit passée. C'est avec nostalgie que je me souviens, en particulier, de certains romans de Conrad, précédés, non seulement d'une préface, mais d'une préface de la seconde édition, sinon de la troisième, d'un avant-propos, d'un avertissement, de toute une série de textes familiers qui m'enchantaient presque autant que le récit même.