Mot de l'éditeur :
Il sera distribué dans 9 pays y compris les Etats-Unis et le Japon. C’est l’aventure de quatre copains belges : Jean-Louis Sbille, journaliste-écrivain ; Anne Frère, styliste ; Michel Renard, communicatologue et Marc Borgers, graphiste :
“Créer un support libre, exprimer ses envies et faire fonctionner les rapports entre le lisible et le visible, la belle charnière du métier de graphiste, celle sur laquelle toute la presse officielle avait déjà abdiqué, voilà ce que nous voulions faire. Le rapport entre le rédactionnel et l’image est d’emblée passionnel : ligne claire et language intuitif ajusté à chaque page, c'est “l’Art Kiosque”. Soldes éclos chaque trimestre autour d’un thème et d’une structure où cohabitent en bonne intelligence un grand mix de tous les métiers de l’image, de l’écriture, de l’information, du style ou des arts plastiques. Jean-Louis Sbille a dit : “...Nous plaçons notre intérêt dans l’interférence des techniques et dans les rapports interpersonnels qu’elle provoque tant au niveau des créateurs qu’au niveau des publics” Au début des années ‘80 la presse s’intéresse à cette rare liberté naïve et chaque sortie du magazine devient un événement. Pages dans Libération, soirées au magazine Actuel, émissions sur MTV New-York, reportages en France ou en Belgique, exposés à N.Y., expositions à Paris. Des créateurs viennent de tous pays bénévolement proposer leur collaboration.
Huit numéros sont sortis entre ‘78 et ‘81. Alors que Soldes devient un must (chaque numéro, tiré à 10.000 ex, était lus en moyenne par 30 personnes), la belle équipe se sépare en fanfare à Paris et à New-York. Télécharger