Mot de l'éditeur : Avant d'être une marque de cosmétiques, Helena Rubinstein eut un destin. Et quel destin, quelle incroyable aventure ! On connaissait la milliardaire couverte de bijoux peinte par Dali ou Picasso, l'impératrice de la beauté qui transforma l'image de la femme en lui tendant le miroir de la jeunesse éternelle, la travailleuse acharnée qui parcourait la planète au pas de charge, s'arrêtant à peine dans l'une de ses sublimes demeures, mais savait-on que cette "Hearst à l'échelle féminine" fut d'abord une petite polonaise ? Née en 1872 dans le quartier juif de Cracovie, aînée d'une famille de huit filles, Helena sut dire non aux conventions. Elle resta libre et sut imposer sa vision. De l'Australie où elle s'exila à l'âge de 24 ans, pionnière des soins de beauté, à New York où elle mourut princesse cosmopolite à 93 ans, la vie d'Helena Rubinstein fut un roman. Un roman où se croisent tous les talents de l'époque, de Poiret à Chanel en passant par Louise de Vilmorin, une saga éblouissante, faite de krachs boursiers et de chagrins d'amour, de drames conjugaux et de diamants croqués. Sous la plume vive de Michèle Fitoussi, Helena Rubinstein est l'illustration en actes d'un siècle de conquêtes pour les femmes, par les femmes : "Si je ne l'avais pas fait, d'autres que moi l'auraient fait".
Mot de l'éditeur : De la mère aux épouses et aux amantes, toute l'oeuvre d'Ellroy procède du féminin et trouve sa source dans cet héritage maternel : l'obsession. En six mouvements d'une tumultueuse symphonie, James Ellroy revisite les moments clés de ses relations avec les femmes qui ont compté dans sa vie, à commencer par la première d'entre toutes : Geneva Hilliker Ellroy, objet d'une "malédiction" que son fils lança contre elle, enfant, souhaitant la voir morte. Après Ma part d'ombre et la vaine traque de l'assassin de sa mère, Ellroy entreprend une autre forme d'exorcisme : annuler cette malédiction à travers la quête des autres femmes, passer de "Elle" à "Elles". Les femmes comme cristallisation du désir, objets de fantasmes libérateurs ou destructeurs, sources d'influence ou d'inspiration littéraire, sont au centre de ce récit dans lequel Ellroy se raconte avec une féroce absence de complaisance, qui prend parfois l'allure d'une poignante confession. Mélange de rigueur, de mysticisme et de sexualité, ce livre, à la forme dépouillée et au contenu électrique, rassemble toutes les fulgurances et les faiblesses d'un homme hors du commun. C'est aussi un indispensable mode d'emploi littéraire pour qui s'intéresse à l'oeuvre d'Ellroy. "Il est impossible de ne pas éprouver de sympathie pour ce petit garçon abandonné qui vit en Ellroy et aspire à la rédemption et à la libération." (New York Times Book Review)
Mot de l'éditeur : Le récit débute dans la Barcelone de l'après-guerre civile. « Ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets « enterrés dans l'âme de la ville » : L'Ombre du Vent. Qui se cache derrière Julián Carax ? Pourquoi les romans de cet auteur mystérieux sont-ils brûlés les uns après les autres par un individu inquiétant que le garçon croit retrouver où qu'il aille ? Quelle est la part du réel dans ses découvertes successives de drames qui gisent dans la mémoire refoulée des habitants de la ville ? Fumero, un redoutable inspecteur, le poursuit avec acharnement, comme il semble avoir poursuivi jadis l'auteur du livre maudit... Sans compter le vieux gardien du Cimetière, Isaac, et sa fille, détenteurs de secrets innommables... Quels drames cachent donc les souterrains de la Maison Aldaya, abandonnée par ses propriétaires, l'une des familles les plus riches de Barcelone ? Tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, ce livre mêle inextricablement la littérature et la vie.
La Foire du Livre lève le voile sur le thème de cette 41ème édition.
Qu’elles soient romancières, poétesses, essayistes, illustratrices, philosophes, biographes, journalistes, dramaturges, elles excellent dans leurs écrits et seront présentes à la Foire du Livre.
Mot de l'éditeur : Dans la société française des Trente Glorieuses, où souffle un vent de liberté, Françoise Sagan incarne la femme moderne et entre dans tous les foyers grâce à son oeuvre, mais aussi et surtout par le biais des magazines. A travers elle, c'est une histoire de la seconde moitié du XXe siècle qui s'écrit. Ce livre dévoile les multiples facettes d'une icône.
Mot de l'éditeur : Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d'habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus. Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice. Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres. Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ? La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ? Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président. Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel." Né en 1948 dans le Härjedalen, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède et le Mozambique où il dirige, à Maputo, la troupe du Teatro Avenida. Il a reçu les Prix Mystère de la Critique, prix Calibre 38, Trophée 813 en France --, sans parler des millions d'exemplaires vendus dans le monde. Mankell est également célèbre pour ses pièces de théâtre et pour ses livres destinés à la jeunesse. Dans la "série Wallander", La Lionne Blanche est le 7ème titre à paraître au Seuil.
Mot de l'éditeur : rabbit angstrom, partagé entre les impossibles contradictions de l'amérique, choisit la fuite, loin de sa ferme, loin de la petite ville de pennsylvanie oú il habite, loin de cette vie quotidienne aveugle, dominée par la matière. parce qu'il y a dans cet être faible un appel désespéré vers la vie intérieure, sa course en zigzag est bien plus qu'une tentative pour s'évader d'un monde invivable. c'est un effort désespéré pour sortir de la nuit et rattraper à l'ouest le soleil couchant.
Mot de l'éditeur : En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire : la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Cette gigantesque fresque dépeint toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants. Des personnages exceptionnels, passionnés, attachants, tourmentés, qui, en dépit des tragédies, bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir. Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle…
Mot de l'éditeur : Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) fut, dès son époque, tenu pour un personnage extraordinaire. Couronné empereur à Rome en 1220, il était avant tout un Normand de Sicile. Songeant d'abord à affirmer sa puissance en Italie, il s'attira la vindicte constante des papes, nourrie de surcroît par son attirance pour l'Islam. D'une immense culture, parlant plusieurs langues, réunissant à Palerme, sa résidence favorite, des savants juifs, musulmans et chrétiens, favorisant les arts et les sciences, il était porté vers un syncrétisme religieux. Le scandale vint de ses succès. Alors que depuis quarante ans trois croisades avaient échoué à reprendre Jérusalem, Frédéric s'y fit couronner roi en 1229, sans combat, en traitant avec les infidèles, au grand scandale de Rome. Deux fois excommunié par Grégoire IX, celui que ses contemporains appelèrent l'Antéchrist se condamna définitivement en marchant sur Rome (1241). Innocent IV le fit déposer en 1244 et le Saint-Siège ne cessa de vouloir effacer son oeuvre et son nom.
Mot de l'éditeur : Un tour d'horizon parmi les grandes religions polythéistes ou monothéistes, occidentales ou orientales, révèle les divergences et les similitudes des conceptions sur la vie après la vie. Débarrassée de son enveloppe charnelle, l'âme entreprend un long et périlleux voyage parsemé d'embûches. Emmenée par des guides psychopompes, elle franchit des ponts étroits et des fleuves, elle escalade des échelles, elle traverse des tunnels... Soumise à de nombreuses épreuves, dont celles de la balance et du miroir, interrogée par des juges implacables, elle parvient enfin à sa destination finale où l'attendent tantôt une pâle survie au royaume des ombres, tantôt les supplices des enfers, tantôt encore les délices du paradis. Cet ouvrage permet de découvrir en quelques heures de lecture - et donc de comparer à loisir - différentes géographies funéraires mythiques, les multiples épreuves endurées par les âmes en partance vers l'au-delà, les supplices de l'enfer, les délices du paradis, ainsi que les croyances en la résurrection ou en la réincarnation. Il réunit côte à côte les croyances eschatologiques des grandes religions du monde, celles de l'Antiquité, du Livre, de l'Orient, des peuples sans écriture, sans oublier les innovations ésotériques de notre Occident contemporain et les critiques adressées à ces croyances par tous ceux pour qui le ciel est vide.