Mot de l'éditeur : Boualem Sansal vit en Algérie. Il a publié aux Éditions Gallimard quatre romans, Le serment des barbares (collection blanche, 1999, Folio n° 3507), L’enfant fou de l’arbre creux (collection blanche, 2000, Folio n° 3641), Dis-moi le paradis (collection blanche, 2003) et Harraga (collection blanche, 2005, Folio n° 4498) et un essai, Poste restante : Alger (Hors série Connaissance, 2006).
Mot de l'éditeur : Paru en 1755, le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes peut être considéré comme la matrice de l'oeuvre morale et politique de Rousseau : il y affirme sa stature de philosophe, l'originalité de sa voix, la force de son "système". Résoudre le problème posé par l'Académie de Dijon - "quelle est la source de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ?" -, en d'autres termes expliquer que riches et puissants dominent leurs semblables sur lesquels ils n'ont pas de réelle supériorité, exige aux yeux de Rousseau de poser à nouveaux frais la question "qu'est-ce que l'homme ?". Pour cela, il faut comprendre comment s'est formée sa "nature actuelle", si éloignée de ce que serait son état de nature : "Si je me suis étendu si longtemps sur la supposition de cette condition primitive, c'est qu'ayant d'anciennes erreurs et des préjugés invétérés à détruire, j'ai cru devoir creuser jusqu'à la racine...".
Mot de l'éditeur : Toi, Cécile Kovalsky, premier roman de Marianne Sluszny, évoquait une légende familiale et le malheur d’une diaspora juive émigrée à Bruxelles, moins intégrée qu’elle ne le croyait. Marianne Sluszny revient sur ces thèmes dans Le Frère du pendu.
Thomas, jeune cinéaste désespéré par sa rupture avec Rivka, ?lle de juifs orthodoxes, découvre dans un coffre lui appartenant une série de cahiers racontant la vie d’un aïeul de son ex-?ancée, un certain Meier, né en 1880 à Siedlice en Pologne. Il se passionne pour l’existence de cet homme, éternel exilé, révolté par la pendaison de son frère Saul par les cosaques en 1905, et décide de réaliser un ?lm sur le destin mouvementé de ce personnage.
Mot de l'éditeur : « Pourquoi une femme qui a vécu des difficultés avec sa belle-mère ne peut-elle entamer avec sa bru une relation dénuée de conflits ? Pourquoi deux femmes, instruites par l’expérience commune de la maternité et se prévalant de l’amour qu’elles ressentent, ne peuvent-elles faire preuve, sinon de solidarité ou de complicité, du moins d’une certaine tolérance ? Pourquoi une mère qui, toute sa vie, a dispensé affection et amour à son fils ne peut-elle supporter la femme qui aime son fils et qu’il a choisi d’aimer ? Pourquoi une femme qui apprécie, investit et aime un homme supporte-t-elle mal la mère avec laquelle cet homme a fabriqué sa perception de l’amour ? Pourquoi de telles dissensions depuis toujours et où que ce soit dans le monde ? Et qu’en est-il des belles-mères et de leurs gendres ? Et des beaux-pères et de leurs gendres et de leurs brus ? Et puis, que dire des brus et des belles-mères qui s’entendent ? Sans compter que ces personnages, avec leurs humeurs, leurs tocades, leurs comportements parfois déroutants, partagent, parfois, sinon le plus souvent, la condition de grands-parents. Quelle est leur place ? Quel est leur rôle auprès de leurs petits-enfants ? Que doit-il être ? » A. N. ?Aldo Naouri a exercé la pédiatrie pendant quarante ans. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont certains (Une place pour le père, Les Filles et leurs Mères, Les Pères et les Mères, Adultères, Éduquer ses enfants, L’enfant bien portant) ont eu un succès retentissant et sont devenus des références.
Mot de l'éditeur : Récit-mosaïque ou promenade éclairée, chaque court chapitre de ce livre graphique contribue à apporter un élément de réponse à la question fondamentale : Qu'est-ce qui nous rend heureux ?
Mot de l'éditeur : « Je suis née dans le sud des Etats-Unis : la ségrégation ne nous permettait pas d’aller dans le mêmes écoles, les mêmes bus, les mêmes restaurants que les Blancs. Mon père était pasteur, ma mère institutrice. Nous n’avions pas beaucoup d’argent. Mes premiers chants furent les negro spirituals, la musique des esclaves. Un jour, un bienfaiteur m’a entendue à la messe. Grâce à lui, j’ai rencontré Miss Tourel, mon professeur de chant. Mon destin a basculé. »
Comment la petite fille aux pieds nus de l’Arkansas issue d’un monde « interdit aux Negroes » a conquis les plus grandes scènes internationales ? Barbara Hendricks raconte son parcours hors du commun : son enfance, son travail avec Karajan, Bernstein, les coulisses de l’opéra, son combat pour les droits de l’Homme, ses rencontres avec Mitterrand, Clinton, Maria Callas, Aung Sung Suu Kyi. A travers ce destin de femme libre, de chanteuse, de militante et de mère, Barbara Hendricks a tracé sa voie.
« Sa voix a retenti dans les salles d'opéra, mais aussi vibré dans la cathédrale de Dubrovnik assiégée. Elle a réconforté les enfants des camps de réfugiés africains, ou ceux des ghettos new-yorkais... Barbara Hendricks est une voix, au double sens du mot. Pour elle, engagement artistique et humanitaire sont étroitement liés. A mille lieues du monde des Castafiore, elle a inventé la cantatrice moderne, conjuguant droit d'ingérence et «Requiem» de Fauré. Elle est tout entière possédée par son art. » L’EXPRESS
Mot de l'éditeur : Il y a une Bugatti qui file en 1924 dans la plaine d’Alsace, un homme trahi et un bébé abandonné. Une voyante bulgare qui tire des cartes singulières, une femme mélancolique effaçant les lignes droites ; d’abjects coups de téléphone. Il y a un petit garçon qui invente des jouets, deux scientifiques dans un laboratoire surchauffé, des espoirs ravivés et des secrets inavouables. Dix-sept enfants noirs sur une plage de Zanzibar, des vagues qui se brisent, des amants égarés. Il y a les théories d’Einstein en pleine évolution, des trouvailles fortuites, des erreurs de calcul. Il y a une fête foraine, la nuit. Et au coeur des volutes de tous ces destins, Kitz cherche la réponse à une question désespérée : comment payer ses dettes lorsqu’on doit rembourser, non de l’argent, mais du temps ?
Mot de l'éditeur : Réalisé sous la direction de Jacqueline Aubenas, cet ouvrage collectif, publié aux éditions Luc Pire, retrace chronologiquement la carrière des frères Dardenne et leur filmographie, de leurs premiers pas de cinéastes à leur dernier opus, "Le silence de Lorna". Il se veut également une analyse de leur oeuvre et parcourt les différentes étapes de la fabrication d'un film, de l'écriture à la production, des repérages au montage, de la direction des acteurs au tournage proprement dit.
Mot de l'éditeur : Paris, 1633. Alors que Louis XIII règne sur la France et que Richelieu la gouverne, le royaume est menacé par de fourbes adversaires : les dragons ! L'heure est venue de reformer cette élite secrète autrefois dissoute dans l'opprobre et la raison d'État : des combattants hors du commun, une compagnie d'aventuriers, d'espions et de fortes têtes rivalisant d'élégance, de mystère (ou de paillardise), et qui ne redoutent aucun danger.
Mot de l'éditeur : Ça y est ! Après trois mille ans d'attente, le Messie arrive enfin en ce début du XXIe siècle. Tout à fait conforme à la promesse de la Bible : un vieil homme à la barbe en broussailles, juché sur un âne fatigué.
Pourtant, quand Il se fait connaître, qu'il veut annoncer le retour des morts et la paix universelle, il est accueilli dans l'indifférence générale. Notamment des journalistes dont il tente d'obtenir la collaboration pour transmettre son message au monde.
D'accord, il est un peu maladroit : au lieu d'Odessa, l'ancienne grande ville juive, il se retrouve dans un petit trou perdu aux États-Unis, dans l'État de l'Ohio. Mais partout ailleurs, à Odessa (Ukraine), Buenos Aires, Bonn, Venise ou Cordoue, son apparition est tout aussi ratée.
En dix étapes qui le mèneront tout au long de la planète, le Messie parcourt le monde d'aujourd'hui, désespérant qu'on l'écoute avant de trouver - enfin ! - Jérusalem. Et là surprise...
Sous l'apparente légèreté de style, qui entrecroise situations burlesques, propos désopilants et une jolie galerie de personnages, sourde un redoutable réquisitoire sur le manque d'idéal, la lâcheté des compromissions et l'absence d'éthique de notre société moderne. Le fou rire qui se mêle à l'inquiétude n'est pas sans rappeler la comédie italienne.