Mot de l'éditeur : « Si David Kolski, architecte reconverti en directeur de travaux, avait renoncé à adresser la parole à cette inconnue croisée dans une galerie marchande, s’il lui avait dit : «Excusez-moi, je suis désolé, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre », s’il avait su qu’en abordant une femme de cette stature il entraînerait son existence dans une direction impossible, Victoria de Winter n’aurait pas trouvé la mort onze mois jour pour jour après leur rencontre. Aujourd’hui, elle serait encore vivante, David ne vivrait pas retiré dans un hôtel de la Creuse, séparé de sa femme et de ses filles. Il n’aurait pas été détruit par le rôle qu’il a joué dans ce drame ni par les deux jours de garde à vue qui en ont découlé. Seulement, le visage de Victoria s’est tourné vers le sien et David a aussitôt basculé dans sa vie. »
Dans les forêts de Sibérie Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.
Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l'Asie centrale, qu'il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s'est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L'Axe du loup (Robert Laffont). De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Une vie à coucher dehors (2009) et, avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis, Haute tension (2009).
Confessions Les Confessions, composées au cours des années 397-400, ont été l'un des livres de chevet de l'Occident. Autobiographie lyrique - la première d'une telle ampleur et d'un tel éclat - elles orchestrent une symphonie de thèmes dont les siècles successifs n'ont cessé de s'enchanter : l'inquiétude constitutive de l'homme, le poids de l'enfance, les orages de l'adolescence, la pression du passé sur le présent, la chaîne des habitudes, le vague des passions, les séductions des amitiés et des amours, les prestiges du théâtre, la présence originaire du mal, les profondeurs de la mémoire, le mystère du temps, l'errance spirituelle et la proximité de Dieu. La traduction d'Arnauld d'Andilly (1649-1671) est un monument du français classique.
Smiles a été créé en 1999 à l'initiative de Monique Kuborn. Son objectif : répondre aux besoins qui ne peuvent être rencontrés par les financements publics et permettre ainsi aux enfants infectés par le VIH soignés au service de pédiatrie du CHU Saint-Pierre de bénéficier d'une prise en charge optimale.Smiles a orienté son action vers trois objectifs prioritaires :
Améliorer le bien-être des enfants au quotidien en permettant à des adolescents de participer à des colloques européens afin d'échanger leurs expériences. En organisant des séjours de vacances thérapeutiques, des goûters à l'hôpital, des stages sportifs, des activités artistiques, des visites et des cadeaux pour la Saint-Nicolas et Noël. Renforcer l'équipe médicale, psychologique, infirmière et sociale afin d'assurer aux enfants infectés par le VIH et à leurs familles un cadre de prise en charge adapté à la complexité de la maladie. Soutenir les activités de recherche clinique indispensables pour des approches de soins plus performantes directement applicables aux patients.Grâce à Smiles, le CHU Saint-Pierre et le Professeur Jack Levy ont accru leur programme de recherche clinique consacré au SIDA en associant à l'équipe une pédiatre, le Docteur Goetghebuer, et une épidémiologiste, le Docteur Haelterman.
Mot de l'éditeur: Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : N'en jetez plus ! ? Moi, vous me connaissez ? ? Emballage cadeau ? Appelez-moi chérie ? T'es beau, tu sais ! ? Ça ne s'invente pas ? J'ai essayé : on peut !
Mot de l'éditeur : Dites adieu aux clichés sur la gastronomie belge… On mange très bien à Bruxelles, et pas seulement des moules frites, bien au contraire ! Michel Verlinden, l’auteur de Week-end pas cher à Bruxelles et contributeur régulier du Fooding met enfin dans votre poche une sélection des meilleures adresses gourmandes et pas chères de Bruxelles. Indispensable ! Au menu : 1. Les classiques bruxellois 2. Les cantines du midi 3. Bistro... nomes 4. Petits creux (goûters, sandwichs, salons de thé et autres cupcakes) 5. Chics, branchés mais pas chers 6. Les cantines inattendues et alternatives 7. Le monde à Bruxelles 8. Pour les amateurs de vin En bonus : les bonnes frites et autres délices à emporter !
Mot de l'éditeur : " Il a caressé des petits serpents très doux ; il parlait toujours. Le mégot brûlait son doigt ; il a pris sa dernière bouffée. Le premier soleil l'a frappé, il a chancelé, s'est retenu à des robes fauves, des poignées de menthe ; il s'est souvenu de chairs de femmes, de regards d'enfants, du délire des innocents : tout cela parlait dans le chant des oiseaux ; il est tombé à genoux dans la bouleversante signifiance du Verbe universel. Il a relevé la tête, a remercié Quelqu'un, tout a pris sens, il est retombé mort. "
Mot de l'éditeur : En tant que parents , grands-parents ou responsables d'enfants : baby-sitter , assistante maternelle , professeur des écoles, nous espérons tous que rien ne leur arrive.
Mais ce n'est pas la réalité. Nos enfants sont des enfants et sont les premières victimes d'accidents domestiques , de chutes , et de blessures en tout genre. En tant qu'adultes nous devons agir avec rapidité et efficacité pour poser les premiers gestes.
Mot de l'éditeur : « Il y a des moments où l’histoire semble hésiter avant de prendre son élan : Hannibal quand il décide de passer les Alpes avec ses éléphants pour frapper Rome au cœur ; César sur les bords du Rubicon ; le général de Gaulle à l’aube du 17 juin 1940, quand il monte dans l’avion qui va l’emmener à Londres, vers une résistance qui peut paraître sans espoir. C’est un éclair de cet ordre que j’ai tenté de saisir : l’instant où Bonaparte, adulé par les Français qu’il a tirés de l’abîme, décide de devenir empereur. »
À travers une conversation imaginaire et décisive entre Napoléon Bonaparte et Jean-Jacques Régis Cambacérès, son deuxième consul, Jean d’Ormesson explore la tension entre l’esprit révolutionnaire républicain et le désir de puissance. Il met en scène un Cambacérès ensorcelé par le charismatique Bonaparte. Si tous les mots prêtés à Bonaparte ont bien été prononcés par lui, l’auteur forge ce dialogue fictif à la veille de l’avènement du Premier Empire, aux Tuileries, vers le début de l’hiver 1803-1804.
Enlevé et brillant, ce dialogue surprendra par son actualité.
Mot de l'éditeur : Après avoir simulé sa mort accidentelle, Patrick Lanigan, un avocat brillant, s'est volatilisé avec les 90 millions de dollars destinés à ses associés. Un coup de maître que ses ennemis ne sont pas près de lui pardonner.
Au bout de quatre années de cavale, il est rattrapé et torturé par ses poursuivants avant de tomber entre les mains de la justice. Tout le monde veut la peau de Patrick Lanigan, à n'importe quel prix.
Mais dans son plan machiavélique, l'avocat a tout prévu... ou presque.