Mot de l'éditeur : Ses parents ont beau lui jurer qu'il est un enfant comme les autres, Brüssli a des doutes. Il sent bien qu'on lui cache des choses. Il faut dire que les gamins du charmant village de Stillendorf ne se privent pas de lui tomber sur le dos en le traitant de crapaud qui pue et de demi-dragon. Brüssli va partir à l'aventure pour trouver le secret de ses origines. Et les secrets qu'il va découvrir lui causeront de graves ennuis. Oui mais voilà : a-t-il fait les bons choix ? L'adorable et fofolle Dorette, le costaud et filou Aldo l'aident-ils vraiment dans sa quête ? Et pourquoi Brüssli s'est-il encombré de ce lapin très crétin, égoïste et grossier qui attire tant les malheurs ? Une chose est sûre : notre ami n'a pas pris le chemin le plus paisible pour devenir le héros de se rêves : le Grand Brüssli, le Conquérant.
Mot de l'éditeur : Vers 1990, Alan Greenspan, président de la FED, a décidé d'assurer la liquidité maximum du système monétaire américain, persuadé d'empêcher ainsi toute crise économique. L'effet escompté, c'est-à-dire la baisse des taux d'intérêt, a eu pour conséquences la chute du volume des dépôts en banques et celle des prêts consentis par celles-ci. Il fallait trouver une solution : ce fut la titrisation des dettes bancaires. On a titrisé n'importe quoi, on a spéculé en masse avec la bénédiction des autorités publiques et des politiciens qui les couvraient. La crise, inévitable, a éclaté, conduisant par enchaînement au désamorçage des circuits de consommation et d'investissement, notamment. Aucun coupable, aucun responsable n'a été trouvé à la plus grave récession économique depuis quatre-vingts ans. C'est comme si un pacte avait été conclu entre les autorités et les banques, chargeant celles-ci de mettre de l'ordre dans leurs affaires et de juguler la spéculation pure et nue sous la menace de ne plus les sauver de la faillite si une nouvelle crise éclatait. Pour redonner confiance, l'Amérique choisit de stimuler, l'Europe, de diminuer les déficits publics. Seul l'État est en mesure d'amorcer la reprise de l'emploi en lançant un grand programme de travaux publics utiles et rentables. Voilà ce que démontre ce nouvel ouvrage de Paul Washer, un industriel une fois de plus en contestation avec le monde de la finance, dont il souligne les grandes faiblesses et les graves
Mot de l'éditeur : Vingt ans de fouilles, plus de mille deux cents sites méthodiquement inventoriés ont permis à l'auteur de formuler, preuves à l'appui, une hypothèse tout à fait révolutionnaire : le Sinaï ne se situerait pas au mont Sainte-Catherine, en Egypte, mais à près de deux cents kilomètres au nord, dans le désert du Néguev, en Israël, sur la montagne de Har Karkom, qui fut pendant des millénaires un lieu d'activité cultuelle intense. Au-delà de la localisation du mont Sinaï, cette affirmation entraîne de réels bouleversements. Elle conduit notamment à réévaluer les sources de la religion d'Israël - telles que la Bible les raconte et telles que les exégètes les ont interprétées -, les relations avec l'Egypte et la datation de l'Exode. Comme dans la religion des origines, son ouvrage précédent, Emmanuel Anati invite le lecteur à une véritable enquête en expliquant ses découvertes à l'aide de croquis, cartes, photos. Il présente sa thèse avec intelligence, méthode et passion et ouvre un véritable cas archéologique.
Mot de l'éditeur : Guy Delisle et sa famille s'installent pour une année à Jérusalem. Mais pas évident de se repérer dans cette ville aux multiples visages, animée par les passions et les conflits depuis près de 4 000 ans. Au détour d'une ruelle, à la sortie d'un lieu saint, à la terrasse d'un café, le dessinateur laisse éclater des questions fondamentales et nous fait découvrir un Jérusalem comme on ne l'a jamais vu.
Mot de l'éditeur : " Écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans, parce qu'il se croyait un écrivain raté, La Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cette histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift : "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." Bernard Le Saux, Le Matin
Mot de l'éditeur : Ces « révélations » de Roland Dumas ne sont ni un livre d'histoire encore moins de mémoires qu'il a déjà rédigés en son temps. L'ouvrage est la mise en perspective d'un exceptionnel parcours politique, qui s'étend sur la seconde moitié du XXe siècle, et de confidences personnelles qui éclairent enfin les zones d'ombres d'un fabuleux destin. Il en dénoue aujourd'hui les apparentes contradictions et en révèle les lignes de force arc-boutées sur un idéal politique et social dont la Justice est le fer de lance. Jeune résistant, élevé dans le culte de Blum, devenu ténor du barreau ; farouche anti-allemand transfiguré en cheville ouvrière de la construction européenne ; admirateur du de Gaulle historique, reconverti en compagnon de route d'un François Mitterrand son plus ardent détracteur ; grand prêtre des Affaires étrangères pendant neuf ans et dépositaire privilégié des petits secrets de la « mitterrandie » ; cinquième personnage de l'Etat traîné devant les tribunaux pour des vedettes à forte odeur de pétrole, Roland Dumas raconte, non sans distance ni ironie, les souffrances d'un jeune Werther égaré en politique. A l'heure où un Occident aveugle se rêve encore en maître du monde, où la construction européenne est saisie de hoquets, où la France navigue à vue sans politique étrangère cohérente, Dumas rappelle que sa vérité a toujours été du côté des progressistes, des décolonisateurs et de ceux qui avaient « une certaine idée de la France ». Plus Choiseul que Talleyrand, plus chanteur que philosophe, plus bretteur que procureur, plus Casanova que Dom Juan, plus jouisseur que donneur de leçon, il nous conte son étonnante aventure au service d'une France exigeante comme une épouse mais aimante comme une maîtresse.
Mot de l'éditeur : Habituée à un art de la mise en scène et au jeu du dévoilement, Sophie Calle réexploite ici le thème de l'autobiographie en donnant la parole à l'Autre, aveugle de naissance ou privé de la vue suite à un accident, dans sa différence et sa singularité. À travers une dialectique entre les témoignages de plusieurs générations d'aveugles et les travaux photographiques qu'elle a menés à partir de ces récits, Sophie Calle propose une réflexion sur l'absence, sur la privation et la compensation d'un sens, sur la notion de visible et d'invisible. À travers cet ouvrage, elle revisite, en les faisant dialoguer, trois oeuvres, construites et pensées autour de la cécité : dans Les Aveugles, créée en 1986, elle interroge des aveugles sur leur représentation de la beauté ; en 1991, dans La Couleur aveugle, elle demande à des non-voyants ce qu'ils perçoivent et confronte leurs descriptions à des citations d'artistes sur le monochrome ; La Dernière Image, réalisée en 2010 à Istanbul, historiquement surnommée «la ville des aveugles», donne la parole à des hommes et des femmes ayant perdu la vue, pour les interroger sur la dernière image qu'ils ont en mémoire, leur dernier souvenir du monde visible. L'ouvrage, qui se compose en un triptyque introspectif, dévoile des sensibilités, des perceptions et des événements douloureux, sincères. Sophie Calle a pour idée de souligner la permanence et l'ironie d'une situation, avec la volonté de délivrer et de mettre en exergue l'importance de la vue.
Mot de l'éditeur : Aucun photomontage ni subterfuge dans les photographies de Nicolas Henry. Pourtant, Les Cabanes de nos grands-parents étonnent par leur esthétique et leur plastique. Les cabanes de ce théâtre itinérant, Nicolas Henry les a réalisées au fur et à mesure de ses rencontres avec les anciens dans plus d'une trentaine de pays - de l'Irlande au Vanuatu en passant par l'Inde, le Brésil, le Maroc, ou encore la Nouvelle Zélande et la Suède. Son intention première ? S'interroger sur la place des «papis et des mamies» aujourd'hui lorsque la jeunesse s'affi che partout. Mais loin d'adopter un regard dénonciateur, cynique, ou désabusé, Les Cabanes de nos grands-parents expriment les changements d'un monde à l'autre à travers les outils du rire et de la poésie. Nicolas Henry adopte en eff et une approche humaniste de la photographie, mais joyeuse et colorée, où celle-ci ne peut se construire sans l'autre.
Mot de l'éditeur : L’imprimerie a permis la démocratisation de la lecture, Internet celle de l’écriture. Le grand public, réalisant que les barrières à la création et à la distribution de contenus avaient disparu, a facilement pris le contrôle des outils de production et de diffusion – devenus très bon marché – des mass médias. La création de contenus, notamment journalistiques, par les gens qu’on appelait autrefois l’audience, est devenue phénoménale. Plus besoin d’imprimerie pour se faire lire, de stations de radio pour se faire entendre ou de télévision pour se faire voir. Chacun est devenu un média ! C’est cela la révolution de l’information ! Les gens, défiants vis-à-vis des corps constitués, se tournent les uns vers les autres, pour échanger mondialement via les réseaux sociaux et délaissent les médias traditionnels, qui sont désintermédiés et les journalistes court-circuités. Wikileaks et les récents événements politiques dans les pays arabes en sont les derniers témoins. Mais face à l’« infobésité » qui nous accable du matin au soir, un nouveau journalisme de valeurs ajoutées, réalisé par des professionnels moins arrogants, s’avère aussi de plus en plus indispensable pour mettre de l’ordre dans le tsunami d’informations. Un journalisme de filtrage pertinent, enrichi de l’audience, des nouvelles technologies, et des immenses possibilités de cette nouvelle société connectée. Un Journalisme Augmenté ! Éric Scherer est directeur de la Prospective et de la Stratégie numérique du groupe France Télévisions. Reporter, correspondant à l’étranger, chef de poste, rédacteur-en-chef, et aujourd’hui blogueur, il a occupé de nombreuses fonctions du journalisme en Europe, en Asie et aux États-Unis, à l’AFP et chez Reuters, avant de rejoindre des postes de direction en France et à l’étranger. Évangéliste de la révolution numérique de l’information, il est professeur à l’École de Journalisme de Sciences-Po.
Mot de l'éditeur : Cinquième volume de la collection Les légendes du cinéma français.Plutôt que du nouvelle biographie qui ne pourrait rien apporter de nouveau, l'auteur s'est attaché à retracer la carrière de l'acteur en photos. Cet album est illustré par plus de 250 photos, pour la plupart inédites, qui retracent le parcours de cet immense acteur de ces débuts aux côtés de Gabin, jusqu'à son dernier film. Indispensable dans votre bibliothèque!
L'art de ne rien faire Une matinée devant soi, l'envers frémissant du feuillage, l'eau qui miroite entre les planches d'un ponton, le sentiment d'une journée de liberté sans fin... Autant d'évocations de l' " art de ne rien faire " qui résonnent comme une provocation, dans un monde épris de vitesse et d'efficacité. De la paresse au silence et de la rêverie à l'escapade solitaire, Catherine Laroze propose ici de découvrir les nombreux chemins qui peuvent nous mener pour un temps en retrait du monde. L'art de ne rien faire devient alors une ?uvre de résistance et la promesse d'un fabuleux trésor : la reconquête de soi-même.