Mot de l'éditeur : Dans la société française des Trente Glorieuses, où souffle un vent de liberté, Françoise Sagan incarne la femme moderne et entre dans tous les foyers grâce à son oeuvre, mais aussi et surtout par le biais des magazines. A travers elle, c'est une histoire de la seconde moitié du XXe siècle qui s'écrit. Ce livre dévoile les multiples facettes d'une icône.
Mot de l'éditeur : Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d'habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus. Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice. Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres. Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ? La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ? Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président. Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel." Né en 1948 dans le Härjedalen, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède et le Mozambique où il dirige, à Maputo, la troupe du Teatro Avenida. Il a reçu les Prix Mystère de la Critique, prix Calibre 38, Trophée 813 en France --, sans parler des millions d'exemplaires vendus dans le monde. Mankell est également célèbre pour ses pièces de théâtre et pour ses livres destinés à la jeunesse. Dans la "série Wallander", La Lionne Blanche est le 7ème titre à paraître au Seuil.
Mot de l'éditeur : rabbit angstrom, partagé entre les impossibles contradictions de l'amérique, choisit la fuite, loin de sa ferme, loin de la petite ville de pennsylvanie oú il habite, loin de cette vie quotidienne aveugle, dominée par la matière. parce qu'il y a dans cet être faible un appel désespéré vers la vie intérieure, sa course en zigzag est bien plus qu'une tentative pour s'évader d'un monde invivable. c'est un effort désespéré pour sortir de la nuit et rattraper à l'ouest le soleil couchant.
Mot de l'éditeur : En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire : la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Cette gigantesque fresque dépeint toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants. Des personnages exceptionnels, passionnés, attachants, tourmentés, qui, en dépit des tragédies, bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir. Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle…
Mot de l'éditeur : Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) fut, dès son époque, tenu pour un personnage extraordinaire. Couronné empereur à Rome en 1220, il était avant tout un Normand de Sicile. Songeant d'abord à affirmer sa puissance en Italie, il s'attira la vindicte constante des papes, nourrie de surcroît par son attirance pour l'Islam. D'une immense culture, parlant plusieurs langues, réunissant à Palerme, sa résidence favorite, des savants juifs, musulmans et chrétiens, favorisant les arts et les sciences, il était porté vers un syncrétisme religieux. Le scandale vint de ses succès. Alors que depuis quarante ans trois croisades avaient échoué à reprendre Jérusalem, Frédéric s'y fit couronner roi en 1229, sans combat, en traitant avec les infidèles, au grand scandale de Rome. Deux fois excommunié par Grégoire IX, celui que ses contemporains appelèrent l'Antéchrist se condamna définitivement en marchant sur Rome (1241). Innocent IV le fit déposer en 1244 et le Saint-Siège ne cessa de vouloir effacer son oeuvre et son nom.
Mot de l'éditeur : Un tour d'horizon parmi les grandes religions polythéistes ou monothéistes, occidentales ou orientales, révèle les divergences et les similitudes des conceptions sur la vie après la vie. Débarrassée de son enveloppe charnelle, l'âme entreprend un long et périlleux voyage parsemé d'embûches. Emmenée par des guides psychopompes, elle franchit des ponts étroits et des fleuves, elle escalade des échelles, elle traverse des tunnels... Soumise à de nombreuses épreuves, dont celles de la balance et du miroir, interrogée par des juges implacables, elle parvient enfin à sa destination finale où l'attendent tantôt une pâle survie au royaume des ombres, tantôt les supplices des enfers, tantôt encore les délices du paradis. Cet ouvrage permet de découvrir en quelques heures de lecture - et donc de comparer à loisir - différentes géographies funéraires mythiques, les multiples épreuves endurées par les âmes en partance vers l'au-delà, les supplices de l'enfer, les délices du paradis, ainsi que les croyances en la résurrection ou en la réincarnation. Il réunit côte à côte les croyances eschatologiques des grandes religions du monde, celles de l'Antiquité, du Livre, de l'Orient, des peuples sans écriture, sans oublier les innovations ésotériques de notre Occident contemporain et les critiques adressées à ces croyances par tous ceux pour qui le ciel est vide.
Mot de l'éditeur : Wiera Gran était la chanteuse étoile du ghetto de Varsovie. cette "Marlène Dietrich née Grynberg", d'une beauté stupéfiante, à la voix chaude, se produit au cœur du Broadway juif d'avril 1941 au printemps 1942, où elle parvient à fuir, laissant derrière elle les siens. Son accompagnateur, Wladislas Szpilman, le "pianiste" du célèbre film de Roman Polanski, passera à la postérité. Elle, non. Pourquoi ? Quelle fut sa faute ? A quel prix peut-on survivre ? Comment savoir ce qui s'est vraiment passé entre les murs du ghetto ? Wiera Gran sera accusée après la guerre d'avoir collaboré avec les nazis, d'avoir chanté devant eux, d'avoir incarné une "Mata-Hari" glamour, une sorte d'agent double. Folle de chagrin, persuadée qu'on la persécutait, juive errante, exilée chantant dans les cabarets de Caracas ou de Tel-Aviv, comme au Carnegie Hall à New York, elle finit sa vie, seule, dans un petit appartement parisien, reine d'un royaume, des ombres et des secrets de la guerre. Elle meurt le 19 novembre 2007.
A la fois détective et historienne, biographe empathique et enquêtrice d'une mémoire défaillante, Agata Tuszynska ressuscite dans ce livre poignant et fiévreux, traversée du siècle, le destin brisé comme l'honneur perdu de Wiera Gran.