Mot de l'éditeur :
Stuttgart, 1932. Hans Schwarz, fils d'un médecin juif, rencontre Conrad
von Hohenfels, issu d'une famille aristocratique au passé prestigieux.
Tout les sépare : pourtant une amitié naît, exceptionnelle, exigeante.
Mais déjà, avec la montée du nazisme, grondent des rumeurs de haine.
Hans, exilé aux États-Unis, s'efforcera d'oublier son passé. Un passé
qui se rappellera à lui un jour..
Télécharger
Mot de l'éditeur :
Qu'il soit attablé dans un grand restaurant parisien, installé avec son
whisky en Normandie chez l'inséparable Françoise Sagan, ou reclus dans
la campagne varoise pour écrire auprès d'une belle anglaise, Bernard
Frank tour à tour fascine, charme, agace voire exaspère. Il suscite des
jalousies littéraires, éveille des passions féminines, porte des
jugements iconoclastes dans ses chroniques pour L'Express, Le Matin, Le
Monde, Le Nouvel Observateur, un demi-siècle durant. Enfin et surtout,
ce dilettante éclairé laisse une oeuvre inimitable de mémorialiste où
perce son amour fou de la littérature et des femmes, «dans cet ordre»,
comme il aime à le préciser, et où il assume avec une grâce égale à son
ironie cette contradiction de la peur de mourir et de l'angoisse de
vivre.
Martine de Rabaudy prend, elle, le temps d'écouter Frank et ses amis,
Florence Malraux, Claude Perdriel, Frédéric Vitoux, Jean-Paul Kauffmann,
Eric Neuhoff ou Raphaël Sorin, pour brosser un portrait de l'homme
personnel et généreux, débordant d'humour et de finesse ; un portrait
d'écrivain.
Télécharger
Mot de l'éditeur :
Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket
de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un
sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment
notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens
pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier,
ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant,
ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une
paille, la main d'un homme tremblant. Mais si on se penche, si on arrête
le temps, on découvre des diamants dans une main tendue... Et la vie
n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...
Télécharger
Mot de l'éditeur :
Récemment, une découverte insolite dans les archives du Metropolitan
Museum of Art à New York a conduit l'auteure jusqu'à Léopold II, dans
son château de Laeken...
Nous sommes au printemps 1909. Le roi des Belges décide de vendre tous
ses objets d'art, tout son mobilier de valeur. Que s'est-il passé dans
la tête du vieux monarque ? Il n'a pas besoin d'argent. Est-ce une
histoire de succession, comme on se plaît à le répéter ? Une revanche
après l'annexion du Congo et la liquidation forcée de sa Fondation de la
Couronne ?
Ou alors, est-ce un prétexte pour qui rêve de vendre bien cher aux
Américains ses tableaux de qualité fort moyenne, voire médiocre ? Car,
on l'a oublié ... En 1890, la collection de Léopold II a été sévèrement
abîmée dans l'incendie du château de Laeken.
Parmi les pièces endommagées, il y a ce Van Dyck, le Portrait de
Duquesnoy. En mai 1909, il est vendu deux fois. Une première fois à
Paris, pour le marché américain, et une deuxième fois à Bruxelles, aux
Musées royaux des Beaux-arts. Où est passé l'original ? Qui a eu la
copie ? Manifestement, l'exemplaire bruxellois est en trop parfaite
santé...
Geneviève Tellier est docteur en histoire et art de l'Université libre
de Bruxelles et de l'Università Roma Tre de Rome.
Télécharger