Un regard de qualité sur l’ensemble de la cuisine française.
1 000 recettes, 500 photos, tout le savoir-faire, l’expérience d’une
vie entière d’une cuisinière d’exception.
Des recettes simples, indémodables et dépoussiérées, des conseils
éprouvés : une somme in-dis-pen-sa-ble !
Et en plus, tous les tableaux pratiques : découpe des pièces de viande,
temps de cuisson de tous les légumes, saisonnalité des produits,
accords mets-vins…
4,8 kg d’idées pour toutes les occasions : pour tous les jours et pour
les jours de fête.
L’ouvrage de référence absolu !
L’intégrale de la cuisine française, un grand livre au façonnage
précieux : livre relié avec un dos rond renforcé et fer à dorer. Des
photos contemporaines accompagnent les recettes. Ce livre constitue un
très bel objet à offrir à sa famille, à ses amis ou à garder pour soi.
De l’œuf à la coque au bœuf bourguignon, du clafoutis à la tarte
meringuée au citron, en passant par les soufflés ou les coquilles
Saint-Jacques : toutes les recettes indispensables et indémodables à
avoir toujours sous la main.
Françoise Bernard se met au service de la nouvelle génération et nous
livre une cuisine fiable, simple, économique et familiale : pour tous
ceux qui veulent revenir sur la base de la cuisine française.
Les recettes sont inratables.
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-Nouvelles complètes
Les 28 nouvelles qui composent ce premier volume de l’intégrale des
Nouvelles de J.G. Ballard, depuis longtemps introuvables en français,
ont acquis une réputation mythique.
Au tournant des années soixante, en déplaçant l’attention des espaces
extérieurs — privilégiés par la science-fiction traditionnelle — vers
l’espace intérieur de la psyché moderne, elles ont contribué à
révolutionner la littérature d’anticipation.
Retraduites ou révisées par Bernard Sigaud, elles permettent de
comprendre pourquoi J.G. Ballard a été considéré dès ses débuts comme
l’héritier (indiscipliné) de H.G. Wells, d’Aldous Huxley, de George
Orwell, et pourquoi il est cité aujourd’hui comme un modèle par des
auteurs comme Don DeLillo, Will Self ou Michel Houellebecq.
J.G. Ballard est né en 1930 à Shanghai. À la suite de l’attaque sur
Pearl Harbor, il est interné avec sa famille par l’armée japonaise dans
un camp de prisonniers civils jusqu’à la fin de la guerre. De retour en
Angleterre et après des études de médecine à Cambridge, il exerce
divers métiers, notamment comme pilote de la RAF au Canada. Ses
premières nouvelles paraissent en 1956 et dès lors il ne cesse plus
d’écrire. Son premier roman, Le Monde englouti, est publié en 1962,
suivi depuis d’une trentaine d’autres livres de fiction. Deux d’entre
eux ont été adaptés au cinéma par Steven Spielberg (Empire du Soleil)
et David Cronenberg (Crash).
J.G. Ballard — qui est souvent présenté outre-manche comme « le plus
grand auteur anglais vivant » — vit près de Londres, à Shepperton.
-Sauvagerie
Pangbourne Village est un enclos résidentiel de luxe près de
Londres, où une dizaine de familles aisées — directeurs généraux,
financiers, magnats de la télé — vivent en parfaites harmonie et
sécurité. Jusqu’au jour où l’on découvre que tous les enfants viennent
d’être kidnappés et leurs parents sauvagement massacrés.
Deux mois après les faits, les enlèvements ne sont toujours pas
revendiqués. Les enquêteurs sont dans l’impasse. Impuissants, ils se
repassent avec effarement la vidéo tournée sur la scène du crime. La
froideur méticuleuse des assassinats ajoute à l’impression d’être en
présence d’une tuerie hors-norme.
La police décide de faire appel à un psychiatre, le docteur Richard
Greville, pour reprendre l’enquête.
Dans ce bref roman magistral — qui rappelle le formidable auteur de
nouvelles qu’il est par ailleurs — J.G. Ballard explore les
conséquences extrêmes de la logique ultra-sécuritaire.
J.G. Ballard est né en 1930 à Shanghai. À la suite de l’attaque sur
Pearl Harbor, il est interné avec sa famille par l’armée japonaise dans
un camp de prisonniers civils jusqu’à la fin de la guerre. De retour en
Angleterre et après des études de médecine à Cambridge, il exerce
divers métiers, notamment comme pilote de la RAF au Canada. Ses
premières nouvelles paraissent en 1956 et dès lors il ne cesse plus
d’écrire. Son premier roman, Le Monde englouti, est publié en 1962,
suivi depuis d’une trentaine d’autres livres de fiction. Deux d’entre
eux ont été adaptés au cinéma par Steven Spielberg (Empire du Soleil)
et David Cronenberg (Crash).
J.G. Ballard — qui est souvent présenté outre-manche comme « le plus
grand auteur anglais vivant » — vit près de Londres, à Shepperton.
Traduit de l’anglais par Robert Louit
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Contraint à l’immobilité par un accident de voiture, August Brill,
critique littéraire à la retraite, trouve refuge contre les inquiétudes
des temps présent et le poids des souvenirs qui l’assaillent lors de
ses innombrables insomnies en se racontant une nuit l’histoire d’un
monde parallèle où le 11 septembre n’aurait pas eu lieu et où
l’Amérique ne serait pas en guerre contre l’Irak mais en proie, « ici
et maintenant », à une impitoyable guerre civile. Mais imaginaire et
réalité en viennent peu à peu à s’interpénétrer comme pour se lire et
se dire l’une l’autre, interrogeant la responsabilité de l’individu
face à lui-même et l’Histoire. En plaçant ici la guerre à l’origine
d’une perturbation capable d’inventer la « catastrophe » d’une fiction
qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette
puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience
américaine contemporaine et l’infatigable et fécond questionnement
qu’il poursuit quant à l’étrangeté des chemins qu’emprunte, pour
advenir, l’invention romanesque.
« Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout
en m’efforçant de venir à bout d’une insomnie de plus, d’une nuit
blanche de plus dans le grand désert américain. » Ainsi commence le
récit d’August Brill, critique littéraire à la retraite, qui se remet
d’un accident de voiture dans le Vermont, chez sa fille Miriam. A
bientôt cinquante ans, celle-ci s’efforce de panser les blessures
laissées en elle par un divorce douloureux, en se consacrant à la
rédaction de la biographie de la fille du célèbre écrivain américain
Nathanael Hawthorne, tout en prodiguant sa sollicitude maternelle à sa
fille, Katya, qui vient d’abandonner ses études de cinéma à New York
après la mort, en Irak, dans des conditions atroces, du jeune Titus
Small avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le
funeste départ du jeune homme pour Bagdad.
Hanté par la disparition, des suites d’un cancer, de sa femme, Sonia, à
laquelle il s’est plus d’une fois montré infidèle, préoccupé par
l’avenir problématique de deux femmes dévastées, August Brill, tente, à
longueur d’insomnies, de chasser le malaise qui l’étreint et les
fantômes du passé qui l’assaillent en se réfugiant dans l’invention de
fictions nocturnes.
Cette nuit-là, il crée le personnage d’Owen Brick, projetant ce dernier
dans un espace-temps exactement parallèle à l’Amérique de 2007, son
univers habituel, pour le laisser découvrir, sidéré, qu’une guerre
civile fait rage sur le territoire américain lui-même (et non plus en
Irak) et que ce conflit fratricide en forme de nouvelle Guerre de
Sécession a pour théâtre un pays dans lequel les Twin Towers font
toujours l’orgueil de la skyline de Manhattan… Né en 1977 dans le
Queens, marié à une jeune femme originaire d’Argentine du nom de Flora
et magicien de son état, Brick découvre que
« dans ce monde-ci », il est caporal dans le Septième du Massachusetts,
fait partie des forces armées des Etats Indépendants d’Amérique et
qu’il a, de surcroît, été désigné pour accomplir la mission devant
permettre de mettre un terme à un conflit sanglant qui a déjà fait
treize millions de morts, à savoir : assassiner le deus ex machina du
désastre, un homme dont l’esprit malade produit les scénarios
mortifères responsables de tout… Et qui n’a d’autre nom qu’…August
Brill.
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Portrait d’un homme en père de famille décomposée.« Depuis son départ,
Sarah était pour tout le monde un sujet tabou, et les raisons, les
circonstances de sa disparition un territoire interdit. »Paul Anderen
vit seul avec ses deux enfants, Manon et Clément, depuis un an, depuis
que Sarah, leur mère, a mystérieusement disparu sans leur donner le
moindre signe de vie. Le roman s’ouvre sur un déménagement. Renonçant à
habiter plus longtemps leur maison en banlieue parisienne, symbole
d’une vie de famille autrefois vivante et unie, Paul part, avec ses
deux enfants, pour la Bretagne, sa terre natale. C’est là, près de la
mer, qu’il espère donner un second souffle à sa vie.Devenu moniteur
dans l’auto-école familiale reprise par son frère, il est le passager
privilégié des vies d’Elise, Justine, Bréhel, des élèves avec lesquels
il se lie. D’autres rencontres suivront, avec le « Grand » par exemple,
avec Combe, des personnages banalement extraordinaires, comme le sont
si souvent ceux d’Olivier Adam, et qui aident Paul à réinventer un
quotidien, imaginer le meilleur et essayer d’y croire, malgré l’absence
mordante de Sarah.Avec ce livre lumineux, aux paysages balayés par les
vents océaniques, il s’impose avec une évidence tranquille.
L’indignation et la colère de son livre précédent font place à des
sentiments moins violents, mais aussi intenses.« Olivier Adam incarne
au plus juste le talent d’une littérature française sûre de ses moyens,
affranchie des grandes ombres qui intimident.» Jean-Claude Raspiengeas,
La Croix.
Olivier Adam est l’auteur de nombreux romans dont Passer l’hiver
(Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, salué de concert par le
public et la critique en 2005 et À l’abri de rien, prix France
Télévisons 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008. Des vents contraires
est son sixième roman.Plusieurs de ses livres ont été adaptés au
cinéma, dont Poids léger et Je vais bien, ne t’en fais pas (primé aux
Césars en 2007) dont il a écrit le scénario avec Philippe Lioret.
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" Pénétrer dans cette pièce, c'était comme voyager à rebours dans le
temps. Retourner à la misère sordide des logements pouilleux où les
Rastas faisaient tourner un shilom comme une offrande sous les étoiles,
emplissant leurs cerveaux d'assez de drogue pour embarquer vers une
nuit de violence, voler, violer, assassiner. Jerome m'avait entraîné
vers une mort assurée, j'étais aux mains des hommes les plus recherchés
de Jamaïque. Les dreadlocks jaillissaient de leurs têtes comme des
branches d'arbres, et des cordes de poils pendaient à leurs mentons.
Ils ressemblaient à des lions au repos sous un bosquet. Ils avaient
réussi à échapper aux gibets de Spanish Town, et à la mort violente
qu'ils avaient l'habitude d'infliger aux innocents. " Brooklyn, 1970.
Danny Palmer est un adolescent fraîchement débarqué de Jamaïque. En
butte au racisme et à la violence des gangs de Noirs américains qui se
livrent aux guerres de territoires pour le contrôle du trafic de
drogue, il choisit de rejoindre la secte des Rastafariens qui fera de
lui un véritable guerrier de Jah. Entre le conte initiatique et le
récit hyperréaliste de la vie du ghetto, ce roman s'impose comme le
Scarface rasta.
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Pour bien saisir le sens et la portée de la " reine des sciences ",
source de la technologie et, dès lors, fondement de la vie économique,
n'est-il pas de meilleur chemin que l'histoire ? C'est l'évolution des
sciences de la matière - physique et astrophysique - de 1895 à nos
jours que Jean Baudet retrace ici. Pas à pas, il nous raconte comment
la communauté internationale des physiciens est passée de la découverte
des rayons X à la recherche du boson de Higgs. En nous entraînant dans
une suite ininterrompue de découvertes et de théories où l'on
retrouvera notamment les noms de Pierre et Marie Curie, de Planck, de
Schrödinger et de bien d'autres, l'historien nous révèle les arcanes
d'une science devenue de plus en plus complexe et abstraite. On verra
par exemple comment l'examen attentif de petits faits singuliers -
comme l'activité électrique d'un métal peu connu à l'époque, l'uranium,
et les hardiesses de pensée d'un Einstein ou d'un Heisenberg - vont
conduire à des conceptions aussi grandioses que celles des quasars, des
magnétars, des fermions et des bosons, et vont aboutir à une vision de
l'Univers devenue cosmologie et " théorie de tout ".
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Nouvelles traduites de l’italien par Marguerite Pozzoli
Vingt cinq nouvelles qui déclinent les mille visages de la solitude à
l’ère du tout-médiatique. Sagesse animale, mystère, fantaisie débridée,
profondeur et mélancolie, burlesque et parodie : un Benni moins porté
sur la satire politique, mais qui a gagné en profondeur et en
universalité.
Des histoires. Des histoires hilarantes, tristes, mélancoliques,
longues, courtes, amères, cruelles, qui nous parlent d’humains,
d’animaux, de diablotins ou de pauvres diables, de sorcières et de
moines muets… Le nouveau livre de Stefano Benni confirme un talent de
conteur hors pair, moins porté que d’habitude vers la satire de notre
époque – même si elle est présente – et plus attentif à la condition
humaine dans ce qu’elle a de tragique. Mais cette profondeur
s’accompagne toujours d’une légèreté et d’une diversité d’écriture qui
en font un régal.
Il y a donc des animaux, comme le chien Boomerang, fidèle à un maître
qui, depuis qu’il est veuf, ne s’occupe plus de lui et tente, par tous
les moyens, de s’en débarrasser. Une poule, Carmela, qui accepte
héroïquement de passer à la casserole pour sauver une vie humaine. Un
ogre contemporain qui essaie de faire jouer une petite fille dans un
film sado-maso – mal lui en prend, car l’innocente enfant renversera
les rôles. Un chef d’entreprise arrogant, monsieur Milione, qui, par un
tour de magie, devient soudain monsieur Zéro et connaît les
humiliations qu’il a régulièrement infligées aux autres. Un pauvre type
qui achète un téléphone portable afin de ne plus être seul et de
ressembler à tout le monde. Un homme et sa femme, dans un restaurant,
qui se renvoient leurs infidélités respectives sous les yeux d’un
serveur attendri, car il croit assister à une idylle. Un certain
Orlando – moderne Roland furieux – qui se déchaîne après avoir été
quitté par sa femme et que ses amis tentent de “guérir”…
Déclinaisons, sur tous les tons, de la comédie humaine, vue avec un
mélange de distance ironique et de tendresse : ainsi de la nouvelle
mettant en scène un moine, le frère Zitto (Silencieux) qui un jour,
émerveillé par la lumière bleutée jouant sur les peupliers, décide de
se taire pour toujours. Car, dit-il, on ne devrait pas parler de Dieu :
“L’Univers se manifeste et disparaît sans un mot, c’est nous qui
inventons une voix à son terrible silence.” Mais un jour, une très
belle jeune fille, muette, lui rendra la parole…
Le Benni de cette très humaine Grammaire de Dieu n’a pas renoncé à ses
thèmes de prédilection, mais ici la variété de sa palette,
l’universalité de ses thèmes et la qualité de son écriture le placent
dans la lignée de Buzzati et de Calvino.
L’auteur : Passionné de jazz, auteur de chansons, de poèmes, de
recueils de nouvelles et de romans, Stefano Benni a ajouté, ces
dernières années, une nouvelle corde à son arc en devenant acteur,
comme en témoignent ses spectacles autour de Lolita de Nabokov, de
Thelonious Monk ou de Moby Dick. Par ailleurs, il collabore
régulièrement avec de grands journaux et a écrit plusieurs articles
pour Libération.
Huit romans et trois recueils de nouvelles ont paru en français, dont,
chez Actes Sud : Le Bar sous la mer (1989, et Babel n° 490), La
Dernière larme (1996), Hélianthe (1997), Bar 2000 (1999, et Babel n°
529), Spiriti (2002), Saltatempo (2003, et Babel n° 750), Achille au
pied léger (2005 et Babel n° 943 ), La Compagnie des Célestins (2006),
qui a inspiré le dessin animé Foot de rue et Margherita Dolcevita
(2008).
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Deux ensembles de faits apparemment étrangers. D'une part, le récit du
tsunami qu'Emmanuel Carrère a vécu directement au Sri Lanka en 2004, et
où avec sa compagne il a aidé et entouré les parents d'une petite fille
emportée par la vague. D'autre part, l'amitié entre un homme et une
femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux. L'auteur
relie les événements les uns aux autres, leur donne sens et épaisseur.
Tout ce que rapporte ce livre est vrai. Il y est question de vie et de
mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour.
C'est pourquoi, malgré tout, il n'est pas triste. Du même auteur :
Classe de neige ; Moustache.
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Un « roman coup de fusil » dont le style concis soutient le suspense
haletant et ne tolère aucun relâchement, aucune mièvrerie.
Julius Winsome, quinquagénaire, vit solitaire dans un chalet au cœur de
la forêt du Maine. Fils et petit-fils d’anciens combattants qui lui ont
transmis leur horreur de la violence, Julius ne chasse pas,
contrairement aux hommes virils de la région. Il préfère chérir ce que
son père aimant lui a légué : les milliers de livres qui tapissent son
chalet et le Lee-Enfield, ce fusil rapporté par son grand-père anglais
des tranchées de la Première Guerre mondiale. Son unique compagnon est
son chien Hobbes. La mort de ce dernier, abattu par un chasseur,
déclenche chez cet homme doux une fureur meurtrière. Les balles
crépitent alors dans la forêt enneigée.
Julius Winsome est l’histoire tendue et émouvante d’un « étranger » à
la fois hypersensible et détaché, amoureux de la langue et misanthrope.
Avatar du Meursault de Camus qui tuait « à cause du soleil », Julius
Winsome tue à cause de la neige, symbole de pureté et de deuil.
Écrit dans un style puissant et poétique, ce récit d’amour, de
vengeance et de mort est à l’image du paysage, âpre, froid, cinglant.
C’est aussi un hymne à la nature et à ses créatures sauvages. Poète,
romancier et nouvelliste, Gerard Donovan, né en Irlande, vit
actuellement aux États-Unis. Julius Winsome est son premier roman à
paraître en France.
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Eh bien, nous y voilà ! Direction l’Italie, région des Pouilles, durant
un été caniculaire, en compagnie de Voltaire, Oum et Géo. Le trio
familial entend bien profiter de la plage et de la gastronomie locale,
histoire de souffler un bon coup et de mettre en veilleuse le trépidant
quotidien. Sauf que, lorsque le soleil cogne dès les premières heures
du matin et que le mercure grimpe jusqu’à 40°, le risque d’incendie est
grand… Des pinèdes sèches comme des biscottes ceinturent la résidence
de nos trois touristes, accessible par la seule route reliant le bord
de mer.
Dès le troisième jour de vacances, alors qu’ils roulent tranquillement
en direction de Peschici, ils se font logiquement surprendre par un
début d’incendie. Pris au piège, ils sont contraints de rebrousser
chemin. Mêlés à une nuée de touristes affolés dont l’instinct de survie
va être mis à rude épreuve, Voltaire, Oum et Géo vont eux aussi lutter
pour ne pas se laisser avaler par les flammes ni asphyxier par un
gigantesque nuage de fumée. Le début d’une course contre la montre qui
va révéler la noirceur des personnalités comme la bonté des âmes…
Comme à son habitude, Jaenada nous embarque dans une histoire qui se
révèlerait éminemment tragique si le ton ne flirtait en permanence avec
l’ironie coutumière de l’écrivain. Maîtrisant parfaitement son sujet,
menant son récit tambour battant, Jaenada cerne avec tendresse et
compassion toute la complexité de l’être humain sentant la mort
approcher, la futilité du quotidien et les faux soucis. A qui
pense-t-on ? Que souhaite-t-on laisser comme traces ? Pour qui est-on
prêt à se sacrifier ? Ce roman signe le retour en force d’un auteur de
plus en plus à l’aise dans la narration, un auteur que l’on sent hanté
par la nostalgie du temps qui passe et qui s’accroche de toutes ses
forces à la vie. Un auteur assurément humain.
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