Pour bien saisir le sens et la portée de la " reine des sciences ",
source de la technologie et, dès lors, fondement de la vie économique,
n'est-il pas de meilleur chemin que l'histoire ? C'est l'évolution des
sciences de la matière - physique et astrophysique - de 1895 à nos
jours que Jean Baudet retrace ici. Pas à pas, il nous raconte comment
la communauté internationale des physiciens est passée de la découverte
des rayons X à la recherche du boson de Higgs. En nous entraînant dans
une suite ininterrompue de découvertes et de théories où l'on
retrouvera notamment les noms de Pierre et Marie Curie, de Planck, de
Schrödinger et de bien d'autres, l'historien nous révèle les arcanes
d'une science devenue de plus en plus complexe et abstraite. On verra
par exemple comment l'examen attentif de petits faits singuliers -
comme l'activité électrique d'un métal peu connu à l'époque, l'uranium,
et les hardiesses de pensée d'un Einstein ou d'un Heisenberg - vont
conduire à des conceptions aussi grandioses que celles des quasars, des
magnétars, des fermions et des bosons, et vont aboutir à une vision de
l'Univers devenue cosmologie et " théorie de tout ".
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Nouvelles traduites de l’italien par Marguerite Pozzoli
Vingt cinq nouvelles qui déclinent les mille visages de la solitude à
l’ère du tout-médiatique. Sagesse animale, mystère, fantaisie débridée,
profondeur et mélancolie, burlesque et parodie : un Benni moins porté
sur la satire politique, mais qui a gagné en profondeur et en
universalité.
Des histoires. Des histoires hilarantes, tristes, mélancoliques,
longues, courtes, amères, cruelles, qui nous parlent d’humains,
d’animaux, de diablotins ou de pauvres diables, de sorcières et de
moines muets… Le nouveau livre de Stefano Benni confirme un talent de
conteur hors pair, moins porté que d’habitude vers la satire de notre
époque – même si elle est présente – et plus attentif à la condition
humaine dans ce qu’elle a de tragique. Mais cette profondeur
s’accompagne toujours d’une légèreté et d’une diversité d’écriture qui
en font un régal.
Il y a donc des animaux, comme le chien Boomerang, fidèle à un maître
qui, depuis qu’il est veuf, ne s’occupe plus de lui et tente, par tous
les moyens, de s’en débarrasser. Une poule, Carmela, qui accepte
héroïquement de passer à la casserole pour sauver une vie humaine. Un
ogre contemporain qui essaie de faire jouer une petite fille dans un
film sado-maso – mal lui en prend, car l’innocente enfant renversera
les rôles. Un chef d’entreprise arrogant, monsieur Milione, qui, par un
tour de magie, devient soudain monsieur Zéro et connaît les
humiliations qu’il a régulièrement infligées aux autres. Un pauvre type
qui achète un téléphone portable afin de ne plus être seul et de
ressembler à tout le monde. Un homme et sa femme, dans un restaurant,
qui se renvoient leurs infidélités respectives sous les yeux d’un
serveur attendri, car il croit assister à une idylle. Un certain
Orlando – moderne Roland furieux – qui se déchaîne après avoir été
quitté par sa femme et que ses amis tentent de “guérir”…
Déclinaisons, sur tous les tons, de la comédie humaine, vue avec un
mélange de distance ironique et de tendresse : ainsi de la nouvelle
mettant en scène un moine, le frère Zitto (Silencieux) qui un jour,
émerveillé par la lumière bleutée jouant sur les peupliers, décide de
se taire pour toujours. Car, dit-il, on ne devrait pas parler de Dieu :
“L’Univers se manifeste et disparaît sans un mot, c’est nous qui
inventons une voix à son terrible silence.” Mais un jour, une très
belle jeune fille, muette, lui rendra la parole…
Le Benni de cette très humaine Grammaire de Dieu n’a pas renoncé à ses
thèmes de prédilection, mais ici la variété de sa palette,
l’universalité de ses thèmes et la qualité de son écriture le placent
dans la lignée de Buzzati et de Calvino.
L’auteur : Passionné de jazz, auteur de chansons, de poèmes, de
recueils de nouvelles et de romans, Stefano Benni a ajouté, ces
dernières années, une nouvelle corde à son arc en devenant acteur,
comme en témoignent ses spectacles autour de Lolita de Nabokov, de
Thelonious Monk ou de Moby Dick. Par ailleurs, il collabore
régulièrement avec de grands journaux et a écrit plusieurs articles
pour Libération.
Huit romans et trois recueils de nouvelles ont paru en français, dont,
chez Actes Sud : Le Bar sous la mer (1989, et Babel n° 490), La
Dernière larme (1996), Hélianthe (1997), Bar 2000 (1999, et Babel n°
529), Spiriti (2002), Saltatempo (2003, et Babel n° 750), Achille au
pied léger (2005 et Babel n° 943 ), La Compagnie des Célestins (2006),
qui a inspiré le dessin animé Foot de rue et Margherita Dolcevita
(2008).
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Deux ensembles de faits apparemment étrangers. D'une part, le récit du
tsunami qu'Emmanuel Carrère a vécu directement au Sri Lanka en 2004, et
où avec sa compagne il a aidé et entouré les parents d'une petite fille
emportée par la vague. D'autre part, l'amitié entre un homme et une
femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux. L'auteur
relie les événements les uns aux autres, leur donne sens et épaisseur.
Tout ce que rapporte ce livre est vrai. Il y est question de vie et de
mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour.
C'est pourquoi, malgré tout, il n'est pas triste. Du même auteur :
Classe de neige ; Moustache.
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Un « roman coup de fusil » dont le style concis soutient le suspense
haletant et ne tolère aucun relâchement, aucune mièvrerie.
Julius Winsome, quinquagénaire, vit solitaire dans un chalet au cœur de
la forêt du Maine. Fils et petit-fils d’anciens combattants qui lui ont
transmis leur horreur de la violence, Julius ne chasse pas,
contrairement aux hommes virils de la région. Il préfère chérir ce que
son père aimant lui a légué : les milliers de livres qui tapissent son
chalet et le Lee-Enfield, ce fusil rapporté par son grand-père anglais
des tranchées de la Première Guerre mondiale. Son unique compagnon est
son chien Hobbes. La mort de ce dernier, abattu par un chasseur,
déclenche chez cet homme doux une fureur meurtrière. Les balles
crépitent alors dans la forêt enneigée.
Julius Winsome est l’histoire tendue et émouvante d’un « étranger » à
la fois hypersensible et détaché, amoureux de la langue et misanthrope.
Avatar du Meursault de Camus qui tuait « à cause du soleil », Julius
Winsome tue à cause de la neige, symbole de pureté et de deuil.
Écrit dans un style puissant et poétique, ce récit d’amour, de
vengeance et de mort est à l’image du paysage, âpre, froid, cinglant.
C’est aussi un hymne à la nature et à ses créatures sauvages. Poète,
romancier et nouvelliste, Gerard Donovan, né en Irlande, vit
actuellement aux États-Unis. Julius Winsome est son premier roman à
paraître en France.
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Eh bien, nous y voilà ! Direction l’Italie, région des Pouilles, durant
un été caniculaire, en compagnie de Voltaire, Oum et Géo. Le trio
familial entend bien profiter de la plage et de la gastronomie locale,
histoire de souffler un bon coup et de mettre en veilleuse le trépidant
quotidien. Sauf que, lorsque le soleil cogne dès les premières heures
du matin et que le mercure grimpe jusqu’à 40°, le risque d’incendie est
grand… Des pinèdes sèches comme des biscottes ceinturent la résidence
de nos trois touristes, accessible par la seule route reliant le bord
de mer.
Dès le troisième jour de vacances, alors qu’ils roulent tranquillement
en direction de Peschici, ils se font logiquement surprendre par un
début d’incendie. Pris au piège, ils sont contraints de rebrousser
chemin. Mêlés à une nuée de touristes affolés dont l’instinct de survie
va être mis à rude épreuve, Voltaire, Oum et Géo vont eux aussi lutter
pour ne pas se laisser avaler par les flammes ni asphyxier par un
gigantesque nuage de fumée. Le début d’une course contre la montre qui
va révéler la noirceur des personnalités comme la bonté des âmes…
Comme à son habitude, Jaenada nous embarque dans une histoire qui se
révèlerait éminemment tragique si le ton ne flirtait en permanence avec
l’ironie coutumière de l’écrivain. Maîtrisant parfaitement son sujet,
menant son récit tambour battant, Jaenada cerne avec tendresse et
compassion toute la complexité de l’être humain sentant la mort
approcher, la futilité du quotidien et les faux soucis. A qui
pense-t-on ? Que souhaite-t-on laisser comme traces ? Pour qui est-on
prêt à se sacrifier ? Ce roman signe le retour en force d’un auteur de
plus en plus à l’aise dans la narration, un auteur que l’on sent hanté
par la nostalgie du temps qui passe et qui s’accroche de toutes ses
forces à la vie. Un auteur assurément humain.
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Renouvelant à chaque album le sujet et la forme d'écriture, les deux
complices se sont penchés sur un thème qui passionne tous les plus
jeunes : les dinosaures.
Quand la forêt où vivent la famille et les amis de Igui brûle, ils
doivent la quitter et découvrent alors d'autres dinosaures immenses,
dangereux et carnivores. Igui, le petit dryosaure (lézard des arbres)
grâce à son humour, parviendra à se lier d'amitié avec le grand Rex, le
tyrannosaure, et saura prouver l'utilité des petits auprès des grands.
Beaucoup de dialogues animent ce texte simple, court et rythmé !
L'histoire évoque les rapports entre grands et petits, garçons et
filles, violence et protection, brutalité et humour, exclusion et
entraide.
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Marc Ysaye
Animateur à la RTBF depuis 1982, Marc Ysaye a fait toutes ses classes à
Radio 21 où il a produit une série impressionnante d'émissions et de
séquences. Le 3 janvier 1988, il crée la première de son émission du
dimanche matin Les Classiques de Marc Ysaye. Le succès sera immédiat et
foudroyant. Il sera responsable des émissions du week-end jusqu'en
1994, puis s'occupera de dynamiser les petits matins jusqu'en 1999. En
2001, Marc Ysaye devient directeur de Radio 21 et depuis 2003 est
directeur de Classic 21 qu'il a fondée. Il est également le batteur du
groupe belge Machiavel avec qui il a enregistré une bonne quinzaine
d'albums depuis 1976.
Le 3 janvier 1988, Marc Ysaye eut cette idée outrageante et impensable
jusque-là de balancer, par un beau dimanche matin et à l'heure de la
messe s'il vous plaît, Led Zeppelin, Deep Purple, Yes, Black Sabbath ou
encore Genesis. Résultat : la plus forte audience de Radio 21 et depuis
2004 de Classic 21. L'émission culte par excellence, incarnée et
présentée par Marc Ysaye, est toujours bien là aujourd'hui, plus que
jamais, après 21 années passées à faire partager avec le plus grand
nombre une passion restée intacte pour les oeuvres qui ont été
produites en gros entre 1965 et 1980.
Les Classiques de Marc Ysaye. 21 ans de passion, c'est l'histoire de
ces 21 ans où le maître mot sera donc bien «passion». Il évoque le
cheminement intellectuel et le vécu de l'auteur depuis bien avant la
genèse de l'émission : tout commence lorsque son grand-père Antoine
Ysaye, éditeur de musique classique, lui offre des disques de
rock'n'roll qu'il vient de recevoir des États-Unis. Plutôt que de les
jeter, il les donne à son petit-fils Marc. Nous sommes en 1965, Marc
Ysaye a onze ans et ce sera un choc, la découverte du rock'n'roll
auquel bien évidemment son grand-père Antoine n'entend pas grand-chose.
Ce livre rappelle également l'aventure extraordinaire de Machiavel,
dont Marc Ysaye raconte toute l'histoire, et retrace l'incroyable
engouement que l'émission a suscité. Elle a véritablement marqué
l'esprit de plusieurs générations et, aujourd'hui encore, cette
«grand-messe du dimanche matin» n'a pas fini de faire exploser
l'audimat.
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Nous sommes au XVIIe siècle en Afrique. Un beau jour, le paradis dans
lequel Semba a toujours vécu vole en éclats. Son village est attaqué
par des guerriers en furie : les plus vaillants sont faits prisonniers,
les autres sont réduits en une bouillie de sang et d’os. Tous sont
devenus la propriété de Dom Fernando Da Fonseca, un richissime Négrier
d’origine portugaise installé au Brésil. Reste à traverser un océan…
Arrivé à bon port, de prisonnier Semba devient esclave. Et l’enfer
commence : les sévices corporels, les humiliations, le travail
harassant dans les champs de canne à sucre… Semba n’a qu’une idée en
tête : retrouver sa dignité. Pour ce faire, il lui faudra s’évader et
rejoindre la forêt Barriga. Là, vivent des milliers de Nègres qui ont
choisi la révolte et la liberté. Leur chef est le redoutable Zumbi, le
Dieu-de-la-Guerre. Depuis des années, il défie Hollandais et Portugais.
Là, est la terre d’espoir. Semba tentera l’impossible. Va-t-il réussir
? Ou mourir ?
Zumbi est la quatrième fiction que Jean-Paul Delfino consacre au
Brésil. Cette saga sur l’esclavagisme et l’histoire du Brésil,
captivante et intelligente, bien écrite et bien conçue, romanesque,
haletante, originale, procure un grand plaisir de lecture.
L’auteur
Jean-Paul Delfino vit à Aix-en-Provence. Entre autres ouvrages,il a
publié Corcovado (2005), Dans l’ombre du Condor (2006) et Samba triste
(2007), chez Métailié. Auteur de romans noirs, de documents, de livres
pour la jeunesse, de pièces radiophoniques, il est invité à l’occasion
de l’année de la France au Brésil, pour la Biennale du livre de Rio de
Janeiro (10/20 septembre 2009).
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«J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai été
exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y
entrer. J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’ose
évoquer. J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des
chansons qui tirent les larmes aux ménestrels.
Mon nom est Kvothe.
Vous avez dû entendre parler de moi.
Je suis le plus grand magicien de tous les temps. Il me reste trois
jours à vivre. Ceci est mon histoire.»
«LE NOM DU VENT marque les débuts d’un écrivain que nous ferions tous
bien de surveiller.»
Terry Brooks
«Si LE NOM DU VENT possède tout ce qui plaît aux lecteurs de fantasy
(sortilèges, mystères et magie noire à l’ancienne), c’est également un
livre plein d’humour, terrifiant et parfaitement plausible.»
Tad Williams
«Patrick Rothfuss se propulse au premier rang des auteurs de fantasy
avec ce fabuleux premier roman qui pourrait fort bien se passer de mes
éloges. Jordan et Goodkind doivent commencer à regarder nerveusement
par-dessus leur épaule !»
Kevin J.Anderson
«Le monde de la Fantasy a une nouvelle star !» Publishers Weekly
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Matias est allongé sur un drap. Mort. Dehors la chaleur écrase misent,
ville balnéaire d'espagne. La mort de ce fils de famille, militant de
gauche recyclé dans le bio, agit comme un révélateur. Ses proches
s'agitent. Notamment son frère rubén, un architecte brillant devenu un
promoteur véreux, depuis toujours en conflit avec son frère au motif
que l'un était dans l'action tandis que l'autre faisait la révolution
au bar. Autour de ces deux personnages, des femmes gravitent. La mère
dure et cathédrale la fille à la rébellion sans objet une prostituée
confuse de consentement ; la nouvelle épouse fraîche et pragmatique. Et
toujours. Pendant que l'entourage réagit et cogite, la chaleur écrase
ce paysage hérissé et hideux où les malfrats de la spéculation
immobilière côtoient ceux de la prostitution.
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