Avant même d'avoir cinq ans, Matilda sait lire et écrire, connaît tout
Dickens, tout Hemingway, a dévoré Kipling et Steinbeck. Pourtant son
exercice est loin d'être facile entre une mère indifférente, abrutie
par la télévision et un père d'une franche malhonnêteté. Sans oublier
Mlle Legourdin, la directrice de l'école, personnage redoutable qui
voue à tous les enfants une haine implacable. Sous la plume tendre et
acerbe de Roald Dahl, les événements vont se précipiter, étranges,
terribles, hilarants...
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Dès son plus jeune âge, Claude Rawlings s'entraîne à tapoter de petites
mélodies sur un minuscule piano-console. Autour de lui, une mère
chauffeur de taxi et alcoolique, de la vaisselle sale, des journaux
éparpillés, des piles de paperasse et des cancrelats. S'il s'accommode
tant bien que mal de la dureté du réel, surfe sur l'inattendu et
s'accroche à la vie comme à sa passion, rien ne semble le disposer à
une longue carrière de concertiste et de compositeur. Et pourtant...
Irrésistible ascension d'un jeune prodige, Corps et âme est un roman
doux-amer, empreint d'une chaleureuse humanité. En ancrant son récit
dans le New York des années quarante, Frank Conroy recompose avec
justesse et tendresse un univers d'entraide, de débrouillardise et de
ténacité, où le rêve américain a encore droit de cité.
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Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une
confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen.
S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre
cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui,
l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir,
l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux
et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui
préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de
la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire,
l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies
entre hasard et destin.
Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du
même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.
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Un roman drôle et très enlevé. Il s’agit d’une variation sur le thème
du juif homo new-yorkais transposé avec habileté dans le Marais des
années 90. Littérature, psychanalyse, liberté sexuelle, détournement
des codes religieux… on n'est jamais loin de Woody Allen.
Un livre spirituel, anticonformiste et attachant.
Paris, années 90. Simon est gay, il a grandi et vit dans le Marais. Le
jour, il assiste le rabbin à la synagogue et délivre aux fidèles une
vision très personnelle des textes sacrés. Il pige aussi pour un
magazine branché, Bitch. La nuit, il hante les bars et les backrooms,
multiplie les aventures sexuelles. Il partage un petit studio avec
Chardonnay, une jeune femme très amoureuse de lui, dont il consent à
céder aux avances de manière très ponctuelle. Il se retrouve père d’un
petit garçon qu’il surnomme affectueusement Ben Junior. Seul hic : le
bambin est noir. Tandis que Chardonnay s’occupe de leur fils, Simon
reprend ses tribulations nocturnes.
Sa vie bascule à la faveur d’une rencontre improbable avec Allen
Ginsberg, le poète mythique de la beat generation, dans un sauna
spécialisé. Les deux hommes deviennent amants. Très vite, ils forment
le couple à la mode dans le Marais, la foule se rue à la synagogue pour
assister aux prêches délirants de Ginsberg : entre temps, Simon a pris
du galon, au point d’ériger le vieux poète au rang de conseiller
d’honneur du temple… Mais ces pratiques finissent par inquiéter le
Consistoire qui décide de remettre de l’ordre dans les affaires
religieuses du quartier. Au terme d’un procès mémorable, le poète est
déclaré persona non grata dans le Marais. Lassé de son existence
parisienne, il décide de rentrer aux États-Unis. Sans Simon, qui se
marie avec Chardonnay, à la grande joie de sa vieille maman, très à
cheval sur les principes...
Frédéric Chouraki a 36 ans. Journaliste freelance, il est l’auteur de
quatre romans, Ces Corps vides (le Dilettante, 1999), Aux antipodes (le
Dilettante, 2001), Jacob Stein ou l’inconvénient d’être juif quand on
est blond aux yeux verts (le Dilettante, 2002) et L’Hôte (Fayard,
2007).
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Sept ans après la réalisation de son immense peinture murale, Jean-Luc
Moerman proposait au B.P.S.22 une expo solo laissant percevoir la
diversité et l’ampleur de son travail. Intitulé Connecting Everything,
le projet de l’artiste rassemblait, pour la première fois dans un même
lieu, la plupart des supports sur lesquels il a produit son œuvre : un
univers tonique fait de formes organiques et abstraites caractérisées
par leurs couleurs vives et leurs reliefs.
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Un regard de qualité sur l’ensemble de la cuisine française.
1 000 recettes, 500 photos, tout le savoir-faire, l’expérience d’une
vie entière d’une cuisinière d’exception.
Des recettes simples, indémodables et dépoussiérées, des conseils
éprouvés : une somme in-dis-pen-sa-ble !
Et en plus, tous les tableaux pratiques : découpe des pièces de viande,
temps de cuisson de tous les légumes, saisonnalité des produits,
accords mets-vins…
4,8 kg d’idées pour toutes les occasions : pour tous les jours et pour
les jours de fête.
L’ouvrage de référence absolu !
L’intégrale de la cuisine française, un grand livre au façonnage
précieux : livre relié avec un dos rond renforcé et fer à dorer. Des
photos contemporaines accompagnent les recettes. Ce livre constitue un
très bel objet à offrir à sa famille, à ses amis ou à garder pour soi.
De l’œuf à la coque au bœuf bourguignon, du clafoutis à la tarte
meringuée au citron, en passant par les soufflés ou les coquilles
Saint-Jacques : toutes les recettes indispensables et indémodables à
avoir toujours sous la main.
Françoise Bernard se met au service de la nouvelle génération et nous
livre une cuisine fiable, simple, économique et familiale : pour tous
ceux qui veulent revenir sur la base de la cuisine française.
Les recettes sont inratables.
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-Nouvelles complètes
Les 28 nouvelles qui composent ce premier volume de l’intégrale des
Nouvelles de J.G. Ballard, depuis longtemps introuvables en français,
ont acquis une réputation mythique.
Au tournant des années soixante, en déplaçant l’attention des espaces
extérieurs — privilégiés par la science-fiction traditionnelle — vers
l’espace intérieur de la psyché moderne, elles ont contribué à
révolutionner la littérature d’anticipation.
Retraduites ou révisées par Bernard Sigaud, elles permettent de
comprendre pourquoi J.G. Ballard a été considéré dès ses débuts comme
l’héritier (indiscipliné) de H.G. Wells, d’Aldous Huxley, de George
Orwell, et pourquoi il est cité aujourd’hui comme un modèle par des
auteurs comme Don DeLillo, Will Self ou Michel Houellebecq.
J.G. Ballard est né en 1930 à Shanghai. À la suite de l’attaque sur
Pearl Harbor, il est interné avec sa famille par l’armée japonaise dans
un camp de prisonniers civils jusqu’à la fin de la guerre. De retour en
Angleterre et après des études de médecine à Cambridge, il exerce
divers métiers, notamment comme pilote de la RAF au Canada. Ses
premières nouvelles paraissent en 1956 et dès lors il ne cesse plus
d’écrire. Son premier roman, Le Monde englouti, est publié en 1962,
suivi depuis d’une trentaine d’autres livres de fiction. Deux d’entre
eux ont été adaptés au cinéma par Steven Spielberg (Empire du Soleil)
et David Cronenberg (Crash).
J.G. Ballard — qui est souvent présenté outre-manche comme « le plus
grand auteur anglais vivant » — vit près de Londres, à Shepperton.
-Sauvagerie
Pangbourne Village est un enclos résidentiel de luxe près de
Londres, où une dizaine de familles aisées — directeurs généraux,
financiers, magnats de la télé — vivent en parfaites harmonie et
sécurité. Jusqu’au jour où l’on découvre que tous les enfants viennent
d’être kidnappés et leurs parents sauvagement massacrés.
Deux mois après les faits, les enlèvements ne sont toujours pas
revendiqués. Les enquêteurs sont dans l’impasse. Impuissants, ils se
repassent avec effarement la vidéo tournée sur la scène du crime. La
froideur méticuleuse des assassinats ajoute à l’impression d’être en
présence d’une tuerie hors-norme.
La police décide de faire appel à un psychiatre, le docteur Richard
Greville, pour reprendre l’enquête.
Dans ce bref roman magistral — qui rappelle le formidable auteur de
nouvelles qu’il est par ailleurs — J.G. Ballard explore les
conséquences extrêmes de la logique ultra-sécuritaire.
J.G. Ballard est né en 1930 à Shanghai. À la suite de l’attaque sur
Pearl Harbor, il est interné avec sa famille par l’armée japonaise dans
un camp de prisonniers civils jusqu’à la fin de la guerre. De retour en
Angleterre et après des études de médecine à Cambridge, il exerce
divers métiers, notamment comme pilote de la RAF au Canada. Ses
premières nouvelles paraissent en 1956 et dès lors il ne cesse plus
d’écrire. Son premier roman, Le Monde englouti, est publié en 1962,
suivi depuis d’une trentaine d’autres livres de fiction. Deux d’entre
eux ont été adaptés au cinéma par Steven Spielberg (Empire du Soleil)
et David Cronenberg (Crash).
J.G. Ballard — qui est souvent présenté outre-manche comme « le plus
grand auteur anglais vivant » — vit près de Londres, à Shepperton.
Traduit de l’anglais par Robert Louit
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Contraint à l’immobilité par un accident de voiture, August Brill,
critique littéraire à la retraite, trouve refuge contre les inquiétudes
des temps présent et le poids des souvenirs qui l’assaillent lors de
ses innombrables insomnies en se racontant une nuit l’histoire d’un
monde parallèle où le 11 septembre n’aurait pas eu lieu et où
l’Amérique ne serait pas en guerre contre l’Irak mais en proie, « ici
et maintenant », à une impitoyable guerre civile. Mais imaginaire et
réalité en viennent peu à peu à s’interpénétrer comme pour se lire et
se dire l’une l’autre, interrogeant la responsabilité de l’individu
face à lui-même et l’Histoire. En plaçant ici la guerre à l’origine
d’une perturbation capable d’inventer la « catastrophe » d’une fiction
qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette
puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience
américaine contemporaine et l’infatigable et fécond questionnement
qu’il poursuit quant à l’étrangeté des chemins qu’emprunte, pour
advenir, l’invention romanesque.
« Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout
en m’efforçant de venir à bout d’une insomnie de plus, d’une nuit
blanche de plus dans le grand désert américain. » Ainsi commence le
récit d’August Brill, critique littéraire à la retraite, qui se remet
d’un accident de voiture dans le Vermont, chez sa fille Miriam. A
bientôt cinquante ans, celle-ci s’efforce de panser les blessures
laissées en elle par un divorce douloureux, en se consacrant à la
rédaction de la biographie de la fille du célèbre écrivain américain
Nathanael Hawthorne, tout en prodiguant sa sollicitude maternelle à sa
fille, Katya, qui vient d’abandonner ses études de cinéma à New York
après la mort, en Irak, dans des conditions atroces, du jeune Titus
Small avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le
funeste départ du jeune homme pour Bagdad.
Hanté par la disparition, des suites d’un cancer, de sa femme, Sonia, à
laquelle il s’est plus d’une fois montré infidèle, préoccupé par
l’avenir problématique de deux femmes dévastées, August Brill, tente, à
longueur d’insomnies, de chasser le malaise qui l’étreint et les
fantômes du passé qui l’assaillent en se réfugiant dans l’invention de
fictions nocturnes.
Cette nuit-là, il crée le personnage d’Owen Brick, projetant ce dernier
dans un espace-temps exactement parallèle à l’Amérique de 2007, son
univers habituel, pour le laisser découvrir, sidéré, qu’une guerre
civile fait rage sur le territoire américain lui-même (et non plus en
Irak) et que ce conflit fratricide en forme de nouvelle Guerre de
Sécession a pour théâtre un pays dans lequel les Twin Towers font
toujours l’orgueil de la skyline de Manhattan… Né en 1977 dans le
Queens, marié à une jeune femme originaire d’Argentine du nom de Flora
et magicien de son état, Brick découvre que
« dans ce monde-ci », il est caporal dans le Septième du Massachusetts,
fait partie des forces armées des Etats Indépendants d’Amérique et
qu’il a, de surcroît, été désigné pour accomplir la mission devant
permettre de mettre un terme à un conflit sanglant qui a déjà fait
treize millions de morts, à savoir : assassiner le deus ex machina du
désastre, un homme dont l’esprit malade produit les scénarios
mortifères responsables de tout… Et qui n’a d’autre nom qu’…August
Brill.
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Portrait d’un homme en père de famille décomposée.« Depuis son départ,
Sarah était pour tout le monde un sujet tabou, et les raisons, les
circonstances de sa disparition un territoire interdit. »Paul Anderen
vit seul avec ses deux enfants, Manon et Clément, depuis un an, depuis
que Sarah, leur mère, a mystérieusement disparu sans leur donner le
moindre signe de vie. Le roman s’ouvre sur un déménagement. Renonçant à
habiter plus longtemps leur maison en banlieue parisienne, symbole
d’une vie de famille autrefois vivante et unie, Paul part, avec ses
deux enfants, pour la Bretagne, sa terre natale. C’est là, près de la
mer, qu’il espère donner un second souffle à sa vie.Devenu moniteur
dans l’auto-école familiale reprise par son frère, il est le passager
privilégié des vies d’Elise, Justine, Bréhel, des élèves avec lesquels
il se lie. D’autres rencontres suivront, avec le « Grand » par exemple,
avec Combe, des personnages banalement extraordinaires, comme le sont
si souvent ceux d’Olivier Adam, et qui aident Paul à réinventer un
quotidien, imaginer le meilleur et essayer d’y croire, malgré l’absence
mordante de Sarah.Avec ce livre lumineux, aux paysages balayés par les
vents océaniques, il s’impose avec une évidence tranquille.
L’indignation et la colère de son livre précédent font place à des
sentiments moins violents, mais aussi intenses.« Olivier Adam incarne
au plus juste le talent d’une littérature française sûre de ses moyens,
affranchie des grandes ombres qui intimident.» Jean-Claude Raspiengeas,
La Croix.
Olivier Adam est l’auteur de nombreux romans dont Passer l’hiver
(Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, salué de concert par le
public et la critique en 2005 et À l’abri de rien, prix France
Télévisons 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008. Des vents contraires
est son sixième roman.Plusieurs de ses livres ont été adaptés au
cinéma, dont Poids léger et Je vais bien, ne t’en fais pas (primé aux
Césars en 2007) dont il a écrit le scénario avec Philippe Lioret.
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" Pénétrer dans cette pièce, c'était comme voyager à rebours dans le
temps. Retourner à la misère sordide des logements pouilleux où les
Rastas faisaient tourner un shilom comme une offrande sous les étoiles,
emplissant leurs cerveaux d'assez de drogue pour embarquer vers une
nuit de violence, voler, violer, assassiner. Jerome m'avait entraîné
vers une mort assurée, j'étais aux mains des hommes les plus recherchés
de Jamaïque. Les dreadlocks jaillissaient de leurs têtes comme des
branches d'arbres, et des cordes de poils pendaient à leurs mentons.
Ils ressemblaient à des lions au repos sous un bosquet. Ils avaient
réussi à échapper aux gibets de Spanish Town, et à la mort violente
qu'ils avaient l'habitude d'infliger aux innocents. " Brooklyn, 1970.
Danny Palmer est un adolescent fraîchement débarqué de Jamaïque. En
butte au racisme et à la violence des gangs de Noirs américains qui se
livrent aux guerres de territoires pour le contrôle du trafic de
drogue, il choisit de rejoindre la secte des Rastafariens qui fera de
lui un véritable guerrier de Jah. Entre le conte initiatique et le
récit hyperréaliste de la vie du ghetto, ce roman s'impose comme le
Scarface rasta.
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