Podcasts

Les Podcasts de la librairie Filigranes à Bruxelles. Coups de coeur et rencontres avec des auteurs.

Corinne Hoex, "Le ravissement des femmes", Grasset

Ravissementfemmes

Des femmes, adeptes des stages de développement personnel, sont subjuguées par un orateur au charme redoutable, qu'elles retrouvent chaque semaine, aimantées par son regard bleu et sa voix profonde.
Qui est cet homme ?
Que leur apporte-t-il ?
Jusqu'où ira le ravissement des femmes ?

Julien Kaibeck présente, Michel Houellebecq, "La possibilité d'une île", Fayard

Possibiliteduneile

Le pitch ? Quel pitch ?
Il est impossible d’en dévoiler un. Le quatrième roman de Michel Houellebecq, par son ampleur, ses ambitions, sa façon bien à lui de déjouer tout pronostic, échappe à cette pratique paresseuse de la critique moderne.
Alors qu’en dire ?
Dire que les éditeurs étrangers les plus importants (US, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Japon…), l’ont lu sur manuscrit et aussitôt acheté.
Dire aussi qu’ils n’ont pas été avares de compliments. L’un louant son humour décalé, l’autre célébrant son lyrisme, le troisième avouant à quel point il avait d’abord ri, puis frémi devant cette fresque admirablement construite, où tout est à sa place, sans effort apparent, comme soulevé par une intelligence qui lance un défi à la raison, un avertissement salutaire.
En un mot, soufflé par l’auteur lui-même : « Je crois que c’est mon meilleur livre. »

Véronique Biefnot, "Les murmures de la terre", Héloïse d'Ormesson

Mumuresterre

Frappée d’amnésie, hantée par d’insoutenables cauchemars, Naëlle, malgré l’aide de Simon, n’a plus goût à la vie. Son compagnon l’incite à entreprendre un trekking méditatif en Bolivie, pour échapper à ses tourments et tenter de cicatriser ses blessures émotionnelles. Loin des sentiers touristiques, au cœur d’une nature spectaculaire, Naëlle va chercher à se reconstruire, à remonter la chaîne du souvenir, à reconstituer la trame de sa vie.
Ayant atteint la communion avec la faune et la flore tropicale, elle parviendra au cours d’une transe à renouer avec son passé refoulé. Mais Simon, sans nouvelle, la croit disparue, en danger. Commence pour lui une quête non moins initiatique. Décor andin et ambiance chamanique tissent la toile de fond de cette aventure qui aborde une réflexion profonde sur l’amour et la sexualité. Entre Naëlle, à la recherche d’elle-même, et deux hommes épris d’elle, s’engage un véritable thriller amoureux.

Régis Genté, "Voyage au pays des Abkhazes", Cartouche

Voyageabkhazes

"Le pays des Abkhazes" : la formule est embarrassante. Voyager dans cette contrée des rivages septentrionaux de la mer Noire, c'est voyager dans un pays qui n'existe pas, en tout cas aux yeux des institutions internationales. Entre 1992 et 1993, la zone a été le théâtre d'une guerre meurtrière entre Abkhazes et Géorgiens, les premiers parce qu'ils revendiquent l'indépendance de leur "foyer national", les seconds parce qu'ils considèrent que la région est partie intégrante de la nation géorgienne.Dix mille morts et presque un quart de siècle plus tard, un statu quo précaire règne sur la province rebelle, devenue de fait indépendante grâce à l'appui décisif des Russes, tandis que les Géorgiens, amputés de l'un des joyaux de leur territoire, balancent entre nostalgie et désirs de revanche. La question des identités nationales, refoulée par soixante-dix années d'une utopie brutale et réveillée par l'effondrement de l'Union soviétique, est au coeur des séjours de Régis Genté dans cette entité fantôme.

Frédérique Hébrard, "Divina", Plon

Divina

Fondeveau sur Burette... C'est une petite ville du coeur de la France, une petite ville qui se prépare à vivre son premier Salon du Livre. Elle en rêve depuis des années... ça n'a jamais été possible jusqu'à ce fameux week-end où elle peut lancer son premier salon sous l'égide de William Byrde, le best-seller américain qui a accepté, et avec quel enthousiasme, d'en être président d'honneur !
Dans les jardins des thermes romains de Divina, où se déroule le salon du livre, il y en a pour tous les goûts, des romanciers (il y en a même qui ont écrit leurs livres !), des essayistes, des historiens, des biographes, des as de la bande dessinée, des champions de la science-fiction, des médiévistes timides qui côtoient Bijou la rappeuse aux ongles verts, Velléda la top model, mitraillées des 8h. par des caméras aux aguets.
Et soudain, c'est la panique : on a perdu William Byrde, le best-seller américain, le président d'honneur en personne.
Pourquoi ? Que s'est-il passé ?
Divina, l'âme de la ville, le sait déjà. Elle attend avec impatience la rencontre de ceux qui lisent et de ceux qui font rêver, elle sait que son Passé, lourd d'Histoire, va se réveiller pour s'unir au Présent, que l'Amour va combler sa jolie sous-préfète, que beaucoup de vacheries mais aussi beaucoup de baisers vont être échangés durant les trois jours du Salon. Elle attend les écrivains avec fièvre, gourmandise et espoir, car elle sait, Divina, qu'on trouve tout dans un Salon du Livre !

Frédérique Hébrard présente, Nicolas d'Estienne d'Orves, "L'enfant du premier matin", Xo

Enfantpremiermatin

Ils sont tous nés le 11 septembre 2001. Il ne leur reste guère plus d’un an à vivre. Ils parlent tous une langue oubliée. Leur sort est lié au Grand Secret, un secret terrifiant qui remonte à l’aube du monde. Et seul un enfant du premier matin, un enfant du renouveau pourra lever cette malédiction… Seul un enfant du premier matin pourra mettre fin au Grand Secret…

Valentin serait un enfant comme les autres s’il n’était hanté par de ter­ri­bles cau­che­mars. Parfois même, pré­mo­ni­toi­res.
Depuis la mort de son père, les nuits du petit garçon sont deve­nues un enfer. Valentin est atteint d’un rare syn­drome, qui semble n’affec­ter que les enfants nés le 11 sep­tem­bre 2001.
Dernière lueur d’espoir pour Lucie, sa mère : une cli­ni­que spé­cia­li­sée amé­ri­caine.
Mais là-bas, dans le Wisconsin, les mys­tè­res se suc­cè­dent : pour­quoi Valentin semble-t-il déjà connaî­tre les autres petits mala­des ? Pourquoi par­lent-ils entre eux une langue oubliée de tous ?...
Avec la dis­pa­ri­tion des enfants, les pièces d’un effrayant puzzle se met­tent en place. Le Grand Secret va-t-il enfin être dévoilé ? Valentin serait-il celui qui peut lever, après des mil­lé­nai­res, une anti­que malé­dic­tion ?

De la Provence au Vatican, des enchan­te­ments de Brocéliande aux énigmes de Nazca, un époustouflant thril­ler ini­tia­ti­que où l’auteur des Derniers jours de Paris mêle avec son talent habi­tuel fan­tas­ti­que, occultisme et grands mythes fon­da­teurs de l’huma­nité.

Nicolas d’Estienne d’Orves a 37 ans. Journaliste et écrivain, il est notam­ment l’auteur des Derniers jours de Paris et des Orphelins du Mal, vendu à plus de 200 000 exem­plai­res dans le monde.

Jacques Careuil & Claude Rappé, " Feu vert à Jacques Careuil ", Editions Jourdan

Jacquescareuil

Qui ne connaît pas les émissions "Feu Vert", "Voulez-vous jouer?"...
Jacques Careuil fut l'idole de notre enfance, une des toutes premières vedettes de la télévision, l'animateur de jeux inoubliables des sixties aux années quatre-vingt.
A cette époque-là, le rêve était encore unique. Une télévision, un programme, une attente hebdomadaire...
A l'aube de ses 77 ans, du fond de sa Thaïlande, Jacques Careuil s'est confié à Claude Rappé.
Son enfance, ses débuts, sa carrière, ses amours, ses joies et ses déceptions racontés pour la première fois. Un parcours surprenant, une narration émouvante, des secrets dévoilés, les siens ainsi que ceux de la RTBF...nos jeunes années retrouvées.

 

Jacques Mercier présente, Michel Serres, "Petite poucette", Le Pommier

Petitepoucette

Le monde a tellement changé que les jeunes se doivent de tout réinventer ! Pour Michel Serres, un nouvel humain est né, il le baptise « Petite Poucette », notamment pour sa capacité à envoyer des messages avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Comme chacune des précédentes, la troisième, - le passage aux nouvelles technologies - tout aussi majeure, s’accompagne de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de crises. Devant ces métamorphoses, suspendons notre jugement. Ni progrès, ni catastrophe, ni bien ni mal, c’est la réalité et il faut faire avec. Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… mais il faut lui faire confiance ! L’AUTEUR Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’auteur de nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, dont les derniers, Temps des crises et Musique ont été largement salués par la presse. Il est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture. Ses chroniques sur « France info » sont très écoutées et lui ouvrent un plus large public.

Jean-Claude Lattès, "Le dernier roi des Juifs", Nil

Dernierroidesjuifs

La première biographie d’un roi oublié

« Au petit jour, la rumeur jaillit et agite la foule : le roi est entré dans Jérusalem par la porte de Jaffa ! Il emprunte les ruelles qui mènent à l’arche de Robinson, en gravit les marches, débouche sur l’immense esplanade du Temple, un bouquet à la main, des sandales de papyrus aux pieds, vêtu d’une toge blanche.
Ce 15 de Tichri de l’année 3801, les pèlerins ne viennent pas simplement célébrer Soukkhot, la fête des Tabernacles, des Moissons et des Vendanges, mais approcher, voir, toucher, se prosterner devant un des leurs, le premier à régner sur la Palestine depuis près de quarante ans, Marcus Julius Agrippa. » Petit fils d’Hérode, intime de quatre empereurs romains (Auguste, Tibère, Caligula et Claude), disciple du philosophe Philon d’Alexandrie, père de Bérénice (célébrée par Racine et Corneille), Agrippa est le dernier roi des Juifs. Prince à la vie dissolue, il connaît les fastes et les honneurs, la misère et la solitude. Roi, il permet à son peuple de vivre uni, libre et en paix pour la première fois de son histoire. Après sa mort tragique en 44, un million de Juifs périssent dans la guerre avec Rome, la Judée est rayée de la carte.

Jean-Claude Lattès, fondateur des éditions qui portent son nom, a vécu, sur les traces d’Agrippa, à Alexandrie, Jérusalem et Rome.

Jean-Claude Lattès présente, Dominique Eddé, "Kamal Jann", Albin Michel / Chateaubriand, "La vie de Rancé", Lgf

Kamalljann

Kamal Jann, Syrien de 40 ans, avocat d’affaires à Manhattan, est un mystère. Sa réussite professionnelle recouvre son drame : son oncle, chef des services de renseignements syrien, homme redoutable et redouté, a fait tuer ses parents quand il avait 12 ans, mais il a aussi financé ses études à New York. Quand, début septembre 2010, la CIA l’avertit que son frère djihadiste, resté en Syrie, va commettre un attentat terroriste à Paris, Jann comprend qu’il va devoir cette fois s’engager dans la toile d’araignée des services secrets occidentaux pour faire tomber son oncle et le pouvoir syrien. Un roman puissant et sombre. Entre Damas, Beyrouth, New York ou Paris, une mosaïque de personnages liés par des relations ambiguës où le pouvoir, le désir, la manipulation, la survie poussent leurs pions sur un échiquier dément et sanglant. Une chorégraphie puissamment orchestrée où violence, trahison, peur, lâcheté, mensonge et corruption rendent impossible le moindre règlement politique au Moyen-Orient tant que les dictateurs en place serviront les intérêts de tous ceux qui ont le pouvoir en ce monde. Kamal Jann est le produit de ces interactions, de cette schizophrénie arabe, de cette conscience éclatée, pour qui l’appartenance au clan, la révolte et la liberté sont incompatibles. Née à Beyrouth en 1953, Dominique Eddé est romancière, essayiste. Intellectuelle engagée, elle participe à de nombreux débats sur le Moyen Orient et vit entre France, Liban et Turquie. Dernier ouvrage, Le crime de Jean Genet (Seuil, 2007).

Laviederance

L'ouvrage lui a été demandé avec insistance par l'abbé Séguin, son confesseur. Il retrace en quatre livres la jeunesse mondaine, la maturité austère et la vieillesse d'un religieux du XVIIIème siècle qui bouleversé par la mort d'une femme aimée s'est converti à 37 ans puis retiré à La Trappe, et qui par son apostolat, sut restaurer dans son monastère la plus stricte observance de la règle. Chateaubriand retrouve, à chaque étape de cette existence, une image de sa propre vie : mêmes rêves d'aventures, même expérience de la douleur, mêmes remords, même désir de conversion. La pensée de la mort hante l'ouvrage comme elle hante Chateaubriand vieillissant. Trop peu minutieux sur le plan historique, il parlait autant de l'auteur que de Rancé. Égrenant les confidences et les souvenirs, ressuscitant trop bien les prestiges et l'esprit du Grand Siècle, l'ouvrage est effectivement plus d'un conteur que d'un pénitent, et c'est là son charme. Mais on a tort de le croire d'un vieillard épuisé qui jette en désordre ses dernières pensées. Fidèle à sa méthode consistant à regarder le passé pour comprendre le présent et y lire l'avenir, Chateaubriand tente une ultime confrontation de son temps avec le XVème siècle. Le parallèle entre Louis XIV et Napoléon s'affine, les comparaisons abondent, les jugements se font plus tranchés que jamais. Le portrait du Cardinal de Retz, « vieil acrobate mitré, prétendu homme d'État [qui] ne fut qu'un homme de trouble », est un prétexte pour satisfaire une vieille rancoeur contre Talleyrand. Le monde moderne n'est pas toujours inférieur au siècle de Louis XIV « nous n'allons pas à la cheville de ces gens-là », néanmoins Madame Sand l'emporte sur Mademoiselle de Scudéry ; mais hélas, « [elle] fait descendre sur l'abîme son talent », et « l'insulte à la rectitude de la vie ne saurait aller plus loin ». La nostalgie du temps passé, si elle existe ici, puise dans le dégoût du monde moderne. Des images étonnantes surgissent, et créent un univers fantastique : les surréalistes se l'approprieront. « La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel. ». La Révolution est une « piscine de sang où se lavèrent les immoralités qui avaient souillé la France ». Par-delà son époque, c'est encore la vie que contemple et juge le vieil écrivain. Des leitmotive des Mémoires sont repris : l'amertume de survivre, la fausseté de l'amour, la vanité du bonheur -ce qui n'empêche pas le souvenir nostalgique des jours heureux et des femmes aimées de passer parfois dans ces pages.

 

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