Mot de l'éditeur : Le livre “Robert Capa, un regard en avant”, retrace le parcours hors du commun du célèbre reporter de guerre à travers une importante sélection de clichés bichromes, dont de nombreux sont inédits. Il illustre aussi comment Robert Capa déclencha une révolution au sein même du monde de la presse avec la cofondation de l’agence Magnum. Père des droits d’auteur en photographie, témoin des événements majeurs de son temps, il n’a jamais cherché le sensationnel mais plutôt à restituer sa vision du monde. Sa vie, marquée par des rencontres exceptionnelles et des moments forts s’achève de façon tragique à l’âge de quarante et un ans. Rédigé et orchestré en étroite collaboration avec Magnum Photos et l’ICP New York, le livre se veut une réflexion sur le rôle et l’importance du photojournalisme dans les médias d’hier et d’aujourd’hui.
Mot de l'éditeur : « Je pensais qu’il me fallait des photographies pour attester de certaines choses que j’avais faites et qui parfois ne duraient pas plus de deux heures. » C’est ce que Daniel Buren nomme lui-même des « photos-souvenirs » grâce auxquelles il immortalise son travail in situ et très souvent éphémère depuis près de quarante ans.
Avec cet ouvrage, l’artiste nous livre aujourd’hui une promenade photographique de son intervention organisée au Centre Pompidou de juin à septembre 2002, « Le Musée qui n’existait pas », comme un unique témoignage de l’exceptionnelle diversité des œuvres réalisées pour l’occasion et désormais disparues pour la plupart. Comme si quelque chose d’une histoire désormais passée, enfouie, singulière, refaisait ici surface.
Bien peu d’expositions se sont offertes avec autant de liberté à qui la parcourait. Bien peu se sont refusées avec autant de détermination à un parcours obligé. Bien peu ont été construites avec, résolument, l’idée de proscrire un chemin inscrit et balisé. « Le Musée qui n’existait pas », aura bien été une rétrospective de Daniel Buren mais aura substitué à sa forme connue, un paradigme spatial et temporel jusqu’alors inédit. « Exposer dans un musée, c’est aussi exposer le musée », écrit Buren. L’exposition investissait de multiples espaces du Centre Pompidou, Daniel Buren l’avait souhaité ainsi. Si la galerie 2 du niveau 6 accueillait le dispositif principal organisé selon un quadrillage de 71 salles, l’installation se déployait également jusque sur les terrasses, dans les escalators, au sein de la collection du Musée national d’art moderne, sans oublier dans le forum et au niveau –1 du Centre et même sur quelques toits de Paris visibles depuis de longues vues installées à Beaubourg.
Des textes de Bernard Blistène et Laurent Le Bon, commissaires de l’exposition, et de Dorothea van Hantelmann, critique d’art, viennent éclairer la démarche de l’artiste. Un ouvrage qui s’adresse à tous ceux qui ont vu l’exposition, qui en l’ont pas vue ou qui veulent en savoir plus sur l’œuvre de Daniel Buren.
Mot de l'éditeur : "Cet ouvrage, présenté sous une couverture exécutée spécialement par Henri Matisse, comporte une sélection de 126 photographies."
"Il a été entièrement conçu et composé pour l'édition française (Images à la sauvette) et l'édition américaine (The decisive moment) par Tériade avec la collaboration de Marguerite Lang."
Mot de l'éditeur : Avant d'être une marque de cosmétiques, Helena Rubinstein eut un destin. Et quel destin, quelle incroyable aventure ! On connaissait la milliardaire couverte de bijoux peinte par Dali ou Picasso, l'impératrice de la beauté qui transforma l'image de la femme en lui tendant le miroir de la jeunesse éternelle, la travailleuse acharnée qui parcourait la planète au pas de charge, s'arrêtant à peine dans l'une de ses sublimes demeures, mais savait-on que cette "Hearst à l'échelle féminine" fut d'abord une petite polonaise ? Née en 1872 dans le quartier juif de Cracovie, aînée d'une famille de huit filles, Helena sut dire non aux conventions. Elle resta libre et sut imposer sa vision. De l'Australie où elle s'exila à l'âge de 24 ans, pionnière des soins de beauté, à New York où elle mourut princesse cosmopolite à 93 ans, la vie d'Helena Rubinstein fut un roman. Un roman où se croisent tous les talents de l'époque, de Poiret à Chanel en passant par Louise de Vilmorin, une saga éblouissante, faite de krachs boursiers et de chagrins d'amour, de drames conjugaux et de diamants croqués. Sous la plume vive de Michèle Fitoussi, Helena Rubinstein est l'illustration en actes d'un siècle de conquêtes pour les femmes, par les femmes : "Si je ne l'avais pas fait, d'autres que moi l'auraient fait".
Mot de l'éditeur : Le couple réalisateur-producteur est à la base du cinéma. Mais comme tous les couples, il n'a pas forcément vocation à durer. Divorce, rupture, tensions, les métaphores sont nombreuses pour définir son fonctionnement. Nombreuses sont aussi les « belles histoires », qui ont aidé la carrière de certains cinéastes à s'épanouir. Si ce duo peut être qualifié d'infernal, c'est qu'entrent dans sa composition tous les éléments pouvant amener au conflit : sommes considérables d'argent en jeu, ego surdimensionnés, cohabitation entre ambitions artistiques et lois du marché.
Jean-Jacques Beineix, Lucas Belvaux, Robert Guédiguian, Benoît Jacquot, Patrice Leconte, Patrick Sobelman et Bertrand Tavernier apportent leurs témoignages et mettent en perspective leurs expériences de la réalisation et de la production face aux enjeux actuels du cinéma français.
Mot de l'éditeur : "Les Diamants de l'Histoire" (éditions Jacob Duvernet)
Précision et pureté caractérisent le diamant. Précision du fait historique. Pureté de l'émotion. C'est le secret de conception et le principe de l'ouvrage de Jean-Pierre Guéno. Cet insatiable découvreur nous offre un regard nouveau sur l'Histoire de France. Il nous présente 100 documents exceptionnels, incontournables puisés dans la mémoire collective des Français. Les faits les plus connus, recensés dans nos manuels scolaires, y sont présentés sous leur jour le plus émouvant, qui est aussi souvent le plus méconnu. Un appel au peuple taché du sang de Robespierre, la photo d'une enfant embauchée à la mine ou une gravure de Jean Moulin nous font pénétrer dans l'intimité de l'Histoire. Ils nous font vivre de l'intérieur la tourmente de faits trop souvent rabâchés, classés, catalogués et finalement anéantis par l'Histoire conventionnelle, celle des frises chronologiques. Jean-Pierre Guéno ne prétend pas comprendre et dompter mieux qu'un autre l'Histoire mais il en renouvelle l'approche. Il y redécouvre les multiples facettes de la vie. Avec sa part d'émotion, notre histoire retrouve son souffle. (Présentation de l'éditeur)
"La vie en toutes lettres"(Plon)
La lettre, éclectique à l'image de la vie. De Charles Quint à Saint-Exupéry, lettres de grands noms de notre histoire. De Denise Lallich à François Godicheau, lettres d'aujourd'hui, lettres de nos parents, lettres de nos ancêtres. Lettres de vie, d'amour ou de révolte, de violence ou de paix, de tristesse ou de joie, d'espoir ou de désespoir, lettres de deuil, demandes en mariage. Ces trésors épistolaires ont été choisis parmi les milliers de lettres et de courriels envoyés par les Français qui ont répondu à l'appel "Paroles de Lettres" émis dans la presse sous l'égide de La Poste, leur proposant de partager leurs plus belles lettres... Ils ont également choisi dans les collections des grandes institutions de la mémoire et des grands passionnés d'autographes.
Mot de l'éditeur : Portée par l'élan de liberté, l'indépendance du Congo aurait dû être une période d'intense activité, vouée à la construction collective du nouvel État. Mais pour les Congolais, l'euphorie de la délivrance dura exactement cinq jours, après quoi la jeune République implosa. Ce fut, dit-on, l'histoire d'une décolonisation ratée. Le 30 juin 1960 fut le prélude d'une inéluctable et douloureuse plongée dans l'abime, par convulsions successives qui installèrent le chaos et l'instabilité dans la cuvette de l'Afrique.
Le présent ouvrage constitue une chronique particulière de l'événement : l'auteur a choisi d'en dérouler le fil, des derniers moments de la colonisation aux cinq premières années de la nouvelle République du Congo, au rythme des actualités filmées que la société belge Belgavox distillait chaque semaine dans les salles de cinéma. Il met en lumière un fonds d'archives aujourd'hui essentiel car elles relatent les petits et grands événements des quatre décennies de l'après-guerre et restent une source de news à laquelle les télévisions et le cinéma ont régulièrement recours. Sur la question congolaise, leur richesse les rend tout simplement incontournables.
Licenciée en Journalisme et Communication de l'Université libre de Bruxelles, France DEBRAY fut longtemps responsable d'édition au sein de la Direction générale de la Culture de la Communauté française, avant d'exercer comme journaliste, auteur et conseil indépendant. Aujourd'hui, elle est enseignante. Elle a notamment signé plusieurs ouvrages aux éditions La Renaissance du Livre.
ACCOMPAGNÉ D'UN DVD DONT LES IMAGES SONT EXTRAITES DES 2 500 JOURNAUX FILMÉS PRODUITS PAR BELGAVOX ET SONT ACCOMPAGNÉES DE LEURS COMMENTAIRES TELS QUE LES SPECTATEURS DES SALLES OBSCURES, ALORS TRÈS NOMBREUX, LES ONT ENTENDUS, EN VOIX OFF.
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Mot de l'éditeur :
Il sera distribué dans 9 pays y compris les Etats-Unis et le Japon.
C’est l’aventure de quatre copains belges : Jean-Louis Sbille,
journaliste-écrivain ; Anne Frère, styliste ; Michel Renard,
communicatologue et Marc Borgers, graphiste :
“Créer un support libre, exprimer ses envies et faire fonctionner les
rapports entre le lisible et le visible, la belle charnière du métier de
graphiste, celle sur laquelle toute la presse officielle avait déjà
abdiqué, voilà ce que nous voulions faire. Le rapport entre le
rédactionnel et l’image est d’emblée passionnel : ligne claire et
language intuitif ajusté à chaque page, c'est “l’Art Kiosque”. Soldes
éclos chaque trimestre autour d’un thème et d’une structure où
cohabitent en bonne intelligence un grand mix de tous les métiers de
l’image, de l’écriture, de l’information, du style ou des arts
plastiques. Jean-Louis Sbille a dit : “...Nous plaçons notre intérêt
dans l’interférence des techniques et dans les rapports interpersonnels
qu’elle provoque tant au niveau des créateurs qu’au niveau des publics”
Au début des années ‘80 la presse s’intéresse à cette rare liberté naïve
et chaque sortie du magazine devient un événement. Pages dans
Libération, soirées au magazine Actuel, émissions sur MTV New-York,
reportages en France ou en Belgique, exposés à N.Y., expositions à
Paris. Des créateurs viennent de tous pays bénévolement proposer leur
collaboration.
Huit numéros sont sortis entre ‘78 et ‘81. Alors que Soldes devient un
must (chaque numéro, tiré à 10.000 ex, était lus en moyenne par 30
personnes), la belle équipe se sépare en fanfare à Paris et à New-York.
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Mot de l'éditeur :
« Depuis sa disparition le 1er juin 2008, Yves Saint Laurent n'a jamais
été aussi vivant. La dispersion de la collection de tableaux et
d'oeuvres d'art qui faisaient partie de la collection Yves Saint
Laurent/Pierre Bergé, est devenue la « vente du siècle ». L'exposition
que lui consacre le Petit Palais en mars 2010, n'en finit pas de
consacrer le couturier, autant que le génie de la couleur irréductible à
l'histoire de la mode dont il a provoqué toutes les ruptures. Pourtant,
sous les honneurs, la mémoire n'est-elle pas nue ? Premier couturier à
être célébré de son vivant (Metropolitan Museum, New York, 1983),
premier à créer sa propre fondation, riche de milliers de modèles et
d'accessoires, il est aussi le premier à interroger la mémoire d'un
monde qui s'enfuit. Celui des chocs et des liaisons dangereuses, celui
des provocations sublimées par la volupté dont ses robes étaient les
maîtresses. Au-delà des lots, des cartels, des records, que restera-t-il
de l'homme dont les derniers témoins sont comme les figurants d'une
histoire qui se prolonge dans le coeur de ceux qui ne l'ont pas connu ?
Ce livre, en forme de témoignage, est aussi une collection de
portraits-souvenirs, entre Paris et Marrakech, le Palace et le 5 avenue
Marceau, fragments tour à tour rouges et rose, venus redonner à cette
présence-absence, un souffle, une respiration recouverte pourtant, telle
Orphée, d'un voile noir. » Laurence Benaïm
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Mot de l'éditeur :
Il y a mille choses à dire sur les fesses. Il y en a tant à montrer.
Elles sont souvent si belles. Qu'elles fassent parler d'elles ou
qu'elles inspirent des œuvres d'art, elles font l'objet d'innombrables
représentations depuis la nuit des temps et sur tous les continents.
C'est justement à travers ces représentations que ce livre traquera la
face cachée des fesses. Car les fesses permettent de revisiter toute
l'histoire de l'art, et même, - sans prétention ! -, de l'humanité.
Du musée du Louvre au musée des Beaux Arts, de la rue à la plage, ce
livre mettra à nu nos fantasmes collectifs, qui ont trouvé si souvent à
se projeter sur l'écran rebondi des fesses !
Entre histoire de l'art et psychanalyse, entre sociologie des images
publicitaires et sémiologie, en étant sérieux mais aussi ludiques, avec
une touche d'esprit libertin, nous suivrons les fesses dans ce qu'elles
nous disent des fondements (au sens propre comme au figuré) de notre
société, de ses tabous et de ses désirs.
Les auteurs : Caroline Pochon et Allan Rothschild
Tout d'abord il est important de savoir qu'il n'y a pas d'histoires de fesses entre Caroline Pochon et Allan Rothschild.
En fait, tout a commencé le jour où Allan découvre un texte sur les
fesses écrit par un auteur indiscutablement inspiré. Il décide de le
rencontrer.
Et là, surprise, c'est une fille, c'est Caroline.
Lors de leur première rencontre, ils ne parlent que de Fesses et de Cul
mais avec un F et C majuscule. Ils se rendent compte que le sujet est
foisonnant et passionnant et décident de se lancer ensemble dans la
réalisation d'un documentaire pour Arte, un peu "classe" et jamais
graveleux intitulé "la face cachée des fesses".
En 1985, à 15 ans, Caroline Pochon tombe dans la grande marmite du
cinéma. Elle est Martine dans Conseil de Famille de Costa Gavras.
S'ensuivent des études à la FEMIS, département scénario, puis de
nombreuses collaborations à l'écriture, en particulier avec François
Margolin, Isabelle Boni-Claverie, Florence Martin-Kessler...
En 2004, c'est dans le documentaire que Caroline s'essaie à la
réalisation : "La deuxième femme", documentaire aidé par la bourse
Brouillon d'un rêve et le Ministère des Affaires Etrangères. Le film
diffusé sur TV5 Afrique connaîtra de nombreux festivals (Ouagadougou,
Ouidah, Amiens, Milan, Songes d'une nuit DV...). En 2006, deuxième
documentaire : "UEP122, portraits ouvriers", produit par AMIP, diffusé
sur France 3 et France 3 Normandie.
Aujourd'hui, Caroline Pochon développe de nouveaux projets de
documentaires et s'attache également à écrire une fiction pour le
cinéma inspiré de l'expérience racontée dans le documentaire "La
deuxième femme". Et elle aime parfois mentionner qu'elle est passionnée
d'Afrique et diplômée des langues O en wolof et que quand elle voyage
là-bas, il lui arrive de regarder les fesses des...
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